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    RECITS - PHOTOS : Mois de Mai 2011 ou Retour Historique


Mercredi 25 et vendredi 27 mai 2011

La centrale du barrage de Grangent 

Temps idéal pour ces visites avec pique nique et marche pour les 11 participants du mercredi et les 30 du vendredi.

Conçu pour la production d’électricité le Barrage de Grangent a tét construit de 1955 à 1957 et mis en eau d’octobre 1957 à février 1958

Type : barrage voûte en béton

Dimensions :

• Le barrage : hauteur : 55 m, longueur : 206 m, largeur de la crête et à la base : 8,50 m

 • La retenue un volume de 57 millions de m3 une superficie 365 ha et une longueur de 21 km

• Evacuation des crues par 4 vannes de 6 000m3 par seconde de capacité.

Production électrique par 4 turbines :

• 2 principales alimentées par une conduite forcée de 2,70m de diamètre, débitant 40m3 par seconde pour produire 16 mégawatts chacune

• Le groupe « Forez » débit 5 m3 par seconde et alimente de Canal du Forez

• Le groupe « Loire » 2 m3 par seconde La production électrique de la centrale de Grangent correspond à la consommation d’une ville de 50 000 habitants

  

Entretien : permanent et visite annuelle plus une visite décennale avec une vidange importante de la retenue qui permet de redécouvrir des éléments architecturaux et paysages oubliés. La prochaine vidange est prévue en février 2012 jusque fin avril. Retenez bien ces dates nous vous en reparlerons.

Il a été demandé à EDF de respecter deux périodes annuelles : L’été du 1er juin au 15 septembre la retenue doit rester pleine pour permettre l’utilisation touristique de la Loire : base, nautique, plage, …, L’hiver du 16 septembre au 31 mai EDF peut gérer la retenue avec une baisse de 5 à 6 m possible soit pour envoyer plus d’eau à l’aval pour les autres centrales (en particulier si le débit de la Loire devient inférieur à 2 m3) ou pour écrêter de petites crues prévisibles.

La Loire dernier fleuve sauvage d’Europe a toujours connu des crues les plus importantes ont été, avant le barrage de Grangent, celle de 1907 qui a détruit le pont suspendu d’Andrézieux et depuis la construction du barrage, celle de 1980 pendant laquelle la Loire atteint le débit de 3 300 m3 par seconde. Lors de la crue du 02 novembre 2008 divers dégâts ont été occasionnés sur plusieurs organes du Barrage et la salle des machines était envahie par l’eau jusqu’à une hauteur impressionnante.

Les réparations ont été réalisés en 2009 : Murs béton de la vanne de la Loire, voiles béton fissurés.

Il faut savoir que la Loire est sous un régime de crue de type Cévenol c'est-à-dire comme les pluies du même nom subites et très fortes.

Quelques photos des visites

Quelques photos du barrage pour le souvenir ou le coup d’œil.

 

Et quelques photos des pique-niques et randos

 

Merci à l'équipe EDF du barrage qui nous  a accueillis gentiment et avec moult explications et à Dominique qui nous a obtenu l'autorisation.

 

Texte : diverses sources dont EDF                            Photos : Google, Pierre B, Jo B, Guy

 


Vendredi 20 mai 2011

Le Bessat du Furan à Tarantaise  Longueur 9 Km  Dénivelé 305 m

Nous sommes partis par un temps incertain de St Just et arrivés au Bessat obligés de s'équiper pour la pluie assez soutenue pendant une heure et demie.

 

 

Pause pommes, plutôt cerises (offertes par Jean-Marc et Jeannot)

la pluie s'étant arrêtée. Passage devant le saut du Furan suivi d'une belle grimpette. Nous n'avons pas osé sauter par le tremplin, à une table d'orientation Florent semblait perplexe après vérification ?

Retour au Bessat sous le soleil ,nous étions enfin secs.

 

Texte et photos Michel Perrier


Mercredi 18 mai 2011

Saint Bonnet le Courreau  Longueur 12,5 Km  Dénivelé 426 m

19 participants surpris par une bonne averse en début de rando. Pierrot Fayasson qui avait retiré son poncho du sac juste avant de partir ( on est du genre optimiste ou on ne l'est pas !) et était donc, comme le dirait La Fontaine, fort dépourvu quand l'orage fut venu, a trouvé une Eliette Breton fort compatissante pour l'abriter sous son parapluie. Le temps de nous rappeler la chanson de Brassens "Un p'tit coin d'parapluie, Contre un coin d'paradis, Elle avait quelque chose d'un ange..."

et le soleil refaisait son apparition.

Par la suite le temps s'est amélioré mais est resté menaçant tout au long de la Ballade.

Beaux sentiers dessinés entre les genêts, prés couverts de barlabans et beaux panoramas sur les radars de Pierre sur haute.

Les discussions tout le long du chemin allaient bon train, des mésaventures de DSK ( difficile d'y échapper en ce moment ) à vat-il enfin pleuvoir dans la plaine (ça c'est pour les salades!).

Nous sommes rentrés juste à temps avant une seconde douche que personne n'avait franchement envie de prendre !

 

Au total 12,7 kms d'un pas assez pépère au début mais bien accéléré sur la fin par nos guides accompagnateurs...à cause du temps ... qui coule ! )

 

Texte et photos : Jean Marie Péault

 


Vendredi 13 mai 2011

La Chapelle en Lafaye - Ferréol Longueur 11 Km  Dénivelé 240 m

Vendredi 13…Superstition ? Partant de la Chapelle en Lafaye à 1060 m d’altitude, superficie 9 km², avec son église romane et gothique flamboyant, sa madone érigée à la fin du XIXème siècle, redécouverte en 1983 sous un taillis de ronces. Personne ne se souvenait de son existence ! Nous avions toutes les chances d’avoir le
« Ciel avec nous » pour une belle randonnée sous le soleil.

La construction de l'église débute au XIIème ou au XIIIème siècle. Au départ c'était une petite chapelle qui a été constamment agrandie notamment aux XVI et XIXème siècle. Le porche de style gothique est construit sur le modèle de celui de Montarcher. La croix érigée date du XVIème siècle et arbore un fût conique typique des croix foréziennes. Il était d'usage d'orienter le Christ vers le levant tandis que de l'autre côté se trouve une vierge. Une autre croix de fer située en haut du Bourg conserve également cette orientation.

Autrefois, le village et ses hameaux constituaient une communauté rurale surtout marquée par l’agriculture de montagne sur une superficie de 917 ha. Les cultures nécessitaient un travail pénible et continuel. La présence d'un second revenu s'avérait fréquemment indispensable. Un artisanat comme le sabotier pouvait faire l'affaire, d'autres se faisaient bûcherons ou scieurs de long, tandis que les femmes faisaient de la dentelle pour Le Puy. Certaines devenaient nourrices, elles élevaient notamment les enfants des maîtres serruriers d'Estivareilles. Toutes les maisons anciennes étaient des fermes, on peut voir le corps d'habitation accolé aux granges et étables.

Aujourd’hui le village de 108 habitants (12 hab/km²) semble bien calme. Où sont les « Chapelois » ? Certaines maisons de pierre aux façades en poirières ont été retapées par des citadins. Des roues de char sont à l’abandon dans les appentis ou à vendre sur la place du village. Au bachat on trouve des troupeaux …de randonneurs contents de se rafraichir

Mais il est temps de se mettre en route ! Au Monty nous trouvons l’Andrable réputée pour la pêche à la truite

Après quelques dénivelés, nous arrivons à Chier Gras … Nous rencontrerons d’autres chiers au nom tout aussi causasse ! Dans le haut Forez, le terroir est médiocre à cause de la présence de pentes, et de nombreux « chiers » petits sommets rocheux et autres eaux stagnantes les tourbières. Les chiers au milieu des champs prennent de la place. La roche affleure souvent, l'agriculture était donc difficile. Aujourd’hui, elle est exclusivement tournée vers l'élevage et la fabrication de fromages.

Après avoir passé le Col de la croix de Joanziecq, monté le chier de la roue voisin du Chier Blanc, nous arrivons au village de Ferréol, dans l’auvergne, avec sa croix surmontée d’un coq girouette, ses maisons de pierre, sa chapelle, sa vierge « mère des voyageurs » au pied de laquelle nous nous installons pour la pause pomme.

 

Au lieu dit « Gué » on passe le ruisseau…à gué. Mais ces Messieurs préfèrent emprunter le petit pont de pierre ! Halte et concertation topographique aux chiers (tout court)

Nous voici dans les bois de Chier brûlé, un tracteur débarde des arbres séculaires. Les forêts de La Chapelle en Lafaye ont fourni beaucoup de bois pour fabriquer les fameuses rambertes, embarcations à fond plat qui descendaient la Loire depuis St Rambert et emmenaient le charbon de St Etienne jusqu'à Orléans, pour alimenter entre autres la région parisienne.

Montformont, nous apercevons au loin Montarcher. Puis, nous remontons sur le village de la chapelle par les bois de Chier Renard. Passant à Jamillard nous n’irons pas dans les bois du Chier des Ecuelles !

Garés proche de l’Auberge du Marais, ancienne vieille ferme transformée en auberge depuis 1983, nos « randonneurs gourmands » sont alléchés par les menus ! Dans les années 1950, ce bâtiment, servait aussi d'habitation au boulanger du village. Mais deux fois par semaine, Il enfourchait d'abord un vélo puis une motocyclette en direction de St Jean Soleymieux, à 10 km de là. Facteur, il en ramenait le courrier dont il assurait la distribution aux habitants du village. Anecdote qui démontre la capacité d'adaptation et la poly activité, nécessaire aux habitants d'un village isolé de moyenne montagne pour survivre, et ce, jusqu'à une époque récente. Vendredi 13 une belle journée ! Pour le plaisir de cette randonnée, Amis lecteurs et Randonneurs sans oublier nos Photographes, Liliane vous offre Narcisses et pensées sauvages.

Texte : Chantal        Photos : Pierre Bouchet - Michel Perrier- Guy Pradelle - Chantal

 


Mercredi 11 mai 2011

Montarcher - Ferréol  Longueur 13,5 Km  Dénivelé 390 m

Petit village médiéval sur son piton rocheux, Montarcher occupe une position stratégique et centrale au coeur des Monts du Forez et de l'Auvergne. C'est la commune la plus élevée du département de la Loire perché sur le mont Foué, à plus de 1162m et la moins peuplée (75 habitants). On se trouve sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, itinéraire des pèlerins venant de Bourgogne traversant la Loire pour rejoindre le Puy en Velay et sur le GR3. Le nom de Montarcher remonte à l'époque Romaine : "Le mont des archers". Ce pittoresque petit village fortifié possède encore des vestiges datant des Gaulois. Ce lieu a sûrement connu un oppidum, qui signifie en latin « ville close » ou « place forte » avant de connaître un château féodal (XIVème) de la famille de Rochebaron Depuis 1999, on y puise dans des roches gneissiques et granitiques restes d'un ancien volcan, à plus de 40m de profondeur une eau de source commercialisée en bonbonnes de 18,9 litres. 23 randonneurs au départ sous un ciel menaçant avec de beaux cumulus bourgeonnants (ou congestus pour les spécialistes). La descente vers la Chapelle en Lafaye nous permet d’admirer une première curiosité : un lavoir circulaire, puis dans la traversée du bourg la célèbre auberge du marais et une fontaine et nous partons en direction du col de Joanziecq (1140m).

 

Nous quittons la Loire pour le Puy de Dôme et dans la traversée du hameau de Ferréol commune de La Chaulme nous admirons des belles maisons, une curieuse girouette (avec le tas de fumier et la fourche à côté du coq) et la chapelle et sa madone « mère des voyageurs » invités à versés leur obole dans le tronc inclus dans le socle de la statue.

Nous continuons par un chemin fort agréable en regardant la perspective fuyante derrière nous et des silhouettes d’arbres aux couleurs printanières.

 

Enfin nous approchons de la montée vers Montarcher où nous arrivons toujours au sec, car Jean Marc et Pierre nous ont conduits entre les averses.

Texte photos Guy


Vendredi 06 mai 2011

Merle - le pont du rat Longueur 10,5 Km  Dénivelé 200 m

La commune de Merle, outre quelques lieux-dits isolés qui étaient essentiellement des moulins, compte 17 hameaux. Cependant, la commune est depuis le milieu du Moyen-âge bipolaire: la partie nord étant centrée sur le village de Merle, la partie sud sur le bourg castral de Leignec. Depuis quelques années, le nom de Leignec a été ajouté à Merle devenu un petit village d’un peu plus de 300 habitants situé à 948 mètres d'altitude qui s'étend sur 16,2 km². Entouré par Saint-Hilaire-Cusson-la-Valmitte, Apinac et Saint-Pal-de-Chalencon, La rivière l'Andrable est le principal cours d'eau qui traverse la commune. Son église et plus particulièrement le socle de la « croix des morts» sont classés au patrimoine religieux

Passé le village, Jean Marc compte ses randonneurs qui s’en vont d’un bon pas dans les bois des Monnets, tandis que Florent étudie son parcours.

Une courte halte, l’humeur est joyeuse et le discours des chefs ne semble pas vraiment sérieux

A découvert, la vue est belle. On aperçoit Estivareilles à demi caché dans un écrin de verdure. Nous passons devant une vieille bâtisse (certaines demeures de Merle sont également classées au patrimoine historique) ses murs auraient certainement bien des histoires à raconter. Plus loin, un portail en bois affiche un certain humour !

 

Quelques kilomètres, on Passe le Pont du rat pour remonter dans les sous bois. Les sentiers sont bordés de genêts et les myrtilliers tapissent les talus - la myrtille commune porte de nombreux autres noms régionaux : airelle, gueule noire, mauret, brimbelle, raisin des bois, bleuet ou bluet. Un petit arrêt, pendant que nos guides repèrent le bon chemin, nos tops models posent pour le plus beau chapeau de rando.

Nous voici à l’abri du vent qui ébouriffe, le soleil chauffe. Un peu d’ombre, quelques pierres moussues nous accueillent pour la pause Pomme. Sans oublier les bonbons caramel chocolat Merci Jeannot joyeux anniversaire ! Photo Au milieu des coupes de bois on passe Grande bruyère, les Bruyasses, pour retrouver un paysage reboisé. Ici, Les résineux sont tuteurés pour pousser bien droit

 Dans les bosquets de Four à Poix, nous contemplons la grâce et l’agilité de deux jeunes biches qui s’enfuient à notre approche. Sur le chemin de Poix, Michel notre photographe saisit la beauté du paysage et la plénitude d’une fin d’après midi de belle randonnée dans les bois qui prête à la poésie…..

« Nous parcourons les bois par des chemins pédestres Bordés d’épais taillis, d’énormes pins sylvestres Nos pas lourds font trembler la terre des sentiers Bousculant les cailloux, l’herbe sous nos souliers. Récoltez de beaux souvenirs, mais ne cueillez pas les fleurs. N'arrachez surtout pas les plantes : il pousserait des pierres… »

Samivel poète et randonneur

Texte Chantal Photos Michel Peyron- Chantal


Mercredi 04 mai 2011

Essertines - Vizézy - bois d'Herieux  Longueur 14,0 Km  Dénivelé 750 m

23 randonneurs au départ pour un dénivelé record depuis le début d’année, avec un temps et une température dignes d’un mois de juin ou juillet. Départ nord ouest par la Vilette par des chemins confortables. A proximité du hameau Les Sagnes nous avons assisté à un labour à l’ancienne qui n’était pas fait pour le folklore mais bien utilitaire.

Dans la descente vers Essertines Basses nous avons rencontré un curieux personnage qui attendait le facteur

Nous faisons le détour par la chapelle St Etienne dont l’état des lieux du 31 mars 1761 nous dit qu’elle « est construite à un quart de lieu de l’église paroissiale et mauvais chemin ». Un autre document nous révèle que l’ « On célébrait une messe à Essertines Basses, dans la chapelle en cas de calamité publique, sécheresse ou pluie trop abondante. » A noter ses vitraux en partie ornés de toiles d’araignées et un chœur qui a gardé ses peintures. Nous en profitons pour faire la pose réconfort.

La marche se continue dans la vallée du Vizézy que nous traversons plusieurs fois (un seul permis de sacrifié au plaisir du jet de pierre pour éclabousser) et qui étaient bordé de nombreux moulins.

 

Nous avons flâné et le circuit prévu pour 15,7km et un dénivelé de 840m a du être raccourci pour une remontée depuis le site d’escalade à travers le bois d’Hérieux presque directe vers Essertines bourg avec parcours du combattant et danse sur le pont près des cascades de la Trezaillette

 

Texte et photos : Guy


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