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: Mois de Juin 2012
ou
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vendredi
01
,
mercredi 06
,
vendredi 08 ,
mercredi 13 ,
vendredi 15 ,
mercredi 20 ,
vendredi 22 ,
mercredi
27 et
vendredi 29
Vendredi 01 juin 2012
Marcoux Gouttelas et
Goutterelle
Longueur 8,9 Km
Dénivelé
309 m
Parmi les 38
participants au départ de l'église de Marcoux bourg
de 700 habitants situé dans le vignoble des côtes du
forez (a 4 kms au sud de Boën)., nous notons avec un
réel plaisir la présence d'Alain, absent de nos
marches depuis de longs mois suite à des problèmes
de sante.

Premier point
d'intérêt : le château de Gouttelas qui domine la
plaine du forez. C'est une maison forte remaniée a
la renaissance et c'est aussi un site majeur de
l'Astrée, premier roman d'amour écrit par honore
d'Urfé qui relate les amours du berger Céladon et de
la bergère Astrée (publie de 1607 a 1628). Mais
observez bien l'entrée des randonneurs : il est
doublant notre Pierre B photographe.


En se dirigeant
vers Marcily le Châtel nous admirons le paysage et
les fleurs des champs et le château de Marcilly au
loin


Ce château dénommé
château Ste Anne est construit sur une butte
volcanique. Il fut connu dès 1010, appartenait au
comte du forez et servait à surveiller son ennemi le
sire de Couzan. A présent, les murailles du château
constituent un décor parfait pour l'évolution des
rapaces de la volerie du forez, même si les
photographes semblent préférer la perspective des
graines de pissenlit.

Bien que le toboggan
soit réservé aux enfants de 9 a 13 ans, Florent,
Pierre F. et Maurice ne peuvent résister a une
petite descente … mais n'ont-ils pas garde leur âme
d'enfant ...

Retour vers Marcoux
en admirant au passage un pressoir et une "boutasse"
en passant devant la loge aux vignes.

Cette balade – comme
les parcours appelés « les chemins de l'Astrée »
trace un itinéraire romanesque et symbolique qu'ont
bien apprécié nos marcheurs toujours en quête de
romantisme.
Texte Michel PERRIER
Photos Michel PERRIER, Pierre BOUCHET

Mercredi 06 juin 2012
Le Pilat
- les 3 dents
Longueur
13,0 Km Dénivelé
538 m
Départ de la Jasserie
sous un ciel chargé, nos randonneurs à défaut de
soleil ont du jaune plein les yeux avec les genêts
en pleinne floraison et ça monte

Pause aux Trois Dents
d'où l'on peut admirer la vallée du Rhône; mais là
tout est dans la brume, tant pis pour les
photographes.

Ils ont de drôles
defaçon de prendre les photos avec un Pierrot F. dos
à dos et deux réémetteur de TV. Quand à notre
président Dominique, il s'interroge pour
savoir si l'autre Président, nouvellement élu, voit
lui aussi s'amonceler des nuages noirs porteurs de
mauvais temps et d'orages fiscaux pour nos compatriotes.

Quand même un
panoramique nous permet de voir de gauche à
droite les crêts du Graland, de Botte (au fond dans
les nuages) et de l'Oeillon.

Et nos randonneurs
prennent la descente qui les conduits vers le col du
Gratteau

Passage à Chaumienne

puis passant par la
Combe on monte à travers le bois d'Etançon et ses
sculptures torturées vers le Crêt de la Perdrix pour
retourner à la Jasserie sans une seule goutte de
pluie.

Photos Dominique et Pierre B.
Texte : Guy d'après les indications des photographes

Vendredi 08 juin 2012
Le
Pilat - col du Gratteau
Longueur 9,5 Km
Dénivelé
390 m
La Jasserie et les
4 Crêts
Longueur
9,6 Km
Dénivelé
361 m
Tracé modifié par
rapport au programme annoncé , car une partie du
parcours réalisée le mercredi s'est avérée beaucoup
trop dure pour le vendredi Au menu du jour départ de
la Jasserie , le crêt de la Perdrix , le chalet
Bourguisan , la pierre des 3 seigneurs , le col de
l'Etançon , le crêt du Rachat , le crêt de Botte ,
le crêt de l'Oeillon , puis retour à la Jasserie .
C'est quand même pas mal un peu plus long mais moins
raide.
Dominique, avec
l'aide de Maurice, en profite
pour présenter la bannière (il y en a 3) pour
annoncer notre randonnée du 04 novembre prochain qui
vient compléter nos équipements club avec les 3
structures pliantes (photo ci-dessous) qui faciliteront l'implantation
des relais ravitaillement pour la Marche des 2
Rives.

Départ de la Jasserie
et première récompense depuis la table d'orientation
au sommet un panorama superbe (enfin ..... on l'a
déjà vu plus ensoleillé)

Après la montée pour
voir la Perdrix, on repart en descente pour monter
ensuite au crêt du Rachat s'agit-il de commerce ou
de contrition ?

La marche se poursuit
en direction du crêt de Botte et du crêt de
l'Oeillon, on peut même deviner les 3 dents dans les
nuages

La pause pomme autour
d'une moto de passage est appréciée, mais notre ami
Pierre B. a-t-il des lunettes à double focale
car à droite et à gauche de la moto on voit les
mêmes ?

Le chemin du retour
vers la Jasserie est en descente ce qui est bien
agréable pour rentrer rapidement, mais est-ce une
raison messieurs de manquer de galanterie et laisser
loin derrière les marcheuses ?

Photos Pierre B
Texte Guy d'après les indications de Pierre

Mercredi
13 juin 2012
Palogneux les 3 ruisseaux
Longueur
10,8
Km
Dénivelé
506 m
Palogneux peuplé
dès le 12ème siècle les habitants appartenaient à la
seigneurie de Rochefort puis à la fin du Moyen Age
à la baronnie de Couzan. Au début du 17ème siècle
des laboureurs, qui appartiennent à la paysannerie
aisée, s'installent dans le village et achètent des
terres, bois et prés. Le village prospère mais
les années 1631-32 voient la peste emporter un tiers
de la population. L'apogée du village se situe au
19ème siècle où il compta jusqu'à 300 "Palognats".
La désertification rurale ayant fait son œuvre
Pralogneux ne compte aujourd'hui qu'une soixantaine
d'âmes.
17 randonneurs au
départ de ce jour qui profitent du soleil, après un
coup d'œil au château de Couzan dans le lointain,
pour parcourir les sentiers à pieds, en prés et en
bois.

Pour faire 500 m de dénivelé positif
il faut passer par un "sommet" aujourd'hui c'est le
Puy de Chavanne dénommé Puy de la Chavanne en 1558.
Les Palognats le considéraient comme un vulgaire
rocher évidement sans intérêt puisque inapte à la
culture. Au 19ème siècle un scientifique lyonnais
s'intéresse enfin aux "orgues" du puy de Chavanne en
notant qu'il s'agit " d'un monument géologique assez
curieux qui permet d'étudier la composition du sol".
Ce n'est pas lui qui a attiré la foule des
touristes. Ce sont les Plognats eux mêmes qui, dans
la 2ème moitié du 20ème siècle, prennent conscience
de l'importance de sa valeur géologique et
paysagère. La commune met en valeur ce site
désormais inscrit à l'inventaire des sites
géologiques importants de la Loire. Arrivés au
sommet à 834 m d'altitude la vue est superbe et
expliquée par une table d'orientation.

En redescendant nos deux
randonneuses, qui ne sont pas des bêtes de somme
malgré le sac à dos, font la causette avec deux
timides ânes organistes qui les saluent bien bas.

Retour tranquille jusqu'à Palogneux
où l'église Saint Pierre veille. elle contient une
statude de saint Abdon qui ..... mais chut nos amis
du vendredi vous raconteront la suite.

Photos Pierre Bouchet
texte Guy

Vendredi
15 juin 2012
Palogneux
Longueur
9,8
Km
Dénivelé
402 m
Beau temps pour cette dernière marche
du printemps. Direction PALOGNEUX, petit village
situé à 800 m d'altitude qui appartient au canton de
St Georges en Couzan. Avec ses 61 habitants, il
s'agit de la plus petite commune de la Communauté
d'Agglomération Loire-Forez.

24 marcheurs auquel se joint un brave
chien (qui avait également accompagné le groupe du
mercredi) s'élancent pour une boucle de 9 kms et 270
m de dénivelé. Après un cliché du château de Sail
sous Couzan, nous traversons un bois puis de beaux
paysages des Monts du Forez s'offrent à nous et
certains ont même aperçu une biche traversant une
prairie.

La pause « pomme », puis nous montons
à Puy Chavanne (834 m d'altitude) où se trouvent les
orgues basaltiques, curieux phénomène géologique.
Des tables de lecture du paysage apportent des
informations sur le panorama, la géologie, la faune
et la flore.

Sur le chemin qui nous ramène à
Palogneux, nous passons devant la Chapelle St Roch
(construite au moment de l'épidémie de peste de
1631-1632).

Le patrimoine de Palogneux consiste
en son église St Pierre : en grande partie de style
gothique forézien, elle mérite attention pour sa
travée romane du Xè et XIè siècle, classée Monument
Historique. Elle possède une statue de St Abdon que
venaient prier mes jeunes filles en mal d'amour « O
saint Abdon, amena-me le don » imploraient-elles en
patois - « amène moi le donc (un fiancé) ».

Malgré un retour un peu tardif, ces
Messieurs n'auront même pas manqué la première
mi-temps du match de l'Equipe de France … match
retardé pour cause d'orage … Balade et foot (avec
une victoire qui plus est) … tout est bien qui finit
bien.
Texte : Michel Perrier
Photos : Michel Perrier Pierre B

Mercredi
20 juin 2012
Essertines Roche
Longueur
11,2
Km
Dénivelé
425 m 27
randonneurs guidés par Pierre B et Jo W ont répondu à
l'appel par un temps nuageux à couvert après une nuit et
une matinée "quelque peu" arrosées. Départ de la place
de l'église d'Essertine en Chatelneuf, village juché sur
un éperon rocheux depuis le XIIème siècles dominant le
Vizézy et le ruisseau de Trezaillette. L'herbe est
mouillée mais le pas garde une bonne cadence dans la
descente vers le Vizézy.

Nos trois "grandes
copines" sont fin prêtes et se réjouissent à l'avance de
pouvoir bavarder tout au long du parcours en menant un
train "vif" pour que personne ne s'endorme.

Après une traversée sans
encombre du Vizézy nous traversons le hameau de La
Brosse, puis montons d'un bon pas par monts et forêts.

La région se peuple de
plus en plus de vaches Shetland, serait-ce pour faire
des pulls, des perruques ou des brosses au hameau du
même nom ?

Passage rapide au hameau
de Champ où l'on ne s'éternise pas car la pause est
proche. Nos filles se regroupent en tête pour relancer
l'allure .............. quelle faim !

Arrivée à
Roche en Forez, citée construite à 945 mètres d'altitude sur
un replat et bordée par le Probois. Les maisons du
villages se sont réparties dans l'enclos des anciens
remparts comprenant de belles croix de granit et dominé
par le clocher de l'église du XVe siècle. Nous sommes
accueillis par le rameau de la paix du monument aux
morts. Tout le monde s'installe pour une pause
ressourçante et arrosée. Le lieu est accueillant et
chacune et chacun trouve sa place dans ce décor apaisant
où l'on prend son temps pour "grignoter" et plaisir à
s'attarder....

Sur le chemin du retour
au Chevallard on admire une exploitation haut de gamme
qui a reçu pour sa qualité moult récompenses et où l'on
invite, avec humour et talent, les passants à respecter
les gens et la nature.

Retour sur Essertine pour
rejoindre notre parking par des chemins mouillés et
traversant les hautes herbes que les orages ont imbibées
d'eau et qui nous rafraichissent les mollets de nos
randonneuses. Mais même les pieds mouillés le groupe
allonge la foulée dans la descente vers l'arrivée.

Pendant que nos
randonneurs se sèchent et regagnent leurs voitures le
photographe admire les cloches de l'église d'Essertine et
l'arrimage à des poutres d'un temps ancien. Quel bel
ouvrage, bravo messieurs les fondeurs et charpentiers.

Texte Dominique & Guy
Photos : Dominique

Vendredi
22 juin 2012
Essertines
Trésailles
Longueur
9,5
Km
Dénivelé
352 m
Départ Essertines en Chatelneuf, les
randonneurs prient St Godillot de les accompagner.
Gérard le chauffeur occasionnel de Marie Louise qui
cherchait son covoiturier est à ses pieds… quelle
dévotion !

Un arrêt technique avant la montée
pour Annie et Jeannine, heureusement « rembrailler » (en
gaga) à temps, le cyclo de surprise aurait pu en
dérailler et ses mollets en rougir.

Traversant Champs, la Brosse,
Tresailles, les marcheurs confiant suivent leur guide ne
se doutant pas qu’ils s’en vont en Adilonie où les
animaux font régner bon ordre. En cas de conflit,
Buffalo et le shérif Lecoq sur son 4x4 sont toujours
prêts à se rendre sur le terrain des hostilités de basse
cour.


Dans cette contrée de couleurs et
traditions, le ruisseau de Probois se cache sous le
feuillage et les digitales bordent les talus

Dans un écrin de verdure, restauré
l’élégant château de Chevalard s’offre à la vue des
randonneurs. L’installation des comtes de Forez à
Montbrison au XIIe siècle et des luttes qu’ils doivent
mener dans les Monts du Forez contre les Damas de Couzan,
sont à l origine de la construction du château. Il était
constitué d’un quadrilatère flanqué de tours aux quatre
coins et d’un rempart dont les pieds baignaient dans des
fossés. Le portail, autrefois principal, qui donnait
accès à la cour intérieure est décoré de colonnes aux
chapiteaux sobres. Au-dessus de l'archivolte les armes
de Chevalard ornent le fronton. On connait l'existence
de souterrains-refuges effondrés aujourd'hui. Au cours
des siècles il a été fortement modifié, sans perdre son
allure, le château a été transformé en ferme.

Autre trésor gourmand, bien que
cachées, des chanterelles qui feront le régal de Michel
n’ont pas échappé à l’œil de Monique. MONTAGE 7 La pause
pomme a ramené les randonneurs à la réalité sur les
chemins d’Essertines. Quoique … la petite gnole
traditionnellement offerte par Jeannot bue dans
différents récipients bouchon vert, gobelet rouge et
même à la topette met en joie certains marcheurs et
marcheuses. La rédactrice n’en dira pas davantage ! Un
retour sage en file indienne, Essertines termine la
dernière randonnée de la saison. « On ira, où voudrez
quand vous voudrez. On sera là, quand septembre viendra
».

Je vous laisse car ma plume part en
vacances. Bon été à tous.
Texte Chantal
Photos Chantal- Mireille

Mercredi
27 juin 2012
Veranne - la Chapelle Saint Sabin – col
du Gratteau
Longueur
18,1
Km
Dénivelé
860 m
Départ de la Veranne vers 10h après
un trajet d'approche d'une bonne heure ! Un
serpent métallique essaie de s'extraire d'un mur
dans lequel il s'est fait piégé, mais
................. même sa larme nous laisse
complètement indifférents car les sentiers pentus
nous attendent.

On monte, ... on gravit toujours ...
on s'élève encore ... (quel dénivelé mais c'était
prévu pour mettre en appétit les 21 marcheurs au
départ). Certains s'accrochent, d'autres souffrent,
tous transpirent et se hissent pour enfin
découvrir de magnifiques paysages avec en fond la
chaîne des Alpes qui domine une mer de nuages ,

Pas à pas le repas s'approche,
mais une dernière pose s'impose en haut du col du
Gratteau. Il faut arriver frais et dispos pour faire
bonne figure ......

sur la photo de groupe à l'arrivée à
12h45 à l'auberge de la Croix de St Sabin

Tout "mouillés de chaud" comme y
disent, ils se changent et certains en profitent
pour faire remarquer leur puissante musculature et
des abdominaux qui ne doivent rien aux tablettes de
chocolat, ... et chaussés d'escarpins il s'apprêtent
à rejoindre ...

Florent qui attendait impatiemment,
mais cet apéro sur la terrasse ombragée
.............. quel délice . Ensuite la troupe au
meilleur de sa forme s'installe en stalle
et le service va enfin pouvoir commencer.

Le voila donc, la spécialité de
l'aubergiste, ce fameux chapeau du Pilat qui n'est
paraît-il même pas présent au musée du chapeau de
Chazelles.
ça ressemble
à une raclette qui aurait peur du soleil et aurait
mis un chapeau à bord recourbé pour bien garder le
bouillon et la tête au chaud. Comment peut-on manger
avec cette œuvre d'art ??? Chacun se prépare en
attendant les directives de l'aubergiste.

Les consignes sont passées : du riz,
des pommes de terres cuites à l'eau à arroser avec
le bouillon gardé chaud dans les bords du chapeau et
de la viande émincée ( magrets de canard, dinde,
bœuf) à faire cuire soi-même sur le cône du chapeau
et que l'on peut agrémenter pour la dégustation de
différentes sauces assaisonnées. Tout le monde a
bien compris les consignes alors c'est parti et
comble il faut encore monter le chapeau avant de
pouvoir manger, mais quel entrain après les
grimpettes du matin.

Un rappel de Florent sur la sortie
prévue à Grasse en 2013 (c'est loin il faudra se
réinscrire au club en septembre d'abord), le discours de
fin de saison de Dominique "Bonnes vacances à tous"
(qu'est-ce qu'il est éloquent notre bon
président) .... et Pierrot qui nous montre qu'il
s'est
sait bien monté.

Une petite montée vers la chapelle St
Sabin pour découvrir l'Alchémille des Alpes (Alchemilla
alpina)

"plante vivace basse de 10 à 30 cm qui
fleurit de juin à août et dont la reproduction asexuée
est très fréquente. Elle est composé par une souche
épaisse, brunâtre et ligneuse, émettant des stolons
pouvant atteindre 10 cm, terminé par une rosette de
feuilles palmatilobées, divisées jusqu'à la base de 5 ou
7 segments (= folioles) soyeusement argentés à la face
inférieure et dentées au sommet. Les feuilles radicales
sont longuement pétiolées, les caulinaires brièvement
pétiolées voire sessiles. Les fleurs sans corolles sont
nombreuses, petites, verdâtres, courtement pédicéllées
et réunies en glomérules serrés. Les pédicelles sont
plus court que les fleurs".(Wikipédia)
et un point de vue magnifique sur
..... les côtes du Rhône.

Un
retour agrémenté de cerises et de framboises
sauvages (ce n'est pas de la gourmandise mais le
grand air ouvre l'appétit qui fait ouvrir la bouche)
que nos marcheurs ont dégustées en "fines bouches".
Texte : sur un texte de
Dominique librement "complété" par Guy
Photos Dominique

Vendredi
29 juin 2012
la Chapelle Saint Sabin – Buet – col du
Gratteau
Longueur
10,7
Km
Dénivelé
420 m
Vla ti pas que moi la Menie de la
Chapelle St Sabin je dois faire le compte rendu de
la dernière journée des randonneurs à la demande de
cette drôlesse de Chantal qu’est partie en vacances.
J’vais vous l’écrire comme elle me l’a raconté. Les
marcheurs randonneurs enfin j’sais pas bien comment
on les appelle, bref ils ont garés leurs autos sur
le parking de l’auberge pour prendre les garipelles,
c’est comme ça qu’on appelle un petit sentier
escarpé par chez nous pour arriver au crêt de l’Oeillon
et au col du Gratteau. Pour sûr qu’ils sont bien
chaussés pour marcher dans les caillasses des
chirats avec de bons bastious. La Chantal et sa
copine Mireille ont photographié le paysage. Vous
irez voir sur l’internet leurs belles randonnées de
la saison.

Après une bonne montée, ils sont
arrivés tout mouillé de chaud à la chapelle St Sabin
à 1128 m qui domine la vallée du Rhône ils étaient
tout ébaubis tellement qu’ la vue est belle. Le
Pierrot celui qui s’était émazelé la cheville leur a
montré le paysage : à droite le barrage de Ternay
entouré de ses majestueux cèdres du Liban. A leurs
pieds les villages de Maclas, Lupé , Saint Pierre de
Boeuf , Chavanay . De l'autre coté du Rhône, la
centrale nucléaire de Saint Alban Saint Maurice.
Dans le fond sur la gauche Condrieu. L’est pas près
de se perdre celui là, il en connaît un brin pour
s’orienter.

En plus y’en a des choses à apprendre
par ici les gaulois ont laissé des traces. Y’a qu’à
lire les panneaux pour se cultiver et les R2R y
marchent pas bête. Par contre j’vous dis pas, quand
y passent près d’un bachat, ils deviennent de vrais
gamins. Après s’être mis la tête dedans, Dominique
le chef asperge ceux qui passent près de lui. Il
emporte même le pistolet à eau de son petit fils.

Sur le chemin du retour, la Marie
Louise qui avait pas mangé une bonne portion le
matin et perdu ses forces en poussant le chef dans
le bachat a pris la lourde. Elle a fait faire du
mauvais sang à ses copines pour terminer le
parcours. Bon après avoir fait plus de 6 km y sont
arrivés à l’auberge de la Croix de St Savin où
l’apéro les attendait sur la terrasse, bien apprécié
par le Jean Baptiste, les «Pachas, les Dames en
chaise longue » et tous les autres.


Ils ont découvert le chapeau du Pilat
la spécialité d’ici. Un repas dans la bonne humeur
et comme y sont pas fiérots pendant qu’le Dominique
fait la tournée de sa p’tite airguande enfin sa
verveine maison le Maurice chante ses cançons
coquines suivi par Josette et Régine plus sérieuses.
Comme le groupe manque pas de cœur y ont pas oublié
de faire un petit mot à Myriam.

Sortie de table les plus braves, y
compris la Marie Louise qui s’était requinquée, ont
repris les sentiers pour aller au col du Gratteau à
1205 m. J’sais pas si c’est l’air des cimes ou le
p’tit vin rouge de l’auberge qui les avait
tourneboulé mais y’en a qui en ont bien profité en
jouant à saute barrière. Ils ont même mis le Pierrot
dans la Charrette, imaginez qu’il soit fatigué !
Aidez par le Jeannot qui lui aussi fait le
photographe, le Dominique aurait fait le bourricot.

Après avoir un peu guenillé pour
arriver au Gratteau, y ce sont assis un peu flapis
mais contents pour reluquer le paysage et faire de
belles photos en rang d’oignons.

Bon, j’ai fait de mon mieux pour vous
raconter cette belle journée pleine de soleil et
d’amitié. Allez, j’men vais panser mes bêtes et
ramener mes moutons. À la revoyure dans mon païs. La
Menie.

Texte Lady Gaga Chantal (de sa tournée
estivale) Photos Chantal -
Mireille - Dominique - Jeannot B. - Pierrot B.
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