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    RECITS - PHOTOS : Mois de Mai 2012 ou Retour Historique

mercredi 02 mai , vendredi 04 mai , mercredi 09 mai , vendredi 11 mai , mercredi 16 mai , vendredi 18 mai , mercredi 23 mai , vendredi 25 mai , mercredi 30 mai


Mercredi 30 mai 2012

Marcoux château de Gouttelas et château Sainte Anne Longueur 12,8 Km  Dénivelé 477 m

Enfin chaleur et soleil sont au rendez-vous de cette marche.

Qui a dit que le mercredi on marche vite, on ne fait pas de pause, ...? C'était sans compter qu'elles sont bien tentantes ces superbes cerises qui nous font de l'œil au détour du chemin. Nos épicuriennes des 2 rives apprécie ce grappillage presque autorisé puisqu'elles dépassent dans le domaine public. Mais où sont les hommes ? ................ ils font le guet.

Arrivée au château de Goutelas (non pas la cerise) c'est doublement une demeure renaissance. Ancienne maison forte datant du moyen âge, propriété des Ecotay puis des Bec de Goutelas  c'est au 16ème siècle que Jean Papon, lieutenant général au baillage de Forez, maître des requêtes de Catherine de Médicis, la transforme  en une demeure Renaissance dont le plan en H est le témoignage de la culture humaniste de son créateur.

Il fut la propriété de diverses familles jusqu'a son acquisition en 1860 par un soyeux lyonnais qui fit de mauvaises affaires et fut obligé de vendre par lot le domaine de Goutelas en 1920. Le lot de 3 hectares comprenant le château est acquis par des agriculteurs. Laissé à l'abandon il doit sa 2ème renaissance à Jean Bouchet qui a convaincu le propriétaire de l'époque Noël Durand en 1960. Aujourd'hui c'et un centre de séminaire et manifestations familiales et culturelles.

 

La marche se poursuit sur les côtes de Marcoux en direction de Marcilly le châtel

 

Deuxième étape importante de la journée le château Sainte Anne à Marcilly le Châtel. Cité dès 1010 c'est une citadelle tenue par les comtes du Forez. Ce château a connu bien des vicissitudes au fil des siècles déjà presqu'en ruine en 1667 et en 1872 il fait l'objet d'une restauration, reconstruction très critiquée et inachevée à la mort du propriétaire d'alors Jean Claude Marie de Sauzéa dit Hyppolite riche Stéphanois et original philanthrope. Depuis  les murailles du château Sainte-Anne sont devenues un théâtre parfait pour l'évolution des rapaces de la "Volerie du Forez".

Ce n'est pas très guerrier, mais qui n'a pas rêvé de garder une âme d'enfant

Après ce bain de jouvence  tout le monde prend le chemin du retour.

Photos Pierre Bouchet                 Texte : Guy


Vendredi 25 mai 2012

Champdieu  la madone, Longueur 8 Km  Dénivelé 230 m

Champdieu mon joli village possède un riche passé. Le Vivezy qui le traverse courre joyeusement sur les cailloux. En l'an 980 sous le règne de Conrad le Pacifique, un groupe de moines bénédictins dont je faisais partie, venus de l'abbaye de Manglieu en Auvergne s’installe à Champdieu à la suite d’une donation pieuse. Le nombre de moines varie au fil des siècles jusqu’à 12. Plus tard, Champdieu situé sur la route de Cluny deviendra une halte appréciée par les pèlerins se rendant à Saint Jacques de Compostelle.

A la sortie du village vous remarquerez un abri tuilé en bois qui servait à immobiliser les bêtes devant être ferrées. Il allait de paire avec la forge du maréchal-ferrant, située de l’autre côté de la rue. La maréchalerie est présente à Champdieu depuis le XVIème siècle.

A la belle saison de nombreux randonneurs traversent le village. Mais attention Malheureux résistez à la tentation rue des caves ! Avant de déguster le jus de la treille, prenez donc le chemin de la Madone qui longe les vignes, vous y apercevrez un pigeonnier du XIXème siècle fort bien restauré. Le village a un fort passé viticole. Les pigeonniers étaient alors importants pour obtenir de la colombine utilisée pour la culture de la vigne. L’activité viticole a fortement baissé suite à la crise du phylloxéra à la fin du XIXème siècle.

Certes la montée au pic basaltique du Purchon est rude sous la chaleur, mais arrivés au sommet, la Madone vous offre une vue magnifique sur Champdieu et son prieuré. Cette statue monumentale de la Vierge a été érigée le 8 septembre 1875 par un collectif de vignerons foréziens par acte de piété afin de protéger leurs vignes du phylloxéra

 

Sur le site rocailleux pousse la rarissime Gagée de Bohème voisine des petites tulipes. Elle fleurit tôt dans la saison. A proximité du chemin de la garde, une loge de vigne du XIXème siècle a été restaurée par la commune. Les loges sont de petites constructions, en pierres ou en pisé, servant au stockage des outils et parfois à l’hébergement des vignerons venant effectuer le travail de la vigne. Le soleil tape fort, ça se corse, l’allure ralentit. La pause plutôt banane est la bienvenue. Jo mendie… les pelures pour engrais rosifère, que nenni, connaissant la recette on les garde !

On passe la passerelle, on coupe à travers champ pour emprunter le chemin des éffossés qui tient son nom des larges douves cernant le village qui devaient être mises en eau. La structure de muraille est appelée vingtain, succession d’arches soutenant le chemin de ronde

Les randonneurs arrivent par la rue de l’hospice en passant devant la résidence Pierre de la bâtie aujourd’hui maison de retraite. La Résidence est un ancien hôpital de charité fondé à la fin du XVème siècle par le prieur Eponyme. Il accueillait une quinzaine de pauvres et indigents des paroisses de Champdieu et d’Essertines-en-Châtelneuf. Ne sont conservés que l’ouverture ogivale du portail et le puits à margelle monolithe.

Arrivés sur la place de l’église, face à vous, se trouve la porte d’entrée médiévale du bourg dite « Porte de Bise ». Seule porte d’entrée encore conservée de l’ancien bourg médiéval, fortifié à l’occasion de la guerre de 100 ans. Vous voilà dans l’enceinte de mon prieuré. Une église et des bâtiments conventuels parfaitement conservés.

Les travaux débutent au XIème siècle par la partie orientale de l’église. À gauche du chapiteau, une petite sirène bifide montre la présence de deux courants d'eau souterrains. Tout autour du bâtiment, bien visibles sur la façade sud, les éclatoirs nous prouvent que le lieu dégage de fortes énergies. La première construction, celle de la crypte, est de cette époque, les reliques de Saint Domnin guérissent les troubles locomoteurs. Les trois ailes des bâtiments monastiques sont également mises en place autour du cloître. On estime que le prieuré fut achevé au XIIIème siècle. Dans le cas particulier de Champdieu, le prieur, seigneur ecclésiastique est également seigneur laïc. Il jouit ainsi de tous les privilèges et devoirs de ce double statut. Mais Je vous quitte, j’entends des rires, serait ce des dames patronnesses assises sur la margelle de notre puits.

Texte Chantal    Photos Chantal - Jacqueline - Mireille


Mercredi 23 mai 2012

Champdieu,  la madone, la Fouillouse Longueur 11,5 Km  Dénivelé 370 m

Le départ est donné sous un ciel chargé, laiteux. On se croit parti pour un tour complet de Champdieu, mais les traceurs on prévu un boucle plus longue quoique avec un dénivelé très raisonnable. Au passage on admire un abribus nouveau modèle

La traversée des vignes nous rappelle que le Forez est une région viticole. Outre la vue sur la plaine on a pu admirer une loge encore en service e très bien entretenue. La loge forézienne est un bâtiment, généralement à deux niveaux qui sert à remiser du matériel et abrite le vigneron quand la pluie l'interrompt dans le travail de sa vigne. Il est situé près d'un point d'eau (un puits, un bassin de récupération ou une "boutasse") pour faire le plein d'eau au moment des traitements de la vigne.

Un petit crochet pour admirer sur le mont Purchon (affleurement basaltique culminant à 515 m) la madone en fonte qui mesure 3,3 m de hauteur, a été coulée par la fonderie F.-Villard et Tournier, de Lyon et installée en 1875. En ouvrant les bras vers le village elle semble dire voyez comme Champdieu est belle et ses habitants courageux.

Le groupe reprend la marche en direction du Puy de Griot (mont basaltique 668m). Mais qu'est-ce qu'un griot ? Le dictionnaire le définit comme un  "Poète musicien originaire d'Afrique noire".  Ce n'est sans doute pas l'origine du nom de notre puy car l'histoire n'a pas gardé la trace d'un conteur africain dans le Forez. Alors l'origine du nom de famille Griot peut-elle nous éclairer ? Le site généalogie.com propose l'origine suivante :"issu d'un nom de baptême griot est un nom de famille, il représente une variation de gruau, dérivé de grioteux, c'est-a-dire riche en gruau, grain moulu grossièrement, surnom de meunier -peut aussi représenter la forme masculine de griotte cerise aigre, a du designer le possesseur d'une cerisaie." Les Griot sont environ 960 en France dont 210 dans la Loire, c'est un nom rare. Tout ça nous éclaire un peu mais ne nous permet pas de trancher avec certitude. Alors si des érudits foréziens ont une bonne explication envoyez la moi .

Une pause pomme au pied de la croix du puy de Griot, ils tous l'air préoccupé mais je ne pense pas que ce soit par l'origine du nom du puy.

La fin du circuit a été parcouru à vive allure puisqu'essentiellement en descente et aussi parce que nos randonneurs étaient alléchés par l'odeur du pâté préparé par Jean Paul qui ne perd pas la main. Merci à lui qui nous régale régulièrement.

Photos : Pierre Bouchet   Texte Guy


Vendredi 18 mai 2012

Le saut du Gier Longueur 6,3 Km  Dénivelé 386 m

Départ La croix du planil un paysage verdoyant à couper le souffle

Attention les filles du souffle il va vous en falloir ! Suivez les guides, Florent et les 2 Michel pour 15 randonneurs, 7 femmes 8 hommes, un de trop...manque de parité. Mais on ne va pas se laisser faire. On ira à notre rythme un point c’est tout.

Ça grimpe, ne vous inquiétez pas on tiendra le coup et avec le sourire.

Un homme de trop …mais comment s’en séparer face à tant d’attention. On les aime bien nos « Saint Bernard » n’est ce pas Josette !

Il nous en aura fallu des pas dans les chirats et du souffle pour arriver au saut du Gier à 991 m d’altitude, une pause pomme dans un paysage magnifique. Le saut du Gier en contrebas de la Ferme de la Jasserie où il prend sa source forme une cascade à proximité d'un grand chirat. Mince filet d'eau en été, à l'automne et au printemps, il forme une cascade et une curiosité pour les marcheurs rejoignant la scie du Bosc à la Jasserie.

Chirat (chirons dans certaines régions) nom local donné aux coulées de blocs rocheux qui recouvrent les versants sous formes d’éboulis sont également appelés pierriers. Ils sont assez rares et caractéristiques des versants nord au-dessus de 900m du massif du Pilat et des massifs de la bordure Est du Massif central. Des formations similaires existent dans les Appalaches. Formés lors des dernières glaciations du quaternaire, entre -100 000 et -10 000 ans, les chirats sont dus à l'éclatement de la roche sous l'effet du froid. Les blocs ont ensuite été transportés sur la pente par les glaciers. Leur forme anguleuse et la taille importante des blocs sont dues à la pauvreté en mica du granite formant les roches. Pour info en montagne, les petits monticules formés par les pierres déposées par les marcheurs sont des cairns.

Retour par Roche Noire, ils habitaient un rude coin de campagne, le temps a conservé leurs traces. Aujourd’hui, la vie continue ailleurs, paisiblement sur le plateau

Entre collines et vallons Dame nature joue une symphonie en vert

Un retour joyeux, les randonneurs du vendredi sont des chahuteurs qui pourraient parfois accélérer le rythme… Hélène et Gisèle ont cueilli en chantant « un bouquet de violettes cueillons cueillons ces fleurettes » et Chantal ne s’est arrêtée de photographier que sous la torture ! L’avion girouette prêt au décollage les attendaient, mais au dernier moment, un coup de vent lui aurait peut être fait changer de direction. Elles ont préféré rejoindre le groupe pour remonter ensemble au Planil.

Texte Chantal                   Photos Chantal - Florent - Michel Chantre - Michel Perrier


Mercredi 16 mai 2012

Le saut du Gier Longueur 9,1 Km  Dénivelé 552 m

en attente d'éléments pour ce pan de côte

 


Vendredi 11 mai 2012

Firminy - Chazeau Longueur 7,3 Km  Dénivelé 292 m

Chazeau le soleil darde ses rayons, un pont de l’ombre. Le ruisseau de Maury on sort les gourdes, une gorgée avant de grimper.

Un beau sentier dans les bois, un peu d’ombre. Trop chaud, le souffle court on se reprend pour grimper encore.

Une belle vue sur Firminy et les tours de Charles-Édouard Jeanneret-Gris plus connu sous le pseudonyme de Le Corbusier architecte, urbaniste, décorateur, peintre, sculpteur, publiciste et homme de lettres, suisse de naissance .C'est l'un des principaux représentants du mouvement moderne. Il est connu pour être l'inventeur de « l'unité d'habitation », concept sur lequel il a commencé à travailler dans les années 1920. « L’unité d’habitation de grandeur conforme » (nom donné par Le Corbusier) ne sera construite qu'au moment de la reconstruction après la Seconde Guerre mondiale, en cinq exemplaires tous différents, notamment à Firminy. Sa conception envisage dans un même bâtiment tous les équipements collectifs nécessaires à la vie : garderie, laverie, piscine, école, commerces, bibliothèque, lieux de rencontre.

La Fouillarat les marcheurs avancent vaillamment, contournant les obstacles, sous cette chaleur qui plombe les jambes.

Des chevaux recherchent l’ombre, en attendant d’être attelés à la charrette pour débarder les rondins de bois qui encombrent le chemin.

« Ah ! Mille flammes, un feu, la lumière, une ombre ! Le soleil me suit » (P. Eluard) Ouf le ruisseau de Combobert tout le monde à l’eau. On s’asperge, merci Dominique, on se rafraichit, on s’ébroue.

Gourdes et bouteilles se vident, une dernière rasade d’eau. Entre ombre et soleil les randonneurs redescendent sur Chazeau

Nos jambes nous entrainent sous le pont, petite zone d’ombre. En se serrant un peu, 30 marcheurs termineraient bien en 404 Pigeot! On ne prendra pas non plus le chemin de sainte Poulette pour sonner la cloche de la Chapelle Saint-Jean-Baptiste, plus connue sous le nom de Sainte-Poulette, dans l’espoir de trouver un galant (pour l’anecdote). Historiquement jusqu’à un passé récent, elle a été un lieu de pèlerinage très fréquenté. Les mères y amenaient leurs enfants en bas âge afin qu'ils fassent plus facilement leurs premiers pas. On ne prendra pas non plus le chemin de la danse au risque de faire quelques faux pas. Vous avez dit que vous aviez eu chaud 30°, Il parait qu’il fait simplement très beau au mois de mai…

Une semaine après, le thermomètre affiche 11° ! Chantons le Mai

Voici le mois de mai où les fleurs volent au vent

Où les fleurs volent au vent si jolie mignonne

Où les fleurs volent au vent si mignonnement

Texte Chantal             Photos - Chantal - Jean Bachelard - Michel Chantre - Michel Perrier


Mercredi 09 mai 2012

Firminy Chazeau Longueur 13,2 Km  Dénivelé 496 m

Suite à une reconnaissance de Florent, nos randonneurs prennent le départ Chazeau sous la houlette de Henri et Jo. Allure vive : les R2R déboulent et doublent les gens qui rentrent du boulot.

Première côte, c'est parti pour près de 500m de dénivelé positif, on ne traîne pas puisque c'est Jo qui donne la cadence en tête et il adore les montées.

Heureusement l'ombre et le ruisseau "rafraichissent" nos randonneurs dont La file s'allonge.

Mais Jo ne semble pas sensible aux attraits du paysage et c'est à grande enjambées qu'il mène la troupe à travers une forêt de pins télégraphiques jusqu'à la première halte. OUF!

Puisqu'il n'y a plus de côte Jo lève le pied et le groupe profite de l'ombrage. René, Jeanine et Dominique (l'autre), peut-être attirés vers voies interdites, essayent de lâcher le groupe.

Au passage le panorama permet d'apercevoir une des œuvres de LE CORBUSIER (visite recommandée par notre président), et ... encore 2 chevaux étonnés de cette meute de bipèdes qui ont leurs fers à la main et non pas aux pieds. C'est du sabot.....age.

Après une remorque tuilée, et un dernier aperçu de Firminy nos randonneurs tombent (enfin ... il y a des risques) sur un chemin semé d'embûches.                                     Pourvu que personne n'en prenne une .......................................bûche évidemment.

Sou la conduite de Henri cette fois, descente rapide depuis la Fouillarat et remontée vers le Faux avec pour d vrai la pause "pomme" toujours appréciée.

Après avoir admiré un magnifique perspective, passant outre les restrictions de circulation, le groupe de grands enfants classé "hors catégorie"  se sent protégé et marche allègrement vers le Fangeat.

Encore une descente (il faut 500m de dénivelé négatif pour compenser) et Henri guide la troupe, malgré quelques difficultés, vers la vallée du ruisseau de Combobert

Enfin, sous la surveillance d'un "soudard moyenâgeux" casqué, en passant par "la petite maison dans la prairie" et après avoir admirée une 404 dite LA 42, nos randonneurs regagnent les voitures surchauffées

Variations sur un texte de Dominique  et photos du même Dominique


Vendredi 04 mai 2012

Marche de nuit Les Faux 6,6 Km  Dénivelé 215 m

45 dineurs se sont retrouvés à l'auberge des Faux pour une réunion de travail.

Et oui c'est du boulot de manoeuvrer fourchette, couteau, mastiquer et parler presque en même temps, lever moult fois le coude pour que le verre ne se trompe pas d'itinéraire et humecter gosier

apres certains ont eu peur de la pluie et ont préféré retourner "au bureau".

Il n'est pas tombé grand chose en fin de compte.Le coeur et les mollets réchaufés par le diner, les Lucioles des 2 Rives se sont élancées vaillement, vérifiant l'itinéraire sur les paneaux indicateurs, traversasnt la ampa humide et amirant les lumières de la plaine.

des mines soucieuses ou réjouies ou facérieuses

Sur ce parcours de 6 km on a pu observer des batraciens jouant au caméléon, un escargot chipeur se délectant d'une jeune pousse (pas vu pas pris pensait-il, mais si vu par Jeannot et pris en photo),

et un splendide bouquet de lilas faisant mettre en valeur sa blancheur par les frontales.

Le parcours tire à sa fin et nos lucioles rentrent en bon ordre sous  l'oeil vigilant du Président et trouvent la dernière balise signalant l'arrivée.  A recomencer.

Texte Guy sur les indications du photographe      Photos Jean Bachelard

 


Mercredi 02 mai 2012

Saint Marcellin en Forez la voie ferrée et Vérines Longueur 11,0 Km  Dénivelé 190 m

Départ de la gare des Plantées pour les Vrais Marcheurs du Mercredi auxquels s’ajoutent quelques Vrais Randonneurs du vendredi. Un débat s’installe sur la vitesse à adopter. les Membres, jambes et pieds connectés à l’oreillette du Cerveau, cherchent un bon compromis entre les marcheurs TGV électrifiés et ceux du PTC (petit train de campagne) marchant à toute vapeur.

Côte de Rail première station, Pierrot et Jo les Chefs de train regroupent les wagons. Malgré quelques bonnes foulées, l’allure reprenant sur le plat, le petit train de campagne perd encore de la distance.

Frappé de stupeur au risque de se faire écraser, un cricket habitué des lieux, étonné d’un tel trafic en oublie la prudence.

Ancienne gare de la Roche changement d’aiguillage. le ciel se charge de nuages l’orage gronde, les randonneurs filent bon train. On part sur les sentiers battus : rappel de la vitesse autorisée 30 mais il ne faut pas se sentir obligé d'aller si vite !

La tranquillité de la pause est vite perturbée sous les projectiles des pommes de pin. Les protagonistes s’observent, font provision de leurs munitions et tirent dans tous les coins. Coiffé de sa carte IGN Jo tente vainement de s’abriter du feu de la mitraille. Attention, les randonneuses ripostent. Les projectiles pleuvent. La reporter photographe est bombardée. Le débat étant clos, l’affrontement s’achève par un franc fou rire.

Planche de Maillon, l’orage devenant de plus en plus menaçant, Dominique demande que l’on pose bâton, vêtements à fermeture éclair et armature métallique .. Hésitation, bref instant de flottement le chef déraillerait-il ? les marcheurs font la sourde oreille ne voulant pas mettre l’ordre dans le désordre !

Descendant sur St Marcellin, le petit train de campagne musarde, se laisse aller à la rêverie près de la mare et du bief du Moulin. Un papillon qui ne connait pas la crise butine la monnaie du pape.

Pierrot qui a un don de « transbordeur » emmène les 29 randonneurs place des Terreaux. Passant près de la rue du Fond du Sac (elle existe réellement) traversant une traboule les voici sous une petite ondée à Lyon ou plutot St Marcellin cité moyennageuse probablement habitée avant 984 si l'on en croit la découverte de pièces de monnaie datant du IVe siècle. Retour à la gare des Plantées sous un petit rayon de soleil, en attendant de se retrouver pour un Rendez vous en Terre Inconnue chez les Stritartors et les Grafors.

Texte  : Chantal     Photos : Chantal, Dominique, Pierre B.


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