
RECITS
- PHOTOS
: Mois de mars 2012
ou
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Vendredi
30 mars 2012
St Jean Soleymieux
Longueur 10,5 Km
Dénivelé
369m
Des refrains de chanson que vous
avez certainement fredonnés pour parler de cette
sortie ! Le printemps est arrivé, sors de ta maison.
Le printemps est arrivé, la belle saison ! Y a le
printemps qui te réveille, t'as le bonjour du
printemps. Y a le printemps qui t'ensoleille, oh, le
coquin de printemps. Y a le printemps qui te
réveille, t'as le bonjour du printemps !

Il court il court le furet, Le
furet du bois joli. Ils marchent, ils marchent les
47 randonneurs des 2 rives. Ils sont passés par ici,
ils repasseront par là pour une randonnée à St Jean
Soleymieux petit village de 841 habitants.
Sérieux, Michel étudie la Carte.
Les marcheuses emmènent le groupe. On quitte St Jean
Soleymieux en passant devant la maison natale de
Mario Meunier. La Légende dorée des Dieux et des
Héros reste son ouvrage le plus célèbre «Mes
premières années, écrivait-il à un ami, se passèrent
dans ces sites montagneux qui me remplissaient
d'admiration, à tel point qu'il m'arrivait de
pleurer quand le soleil du soir revêtait de
splendeur et de sérénité leur sauvage rudesse, leur
âpre solitude"
Soleymieux, sur le pilier d’une
ancienne maison deux statues l’une regardant l’autre
vierge et démon ? Que pourrait- on dire des yeux
bleus de la statue ou plutôt du monstre de la
fontaine du village… « T’as de belles billes tu sais
»

Les marcheurs traversent la mare,
première montée premier chemin de croix de
printemps. Ce n’est qu’un début !

Si on passait par là
… les guides n’en sont pas certains même le cheval
est sceptique. Passage à Molley, Maryse connait bien
le lieu pour y avoir vécu. Enfant elle faisait plus
de 4 kms matin et soir pour aller à l’école du
village. Inimaginable à l’heure actuelle pour la
jeune génération.

Après quelques allers retour, Vive
la vie, vive le vent et vive le printemps.
Dépêche-toi, dépêche-toi, ne perds pas de temps. On
arrive au pont pour la pause. Myriam et Philippe dos
inversé croquent la pomme ! Aline offre des
gourmandises pour fêter son anniversaire.
Il faut repartir pour un autre
chemin de croix. « Ça monte encore ! Mais non
Claudette ce n’est qu’une impression ! » Ouf un peu
de plat. Mais demi-tour… chemin sans issue. On
hésite, commence à descendre. Mais ce n’est pas le
bon chemin. Il faut remonter encore ! Jeannot a pris
la carte « mais il est où ce chemin, il faut trouver
le ruisseau des gouttes » Il court il court le
furet, Le furet du bois Mesdames. Il repassera par
là. Devinez s'il est ici le furet du bois joli. »
Ils marchent, ils marchent les 47 randonneurs des 2
Rives Ils sont passés par ici, ils repasseront par
là. Devinez si c’est le bon sentier.
Voilà le ruisseau, on est dans la
bonne direction. Passage à la Cruzille, St Jean
Solyemieux n’est pas loin. … Vive la vie, vive le
vent et vive le printemps. C’est vraiment bohème, Il
ne manque plus qu’un petit air d’accordéon n’est ce
pas Gérard. Quelle aventure la basse cour en rit
encore …. Joyeuses Pâques !

texte Chantal
Photos Chantal - Michel Chantre - Michel Perrier
Mercredi 28 mars 2012
St Jean Soleymieux
Longueur 13 Km
Dénivelé
512m
Où sont les
Pierrot (s) Guy et Jean Marc se demandent certains ?
Rassurez vous ils ne sont pas fâchés ni volatilisés.
Pierrot Bouchet a toujours un problème avec sa
cheville abimée en service commandé en pilotant une
rando et le scanner doit parlé pour donner une
solution, Pierrot Fayasson est handicapé par
intermittence par son genoux et peut vous donner de
ses nouvelles quand il est présent (elles alors
bonnes). Le tendon d'Achille de Guy organise des
manifestations douloureuses et la grogne du
manifestant durera quelques semaines encore. Quand à
Jean Marc c'est toujours un employé du bâtiment
modèle dont le chantier avance ....
Pour la Saint
Gontran, dont tout le monde sait qu'il intervient
pour faciliter les rapprochements et rabibochages,
33 randonneurs ont le bonheur d'être pilotés par Jo,
Henri et René pour une randonnée éclaboussée de
soleil. On voit que le printemps est bien installé
les beaux mollets et bras mignons prennent l'air et
commencent le bronzage dès le départ à bon train
mené une fois de plus par ....... une randonneuse

Les côtes se succèdent pour atteindre 1 100m
d'altitude à travers des paysages de pâturage et de
bois

et la première pose est appréciée.

Près de Fontanol des disciples de Ben-hur ont
abandonné leurs chars explosés dans les courses
tumultueuses à Auchanus en bénissant la Sainte
Vierge d'avoir préservé les pilotes.

Pendant que le gros de la troupe admire le panorama

Jo,
Henri et René se concertent pour la suite et la
marche reprend en longeant de curieux arbres taillé
ou découpé.

En fin la pause pomme, on se disperse dans l'espace
immense pour trouver tronc à son séant.

Ce fut un chemin de croix réellement Montagneux et
le fauteuil dans lequel se reposait le boulanger
témoigne de la difficulté de sa tournée.
Heureusement il est possible de se désaltérer mais à
l'eau.

Ils auraient bien voulu se joindre au groupe pour
profiter de la ballade dans l'immensité du Forez

Parterre de violette offert aux adhérentes par leur
président bien aimé.


Plaque posée en 1964
sur sa maison natale à la mémoire Mario Meunier, né
en 1880 à St Jean Soleymieux. C'était d'abord un
jeune homme ramantique : "Mes premières années,
écrivait-il à un ami, se passèrent dans ces sites
montagneux qui me remplissaient d'admiration, à tel
point qu'il m'arrivait de pleurer quand le soleil du
soir revêtait de splendeur et de sérénité leur
sauvage rudesse, leur âpre solitude".
Soldat dès le début
de la guerre il est fait prisonnier en septembre
1914 à Dreslincourt puis envoyé en 1916 dans un camp
de représailles sur le front russe. Il en a rapporté
les éléments d'une émouvante plaquette publiée en
1919 intitulée "Un camp de représailles FR K III"
Mais il est surtout connu pour avoir
été un grand helléniste, traducteur de Platon, de
Sophocle, de Sappho, de Nonnos, d'Euripide, de
Pythagore, d'Hiéroclès, de Proclus et d'autres
grands de la littérature grecque, traducteur aussi -
on le dit moins - des auteurs latins. Il décéda à 80
ans (Source Marguerite Fournier)
On ne marche pas idiot chez les R2R
comme le dit Dominique.
D'après les photos et les
indications de Dominique et autres trouvailles
Vendredi 23 mars 2012
Margerie
Chantagret Fontvial
Longueur 9 Km
Dénivelé
172 m
en attente d'éléments
Mercredi 21 mars 2012
Margerie
Chantagret le pic de Bussy
Longueur 13 Km
Dénivelé
350 m
Mais oui c'est le
printemps
Certes les
animaux que nous croisons n'ont pas encore quitté
leur tenue d'hiver, mais l'arrivée du printemps
n'est que d'hier et leur mère, très sourcilleuse et
attentive à la santé de ses rejetons n'a pas non
plus mis sa tenue d'été. Alors de quoi je me mêle !


Certes nos randonneurs n'ont pas encore jugé le
temps assez clément pour montrer leurs Molley

Certes les animaux de nos campagnes qui ont sagement
gardé leur tenue bourrue regardent passer avec
étonnement ces marcheurs alors qu'il ne fait pas
encore beau ni chaud

Certes certains ont encore l'espoir de pratiquer des
sports d'hiver et font suivre leur luge

Certes on préfère rester debout pour la pause pomme
et nos guides du jour Jo et René font encore le
point pour savoir si le printemps arrivera avnt la
fin de la marche

Mais les flaques d'eau sont-ells gelées ?
NON, ....................., alors !

L'accrobranche ne se pratique pas l'hiver car le
bois est cassant. Ce banc exotique n'incite-t-il pas
à la bronzette ? Et cette chouette est d'une race
très particulière que l'on ne rencontre jamais en
hiver.

Cette fontaine bac n'est-elle pas printanière ? et
ces fleurettes ne sont-elles pas éclatantes ?

et surtout le sourire de nos deux amies contentes de
leurs retrouvailles n'en est-il pas la meilleure
preuve ...............

C'est le
printemps !
Texte Guy d'après
des éléments de Dominique
Photos Dominique
Vendredi 16 mars 2012
St Héand les
balcons du Forez
Longueur 7,4 Km
Dénivelé
283 m
en attente d'éléments
Mercredi 14 mars 2012
St Héand le
Marthourey
Longueur 12,4 Km
Dénivelé
465 m
31 randonneurs pour
cette marche par une météo très agréable (on
approche du printemps.
Le train est assez rapide dans la
première partie du parcours même si personne ne
souffre car ce n'est pas un chemin de croix

Nous pouvons admirer
au passage les prix obtenus par cet éleveur, mais
une chose m'intrigue : les plaques absentes
sont-elles tombées naturellement de vieillesse ou
ont-elles été retirées pour dopage ?

Que cherche notre ami
Jean Paul ? Peut-être est-ce un druide qui veut
couper du gui pou la randonneuse qui l'encourage en
levant les bras (cherchez bien)

L'absence de
l''arroseur attitré permet de prendre le temps d'une
photo de groupe sur un pont trop petit pour nous
accueillir tous Les randoneurs débordent mais pas le
ruisseau qui n'a pas d'eau.

Pause pomme au mont
Morin à 821 m d'altitude comme en atteste le panneau

Retour tranquille par
les chemins ensoleillés en admirant un tracteur qui
ne sera pas présenté au saon de l'agriculture au
rayon nouveauté mais endurance.

Texte d'après
les indications de Dominique
Photos : Dominique
Mercredi 07 et vendredi 09 mars 2012
Grangent
ancienne voie ferrée du barrage au Pertuiset
Longueur
23,5 Km (16,5Km vendredi) Dénivelé
862 m (578m vendredi)
LA LOIRE
RETROUVEE
Rocher sentinelle, en équilibre
depuis des siècles, je me fonds dans le paysage.
J’ai vu passer les randonneurs des 2 Rives 32
mercredi, 38 vendredi, pour une marche d’une journée
dans les gorges de la Loire. Partis d’Essalois ou de
Chambles, après avoir admiré les Calmadules à
découvert. Passant par Biesse, ils ont descendu les
chemins qui conduisent au pont du Pertuiset.
Inauguré en 1989 sous le nom « Pont du Bicentenaire
de la Révolution ». Il reste dans la mémoire de la
population locale " le Pont du Pertuiset ".
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En amont du pont, on découvre la
digue de la Vigie-Mouette lieu de baignade,
d'apprentissage de la natation avant la construction
des piscines et pratique de l'aviron. Également lieu
d'affrontement à la joute lyonnaise, organisées par
la société « Vigie Mouette » créée en 1903.
Vigoureuse la Loire s'en va insouciante vers
l'océan, sans imaginer que l'homme l'attend au
détour d'une gorge, au pied du château de Grangent.
Encaissé au fond d'une vallée, un barrage, mise en
eau en 1957, dresse comme un obstacle à sa liberté.
Une construction à voûte épaisse en béton qui forme
un réservoir d'une capacité de 57,4 millions de m3
avec une production annuelle de 106 millions de
KWh/h. La superficie du lac est de 365 hectares,
large de 400 m, longueur 21 km, profondeur 50 m. La
concession du barrage à l’EDF prendra fin en 2032.
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La construction du barrage a
entraîné la montée du niveau du fleuve de plusieurs
dizaines de mètres. Un certain nombre d'habitations
se trouvaient dans la zone d'inondation, ce qui a
provoqué l'expropriation de plusieurs familles dès
1954. EDF qui gère le barrage de Grangent a
indemnisé les propriétaires ou distribué de
nouvelles terres de surface égale, relogé les
occupants des maisons dans des appartements
spécialement construits pour eux.
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Pour des questions de sécurité,
les barrages sont vidés tous les 10 ans. Il faut
savoir que la vidange du barrage de Grangent en
1967, a contaminé les eaux de la ville de Blois
située à plus de 400 km à l’aval, et entrainé les
boues à Gien soit à 200 km. Cette pollution a été
effective jusqu’à la confluence de l’Allier, avec
toutes ses conséquences sur la vie aquatique (il a
fallu 10 ans pour qu’elle se reconstitue), puis sur
l’agriculture et le bétail. Il n’y a plus jamais eu
de vidange totale de peur que cette situation ne se
reproduise.
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Le problème des boues toxiques est
récurrent. L’Ondaine a apporté approximativement 20
000 tonnes par an de matières en suspension dans le
barrage. Certaines issues de l’industrie sont
fortement polluées. Elles contiennent du mercure, du
zinc ou du plomb. Selon EDF, la couche de sédiments
au fond du barrage est de l'ordre de 4 millions m3.
A l’heure actuelle, plus d’1 million de m3 de
matériaux pollués sont accumulés. Cependant il n’y a
pas de solution réaliste, techniquement et
économiquement parlant, à leur élimination. « On
décompte 3 500 000 m3 de sédiments, dont 800 000 m3
de sédiments mobilisables: ces sédiments sont des
boues composées de grains de moins d’un micron de
diamètre. Ils sont en quasi suspension dans l’eau et
pourraient facilement être aspirés lors d’une
vidange totale. Cette masse s’est déjà déplacée, du
Pertuiset vers Saint-Victor… De plus, à l’occasion
d’une vidange, il y a des risques d’effondrement des
talus de boue formés le long des berges qui
rejoindraient la masse aspirée. R. Autin Président
de l’AIE Association Information Ecologie »
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Avant d’évoquer la ligne de chemin
de fer Il faut rappeler l’historique du canal du
forez (après la tranchée du Chatelet la ligne
passait au dessus du tunnel du canal). La vallée
abritait bien avant le chemin de fer le canal du
forez. Canal d’irrigation qui serpentait en rive
gauche de la Loire, alors que le chemin de fer
allait être construit essentiellement en rive
droite. Le canal a été construit sous Napoléon III à
partir de 1860, avec un barrage de prise d’eau en
amont de St Victor. Les travaux ont été interrompus
par la guerre de 1870. Une petite centrale hydro
électrique fut mise en service sur le canal en 1892
en face de St Victor. Elle sera détruite avant le
remplissage de Grangent. Les tous derniers travaux
n’ont été achevés qu’en 1966. A ses fonctions
agricoles sont venus s’ajouter des usages
industriels et d’alimentation en eau potable pour
certaines communes. Entre St Victor et Grangent le
canal passe dans deux souterrains. Le premier est
celui du châtelet, le deuxième celui de Chamousset.
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Depuis Janvier 2012, Le plan d'eau
a été abaissé d'une hauteur de 15 mètres,
intégralement fait par turbinage, les vannes de fond
ne seront pas ouvertes. Le barrage sera remonté en
Mai avec l'objectif de retrouver le niveau normal
début juin 2012. Ce qui a permis aux randonneurs de
découvrir les vestiges de la ligne de chemin de fer
de St Just sur Loire à Firminy. Cette ligne a été
construite pour améliorer l’évacuation du charbon de
la vallée de Firminy. Elle fut mise en service en
1885. Suite à son déclin le service voyageur fut
supprimé en 1939 celui des marchandises en 1941. Ce
n’est donc pas la construction du barrage qui a
supprimé cette ligne.
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Derniers wagons en contrebas d’un
pont. Près du tunnel de la Noirie n°2, on aperçoit
d’anciens baraquements de la Société Anonyme du Pont
du Pertuiset qui utilisait les tunnels pour la
culture des champignons de Paris. Cultivés sur des
meules, d’une cinquantaine de centimètres de haut et
autant de large à la base, elles pouvaient soit
longer les parois et s'appuyer sur celles-ci, elles
prenaient alors le nom d'accots, soit être disposées
en rangs parallèles. Depuis la route du barrage on
peut voir les ruines de la tranchée de la chapelle
ainsi que l’entrée du tunnel n°2 côté St Just. Entre
la sortie du tunnel N° 3 de Grangent et le viaduc de
Grand Jean 1882 1883 (orthographe de la pierre
taillée du parapet), de 49 m de long et 26 m de haut
qui enjambe le ruisseau du même nom, la ligne passe
presque à l’aplomb de la chapelle. Un important mur
de soutènement a été construit.
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Mais revenons sur le parcours de
nos randonneurs sur l’ancienne voie ferrée qui
comprenait entre autres 77 ouvrages d’art, 7 viaducs
et 11 souterrains. Après être passés sous le viaduc
du Pertuiset, près du tunnel du Dorier fermé par des
murets, percé par les mineurs, qui coupe le méandre
formant la presqu’île des Echandes, les marcheurs
prennent la direction de la Noirie.
Tunnel et Viaduc de la Noirie n°1,
qui enjambe un ruisseau, le plus court de la ligne
52 m pour 13 m de haut. Pique nique, dégustation
rosé blanc rouge avec modération, suivi de la petite
verveine et eau de feu,vendredi sur le Viaduc de la
Noire, Mercredi près du restaurant Verdier Riffat.
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Pont entre le souterrain des
Révoles (lieu dit aujourd’hui appelé Révotes) et
celui de la Noirie n° 1. Un peu plus loin, on peut
voir l’emplacement de la carrière qui était
embranchée entre le tunnel des Révoles et celui de
la Noirie n° 1.
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Passage au dessus de l’entrée sud
du tunnel des Révoles 143 mètres, muré côté Firminy
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Viaduc N° 2 de la Loire, au fond
on aperçoit le pont de la Joannade. Photo bas à
droite, depuis St Victor on voit au fond le tunnel
des Révoles. Le viaduc faisait 126 m de long pour 25
m de haut. Il a été volontairement cassé avant la
mise en eau du barrage.
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Sortie du village de St Victor sur
Loire, le viaduc N° 1 de la Loire fait passer les
randonneurs moins d’un kilomètre en rive gauche du
fleuve sur la commune de Chambles. Il comporte 6
arches pour une longueur de 168 mètres et 32 mètres
de haut.
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Le passage sous un pont avec une
arche de 11 m 70 marque l’entrée dans la station de
St Victor l’Iseron. La voie ferrée passait sous le
pont. Autrefois, il permettait le passage du chemin
rural de St Etienne à St Victor. Aujourd’hui le pont
sert de mise à l’eau aux bateaux du port. Les restes
des fondations de la gare sont visibles sur la plage
à 100 mètres à l'amont du pont. Le pont de l’Iseron,
sur la rivière du même nom, fait 97 m de long pour
30 m de haut.
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Viaduc du Mousset entrée sud du
tunnel le plus long souterrain de la ligne 434 m, le
souterrain du Mousset côté St Victor, permet à la
ligne d’éviter le contournement de la presqu’île de
Condamine. La tranchée de Condamine mène à l’entrée
du viaduc du Liseron de 97 m de long haut de 30 m.
Vue du Viaduc n° 1 et presqu’île du Chatelet, à
droite on peut apercevoir la chapelle Ste Foy. Cette
tranchée permet d’éviter le long méandre de la Loire
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Une petite visite à la Chapelle
Ste Foy inscrite à l’inventaire des monuments
historiques. Chapelle d’un prieuré elle aussi, son
nom vient de la célèbre abbaye de Sainte-Foy de
Conques dont elle dépendait. Elle se compose d’une
nef unique et rectangulaire. Sa façade occidentale
est ouverte d’un portail encadré de deux colonnes
portant chacune un chapiteau sculpté. Un tympan sans
décor surmonte le portail. Le pont est au dessus de
l’eau après avoir été au dessus de la voie ferrée.
Il relie le village de Chambles à la presqu’île du
Chatelet. Les randonneurs terminent leur périple par
le chemin qui conduit au hameau de la Joannade pour
regagner Chambles.
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Texte Chantal - réf / ouvrages / Amis du rail du
Forez les Cahiers de l’Histoire Ferroviaire
Ligérienne ligne de St Just S/Loire à Firminy et les
barrages de St Victor et Grangent. Un grand
remerciement à son auteur Gérard Vachez pour son
concours. Remerciements aux photographes randonneurs
et à ceux qui m’ont raconté leurs souvenirs
Vendredi 02 mars 2012
St Thomas la
Garde - Vidrieux
Longueur 9,2 Km
Dénivelé
223 m
57 marcheurs pour un jeu de piste,
divisés en 2 groupes 30 et 27. Les randonneurs
attendent le signal du départ. Concertation des
guides pour trouver le premier indice … chemin du
raccourci !

Les groupes prennent un itinéraire
en Sens Inverse. On aperçoit le Pic de St Romain le
Puy, le Prieuré couronne le sommet d'un cône
basaltique de 80 mètres. Un temple païen a du
précéder l’édifice chrétien. Honoré d’Urfé y situe
dans son Astrée un temple dédié à Vénus, déesse de
l’Amour.

Des chemins inaccessibles, mal
entretenus obligent les guides des deux groupes à
rechercher un autre itinéraire. Jusqu’à murmurer à
l’oreille des chevaux pour trouver un chemin avec ou
sans… baignoire. Serait ce un indice pour trouver un
point d’eau ?

Nous sommes sur la bonne piste.
Les groupes arrivent séparément à la chapelle St
Roch qui domine l’étang de Vidrieux à 507 mètres
d'altitude, alimenté par le Béal-Comtal, d'une
longueur de 7 km qui vient de Drutel situé sur la
commune de Verrières en Forez. Propriété de la
famille de Meaux depuis 1803, il aurait été créé au
début du XIIIe siècle : une charte du mois d'avril
1264 rappelle que Guy IV, comte du Forez, l'établit
sur des terrains appartenant à l'hôpital de
Montbrison. Sa réalisation se place entre les années
1239 et 1241. Il est propriété de la commune de
Lézigneux depuis 2001.


Sous un soleil printanier le
paysage se mire dans l’étang. Le photographe à
l’affut attend le passage de deux Grèbes qui
impassibles rident la surface de l’eau
Les groupes de marcheurs se
croisent au Montcel, entrée de l’étang de Vidrieux.
Pour le groupe des 30, il est l’heure de la pause
pomme.

Lézigneux, l´église paroissiale
Notre Dame étant devenue trop petite pour la
population, après l'abandon de projets
d'agrandissement, la nouvelle église sera construite
sur un terrain plus central du bourg libéré par
l´incendie de cinq maisons en 1875. L'architecte
Claudius Jamot est lyonnais. Les travaux sont
confiés à Gabriel Robinet entrepreneur à St Just sur
Loire. La construction est achevée en 1892, sans le
clocher qui sera achevé en 1937. Dans le bourg, une
façade expose les œuvres d’un artiste ferronnier
d’art. A la sortie du village pas de radars mais des
miroirs, captés par nos photographes, ils espionnent
nos guides. SOS GPS les chemins sont devenus des
rues de lotissement. La poussière des sentiers s’est
transformée en goudron !
Après avoir bien suivi tous les
indices panneaux et chemins, nous pensions avoir
trouvé le trésor de notre jeu de piste, Puy Money
une aubaine en temps de crise. Mais bien verrouillé
adieu pièces et lingots. De retour à St Thomas il ne
restait que le chœur de l’église pour se consoler.

Texte : Chantal
Photos : Chantal - Florent - Jacqueline - Jean Marie
- Michel C - Mireille
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