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    RECITS - PHOTOS : Mois d'Avril 2012 ou Retour Historique

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mercredi 04 avril, vendredi 06 avril, mercredi 11 avril, vendredi 13 avril, mercredi 18 avril , vendredi 20 et Mercredi 25 avril


Vendredi 27 avril 2012

Aurec – l’Hermet  Longueurs 7,4 Km  Dénivelés 216 m

2ème tour de l’Hermet pour nos chefs de file qui revoient la marche à suivre avant le départ, accompagnés de 32 marcheurs, pour télé réalité « marche et bavardage en pleine campagne ». Temps de passage dénivelé 216 m pour cette ultime étape d’avril. Le Budget de campagne étant restreint, le producteur météo n’ayant reçu qu’un échantillon de soleil « climat balnéaire » inadapté aux lieux champêtres, la campagne s’est contentée d’un ciel gris bleu se reflétant dans le miroir des flaques.

En toile de fond, le chef de plateau propose « marche en milieu rural effet cinématographique, impressionniste ou réalité de terrain ». Habitués au tout terrain, ne marchant pas au son de cloche de Mayol (les randonneurs du 1er tour avaient d’ailleurs constaté l’usure de corde de la cloche) mais plutôt au coup de sifflet de la caporale Chef Jacqueline, 100% des présents ont unanimement voté pour la dernière proposition.

Michel responsable de la Communication R2R assisté d’Henry Président de Généalogie de la Loire, des Guides Florent et Pierrot qui faisait son grand retour, après concertation ont bien voulu se charger du sondage audimat auprès de la population locale. Face au refus et à la passivité de cette dernière qui leur à parfois carrément tourné le dos, restant à 0% de participation, les sondeurs n’ont pas poussé davantage leurs investigations.

Entrainés par les féministes, suivies de prêt par les leaders, les marcheurs ont continué en direction du Plat de Mayol. Ils ont pu constater l’abandon du patrimoine local ainsi que la raréfaction du bleuet.

Une pause a été proposée à mi parcours par la régie de production pour une dégustation foie gras local et eau de source tirée au puits. Ce dernier étant cadenassé, les randonneurs ont préféré leur traditionnelle pause pomme.

Le Président du groupe sac à dos, s’est exercé au lancé de bâton sous le regard inquiet de Michel guide de cette randonnée, soucieux de sa performance.

En fin de parcours le groupe a noté la désertification de la campagne au profit de la ville d’Aurec 5500 habitants avec son nouveau et ancien pont enjambant la Loire. Au Moyen Âge, le seigneur d'Aurec devient Comte d'Auvergne et fait bâtir un château secondaire en Italie. Citons certaines personnalités liées à cette commune : Félix de Chazournes écrivain né à Aurec en 1887, Louis Mandrin caché dans les grottes portant son nom en remontant les gorges de la Semène.

Sous le regard de la presse,  « Marche et bavardage » prenant son rythme de Croisières a terminé, en fonction du dénivelé imparti,  par une remontée à 8 % bien négociée par tous les participants. Dernière image de « Marche et bavardage en pleine campagne » le plat de Mourier.

Texte Chantal              Photos Chantal – Noelie Jourjon

 

 


Vendredi 20 et Mercredi 25 avril 2012

 Courreau, Moulin des Massons  Longueurs 7,4 Km V 10,2 Km M Dénivelés 241 m V  350m M

20 avril le printemps en hiver une nouvelle saison 2 en 1, 7° sur le parking de Courreau, une bonne hauteur de neige. 27 marcheurs bien emmitouflés pour une randonnée de 28 doigts 7 kms (Pierrot) avant le pique nique et la visite du moulin des Massons.

Passage à St Bonnet le Courreau, les marcheurs dévalisent la boulangerie. Les croix du village ont une histoire, sur la place du Plâtre la croix en fer (XIXe siècle) repose sur un socle (fin du XVe siècle) de granit pyramidal à deux étages, le premier ajouré de petites arcades, le second garnit d'une double accolade. Il se dit du fait de la grande ressemblance entre la base de la croix et celle de la tour Eiffel, que la croix aurait servie de modèle à Mr Gustave Eiffel pour la construction de sa célèbre tour (Mr Eiffel était un ami de Mr Lépine et serait passé par Saint Bonnet pour rendre visite à ce dernier en résidence à Sauvain). Toujours au bourg, en face de la porte de l'église, la grande croix monolithe du milieu du XIVe siècle en granit est refaite en son sommet. Les quatre faces du dé sont ornées de quatre écussons portant les initiales (MS-GS-GP-AP) représentant un groupe de famille.

La Pra une courte halte pour s’orienter et s’en aller, entre les giboulées, sur les hauteurs à plus de 1140 m d’altitude

22 randonneurs le mercredi pour traverser un bois de pins bouligués, torturés et/ou envoûtés, mais dans ce maquis d'indicateur le choix est vite fait : aujourd'hui randonnéée culturelle.

Près de Saint-Bonnet-le-Courreau, un petit coin perdu très loin de la ville, une route sauvage sous un ciel tranquille une petite entrée au bout du chemin voici le Moulin des Massons au bord du Vivezy dont la première trace remonte à 1248, est l'un des derniers moulins à huile entraîné par l'eau. Encore en activité aujourd'hui, il produit de l'huile de colza grillé, de l'huile de noix et huile de noisette.

Une joyeuse assemblée pique nique dans la salle d’accueil. Le Papi Pierrot a pris sa bavette, son peigne fourchette, sans oublier son petit fortifiant. Mais ne vous fiez pas aux apparences. Le papé qui est aussi notre guide est plutôt fringant, c’est nous qui soufflons dans les montées. Toujours d’attaque, il ne manque pas de nous éclabousser au passage de bâcha.

Un moment de réconfort après 13 km de randonnée sous des rafales de vent à faire s'envoler les ailes des "moulins de massons" et avant la visite on découvre le premier métier de Michel (à confirmer cependant).

Avant de commencer la visite, notre guide Jeanine petite fille de Philomène ancienne propriétaire du moulin, nous raconte avec humour que sa grand-mère qui conduisait un autocar avait su garder son sang froid alors que les freins ne répondaient plus.

Le mercredi un public attentif pour boire le discours bien huilé de Jeanine la petite fille de Philomène

Aujourd’hui on broie 15 kg de noix pour un particulier (il faut environ 2kg de noix pour 1 L d’huile).les noix sont versées dans le pétrin. Les meules qui pèsent de 300 à 600 kg sont fixes, c'est le fond (le sol) qui tourne. Le bras de la meule égalise, répartit et ramène les noix vers le centre. Très vite on constate que la meule est imprégnée d’huile. Les noix écrasées forment en pâte compacte.

Les poulies, les courroies, les engrenages et la meule s’animent au rythme de l’eau. La turbine ou rouet situé sous le plancher du moulin actionne par l'intermédiaire de poulies et de courroies l'ensemble des machines. Une trappe surmontée d’un miroir permet de voir et de réguler la turbine. Une fois la pâte obtenue, il faut évaporer l'humidité que contient le produit. C’est par la chaleur que s'effectue l'évaporation. La pâte est remuée dans des casseroles, bacholes en patois. Lorsque la préparation est prête, on va pouvoir la presser afin d'obtenir l'huile

On remplit le bac de la presse qui monte à 200 bars afin d'en extraire l'huile, au fond est mis un scourtin (tapis en paille, en rafia tissé très serré) qui sert de filtre. S'exerce alors une pression hydraulique. Il faut environ 30 minutes pour que toute l'huile contenue dans cette pâte s'écoule par la gargouille jusqu'au récipient pour la collecter. Une fois recueillie, elle est mise en cuve, on la laisse reposer c'est la décantation. La pression terminée, il reste le résidu sec appelé tourteau. Ce bloc très dur va être réduit en poudre et ensuite utilisé comme complément alimentaire pour le bétail.

Le moulin produit une petite alimentation en courant 4 kW. Le Beal Comtal qui alimente le Vivezy à St Bonnet le Courreau est un canal de dérivation, il redirige l’eau de la rivière vers le moulin avec une chute de 13,5 mètres, la turbine entraîne l'alternateur qui fournit l'électricité à l'ensemble du hameau (Benoît Fourneyron né à St Etienne en 1802 inventeur et industriel français est associée à l'invention de la turbine hydraulique et de la conduite forcée). Autre activité annexe la scierie où nous avons assisté au sciage des grumes. Cette dernière est également animée par la force motrice de l'eau. La visite terminée nous avons dégusté avec gourmandise les produits locaux de la boutique et apprécié cette très bonne journée.

        Texte Chantal G. complété pour le mercredi des indications de Dominique Photos : J. Bachelard -  Dominique C. - Jacqueline Cros  - D. Fayard  - Chantal G - Noelie  Jourjon

 


Mercredi 18 avril 2012

Aurec L'Hermet  Longueur 12,3 Km  Dénivelé 474 m

Pour ce premier tour des vacances scolaire on note une forte participation des guides : 3 (Alain, Henri, Jo) et une faible participation des adhérents 16 (hors guides) soit 1 guide pour 5 (on ne compte pas le président). Temps mitigé, vent du nord frais sur les hauteurs, nuageux à couvert (chapeau le temps) avec 4 gouttes de pluie au départ et 2 gouttes à l'arrivée ( c'est Dominique qui a compté) soit une baisse de 50%.

Départ de la plage d'Aurec entre les deux tours ponts et tout de suite le côté culturel de la randonnée prend le dessus avec la traversée d'un jardin musée  et passage devant une sculpture originale ( art baroque %, pompier % ou cucu % selon les sondages sur un échantillon de zéro).

Au pays d'Henri et Simone (candidats terroir) les sondages indiquent une forte montée dont le pourcentage réel est 4% près selon l'opinion des mollets de nos électeurs randonneurs. C'est long la campagne .... car cela dure jusqu'au plat du Mourier à 676 voix mètres contre 422 à Aurec. Et l'on voit que les chevaux ont déserté leur isoloir abri. Ils sont en R.T.T. et en profite pour se carapater.

Un peu plus loin, on en trouve deux qui sont effectivement en RTT ( Repas Tout Terrain comme tout le monde le sait)

La campagne est semée de baignoires (pour les candidats qui veulent prendre un bouillon) et certains (enfin 2 surtout : Do et Jo) renoue avec la tradition de l'arrosage (non pas les canons mais l'aspersion). Après cette petite pose, la troupe s'en va continuant dans la campagne en admirant le beau panorama

Passage au lieu dit les 4 vents (est-ce que certains voudraient nous faire croire que nos guides sont des girouettes ?) et une habile réparation grâce à une cale sculptée dans la pierre nos randonneurs prennent la direction de Mayol en poussant la chansonnette  de Félix (viens poupoule). Dis Dominique le paysage ne te rappelle-t-il pas un peu l'Auvergne ?

Un peu plus loin des vaches s'ennuient et l'une d'entre elle voudrait jouer au 421 avec Dominique mais elle n'en a qu'un ................ D   comme lui.

Tiens encore un cheval en RTT .........................     Repas Tout Terreux

Après la pause pomme, poire, banane, abricot, ........  on reprend le chemin avec un passage à côté de Mayol qui n'est la patrie ni de Félix le chanteur ni de son frère Charles son éditeur de musique, pas même celle de Jacques le plongeur (non il n'est pas dans la restauration). Les abords paraissent en ruine et de grâce monsieur le sonneur ne tirez pas trop fort sur la corde car la réparation sur la roue et l'état de la corde laisse présager un accident.

Sur le chemin du retour Andrée essaye de jouer à la mare ... elle et il faut courber l'échine pour continuer la randonnée

Claudie salue ses animaux préférés ?  Après un coup d'œil sur Aurec ses ponts et la Loire, les randonneurs plongent sur le chemin qui descend vers la vallée. En contrebas l'œil aguerri du photographe a repéré une construction mais à quoi sert-elle ? Cabane d'affût de pêcheurs de truite(s), habitat lacustre, pont couvert ? Pas le temps de faire une enquête car il faut suivre le train imposé par les guides.

Encore une rando sans accident il est vrai que pour la gente canine nous étions prévenu car chacun lit couramment l'espagnol.

Pour finir en beauté et confirmer que nous ne marchons pas idiot voici le jeu du CAVE CANEM traduit en plusieurs langues à deviner. Pour vous aider la liste des langues utilisées est à côté et pour les rares qui ne les trouveraient pas toutes la solution est en-dessous.

 langues utilisées

 

Solution :

 

Texte : Guy à partir des éléments donnés de Dominique            Photos : Dominique


Vendredi 13 avril 2012

Sorbiers le Lapin Longueur 9,1 Km  Dénivelé 297 m

Vendredi 13 … 33 randonneurs sont partis sur la piste du Lapin emmenés par La Caporale Chef Jacqueline, reconnaissable à son gilet blanc pare-vent. Objectif retrouver le Lapin Porte Bonheur avant la fin de l’après midi. Sortie de Sorbiers, le ciel gris sur les monts du Pilat ne décourage pas les marcheurs d’autant que Camille qui accompagne Renée renforce la troupe. Halte au croisement, coup de sifflet de la caporale Chef, trouver la balise du lapin. Coopératif un cheval indique la direction de Gontran.

Dans la bonne direction poussant sur leur bâton, les randonneurs attaquent leur première montée tandis que Camille marche tranquillement les mains dans les poches. Une belle vue sur la vallée, le ciel s’est légèrement éclairci.

Une courte halte à Crêt Magat 742 m, inquiets les Chefs s’interrogent : sur quel chemin est passé le Lapin Porte Bonheur ? Certains marcheurs reprennent des forces. Qu’y a-t-il dans ces gobelets ? Lors de mission spéciale toute boisson prohibée est interdite… attention contrôle dopage à l’arrivée !

Albuzy les marcheurs ont retrouvé la trace du Lapin. Serait-il caché dans ce manoir ? Dans ce lieu champêtre, Chantal la Rédactrice ne peut résister au plaisir de l’escarpolette ou plutôt d’un tour de balançoire. Plus bucolique Michèle cueille des coucous.

Les chefs de file s’impatientent le lapin n’est pas là. Direction Bouterieux, le ciel se couvre une giboulée arrive. La Caporale Chef prudente prend son manteau noir de commando avec tuba incorporé. Michel et Dominique sceptiques se demandent si ce fameux Lapin existe. Rappel à l’ordre de la Caporale Chef, pas question de douter, coute que coute on retrouvera se satané Lapin.

Pause pomme, Michèle continue sa cueillette. La Caporale Chef nous raconte une anecdote : Les Montbrisonnais sont qualifiés d'Anes depuis plusieurs siècles. Il le devrait à la visite de François 1er à Montbrison en 1536. Le bailli du Forez s'emberlificotant dans un discours de bienvenue trop long, un âne l'aurait coupé de son braiment "le roi François, gaillard et bon apôtre" leur aurait dit : "Messieurs, parlez l'un après l'autre.". Autres suppositions : les foires renommées qui se tenaient dans la ville où l'on vendait des ânes ou encore - paraît-il - le caractère doux et patient des Montbrisonnais (Forez Histoire Louis-Pierre Gras secrétaire et archiviste de la Diana)

On demanda donc à l’âne s’il avait vu le Lapin Porte Bonheur ? Ayant gardé une mémoire ancestrale celui-ci n’émit aucun son. On ne pu questionner l’assemblée du poulailler, l’oratrice sur son perchoir ne voulant pas être dérangée. Dans la métairie le bétail resta impassible.

Montant en direction du vieil Albuzy, les randonneurs reprirent leur recherche. A La Fayolle ils repérèrent la trace du Lapin. Passèrent la Croix Rouge et se retrouvèrent aux prairies qui les ramenaient à Sorbiers. D’un coup de sifflet la Caporale Chef remotiva sa troupe. Mais malin, le Perlin Pinpin avait bien baladé les marcheurs. Il s'était tranquillement posé dans le parc de Sorbiers ne voulant pas finir en patte de Lapin Porte Bonheur.

Texte : Chantal                   Photos : Chantal - Dominique - Jacqueline - Noelie


Mercredi 11 avril 2012

Sorbiers l'Ecureuil Longueur 10,5 Km  Dénivelé 369 m

Température et temps agréables pour les 22 randonneurs au départ de cette marche dite de l'Ecureuil.

Pour pallier à l'absence des guides habituels (blessés ou en vacances) Dominique a recruté un nouveau guide habile en menuiserie, il s'agit bien entendu d'Alain Forest qui assiste Henry ce jour là.

Au départ de Sorbiers un magnifique panneau, labélisé par la F.F.R., indique les circuits de randonnée.

On y voit un chevreuil, un lapin, un personnage de Mieux Vivre à Sorbier.

On sait que l'on empruntera le GR7, mais où est l' ECUREUIL ?

Tant pis on démarre avec les indications du tracé fournit par la commission rando, ce sont des pros eux.

 

 

 

Le premier chemin emprunté s'avère barré ! Ce n'est pas indiqué sur carto-explorer et même nos traceurs peuvent se faire piéger. On fait demi-tour mais cela a permis aux passages d'admirer ce magnifique et curieux pigeonnier à l'aller puis au retour, de face et de dos . Cherchons l'écureuil, il nous guidera surement.

Sur un panneau indicateur très discret notre écureuil semble indiquer la direction d'une impasse fleurie. Tant pis continuons, mais attention de ne pas boire n'importe où car les abreuvoirs semblent piégés. Pour quel animal sont-ils étudiés ?

Cette fois c'est sur c'est par là, le bonhomme de MVS confirme les indications de l'écureuil et le renard mééfiant semble décidé à suivre. Allons d'un bon pas sur les chemins de Sorbiers.

Résitant à l'appel d'une charmante piscine écologique nos randonneurs continuent de descendre sur le chemin. A la Charbonnière, veuve sans mineur ni bougnat, des petits groupes se réunissent et murmurent : où est passé l'écureuil ?

Peut-être a-t-il élu domicile à La Reygnière dans le tronc évidé de cet arbre en fleurs

En suivant les indications qu'il nous laisse, on continue à le chercher, sous les primevères dans une caravane en camping sauvage. On se renseigne "Pardon messieurs avez-vous l'écureuil ? ". "Qui êtes vous pour nous déranger avec vos demandes incongrues. Regardez dans la glace vous voyez regarder derrière vous, ce n'est pas la bonne solution. Allez de l'avant"

Alors on reprend le chemin à la recherche de l'écureuil.  A le Puyt, c'est à dire ici, voila peut-être un indice du passage de l'écureuil une planche rongée avec art est sensée indication la direction, mais difficile  de savoir laquelle est la bonne.

Au Vieil Albuzy les premières gouttes jouent à faire des ronds dans l'eau. ite on se met à l'abri en riant sous cape et après quelques décamètres de montée on fait quand même la pause pomme en cherchant à apercevoir l'écureuil dans les arbres en vain. Les éclaircies reviennent et l'on reprend notre quête.

Et l'on monte encore comme notre moral avec le soleil revenu. Non ce sont pas des écureuils mutants mais peut-être des Salers : il paraît qu'elles étaient noires à l'origine, mais ça aussi reste un mystère. Tiens chemin des nèfliers est-ce que cela nous indique le domicile de l'écureuil ou est-ce une fausse indication qui compte pour des .................nèfles !

A la fin de notre ballade toujours pas d'écureuil en vue. Heureusement pour la notre nous avons pu admirer le panorama.

 

Texte : Guy sur une idée de Dominique                                     Photos : Dominique


Vendredi 06 avril 2012

Semène-Aurec Le sentier des poètes Longueur 9,1 Km  Dénivelé 322 m

Semène le ciel est gris, la Loire a retrouvé son lit. Les randonneurs s’en vont sur le sentier des poètes. « Le printemps peint en vert le serpent des rivières, le champ, l’herbe des blés, le bourgeon et le pré » (extrait 4 saisons J. Bouchet)

Sur la Semène un canard se laisse tranquillement glisser. Les randonneurs montent des escaliers sans de douter qu’il va falloir beaucoup grimper.

Pierre et Paulette relisent leur carte. Pas de doute, nous sommes bien rue du Pré St Martin la signalétique des bois s’urbanise !

Arrivée au point sublime, la Semène serpente dans la vallée, le rocher d’escalade, la tour d’Oriol souvenirs de jeunesse pour Pierrot.

Une averse, capes et parapluie sortent des sacs. Les randonneurs cheminent vers Oriol. « L'orage crie au scandale et se couvre, Le ciel en profite et décrète le pastel comme norme. L'un et l'autre sont en danger. Les couleurs jaillissent de derrière les nuages, de l'indigo au vert en passant par l'orangé. Et d'un coup de vent, chassent définitivement l'orage. Le ciel est à nouveau dégagé, Les couleurs fantômes ont disparu comme dans un mirage » (extrait la chasse à l’orage C. Suquet).

Le Sauze, Oriol les lieux ont fait barrage à la vie citadine. Ici on vit dans un bric à brac. Roulez au pas, la vie s’écoule tranquille

Après la montée quelques instants de répit, pause anniversaire pour Jeanne. Pause pomme pour Renée, son beau chapeau rouge a chassé la pluie.

Sur le chemin du retour, des vaches Highlands nous offrent une galerie de portraits. Elles se reconnaissent par leurs cornes pointues et surtout par leurs poils très longs. De couleur rousse ou brune les vaches des Highlands pèsent environ 550 kilos elles sont habituées aux prairies pauvres, exposées à des climats hostiles. Pose Tops Model Tendance couleur, coupes de printemps - été avec ou sans frange.

Les marcheurs redescendent vers Aurec. Sur les conseils de Claire qui est dans son fief, les groupes se séparent chemin le plus court par la route, l’autre par le bord de Loire. « Au bras de la Semène le pont gris s’arc boute, sanglote à mille gouttes pour les yeux de Chimène. Il lui prête sa voûte dans un dernier virage, les vagues à la nage roucoulent sur leur route ». (Extrait Mon Pays J. Bouchet)

Un dernier clin d’œil pour une belle randonnée sur le sentier des poètes. « Un petit rat de la campagne au bord d’un bois trouva compagne et déclara « souris, souris moi » (On se rencontre, rat. J. Bouchet) bientôt sur d’autres chemins.

Texte Chantal               Photos :  J. Bachelard -Chantal - M.Perrier - M.Peyron

 

 


Mercredi 04 avril 2012

Semène-Aurec Le sentier des poètes Longueur 10,1 Km  Dénivelé 341 m

Pour Saint Isidore la méchante météo fait que cet après-midi le randonneur dort

 


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