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: Mois d'Octobre 2012
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03/10/2012
,
05/10/2012
,
10/10/2012
,
12/10/2012
,
17/10/2012
, 19/10/2012
, 24/10/2012
26 &31 balisage Marche des 2 Rives
Mercredi 03 octobre 2012
St Romain Le
Puy les pics de St Romain et Monsupt
Longueur
14 Km Dénivelé positif
368 m
41 randonneurs bien
rangés sur le trottoir pour une balade nuageuse et
tonnante par les sucs de St romain et Montsupt et la
moitié du dénivelé de la journée est avalé par un
peloton bien groupé dans la côte "envignée" qui
conduit au prieuré de St Romain le Puy. Enfin bien
groupé est une façon de parler car Henry le flâneur
se cultive en lisant les panneaux informatifs
disposés sur le site.

Le prieuré de St
Romain, je laisse à Chantal le plaisir de vous
expliquer vendredi son histoire, mais pour ceux qui
ne pourraient pas tenir jusque là vous pouvez
télécharger
ICI un document présent sur le portail de
FOREZ INFO (merci à eux). Nos marcheurs n'en
profitent pas moins pour découvrir pour certains ou
admirer encore pour les autres cette église et la
vue sur la plaine.

Tournant le dos au
prieuré de St Romain nos randonneurs se hissent
jusqu'au sommet du pic de Montsupt. ce piton
volcanique qui culmine à 697m d'altitude a la
particularité de possèder une source à son sommet.
C'est une des raisons pour que le lieu soit choisi
pour édifier dans les années 1 100 une forteresse
dont il ne reste que la base d'une tour aujourd'hui,
puisque le château comme tant d'autres à servi de
carrière de pierres à la révolution, et la chapelle
édifiée sans doute au 13éme siècle sur l'emplacement
d'un lieu de culte païen comme souvent, a été
récemment restaurée.
Dans ce lieu de repos et de
recueillement nos marcheurs, sans doute fatigués par
les deux "ascencions" du jour en profitent pour
faire la célèbre "pause pomme" en admirant le
paysage et en dégustant le nectar de poire de
Georgette et de la pâte de coings d'Eléonore. Il n'y
a donc rien d'étonnant à ce que cette année encore
beaucoup s'inscrivent au club pour ..............
"marcher"...............

Dans un jardin un
épouvantail très classe mais timide regarde passer
notre groupe.

Tournant le dos à
Montsupt et après un regard rapide au prieuré de St
Romain, le peloton de marcheurs descend vers la
plaine avec une âme d'enfant et un sentiment de
liberté qui mérite d'être signalé.

La traversée des
bois de Montclavet est l'occasion pour nos
mycologues de profiter de l'occasion pour préparer
le repas du soir en ramassant des champignons (enfin
les comestibles seulement !)

A la sortie du
bois c'est avec plaisir que l'on admire le panorama
qui s'ouvre à nos yeux et qui nous confirme que nos
traceurs et guides ont un vrai savoir faire pour
prépare nos randos.

Photos
Dominique Texte d'après les indications de Dominique
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Vendredi
05 octobre 2012
St Romain Le Puy
le pic de St Romain
Longueur 10 Km
Dénivelé positif
268 m
Au départ de St Romain le Puy on
comptait 51 marcheurs pour le 1er « circuit de la
vigne au champignon ». L’objectif étant de résister
à la tentation du « grappillage ». Une sympathique
participante n’était pas certaine d’y arriver « les
grappes sont tentatrices et le raisin est tellement
bon ». Au XIIIème siècle, la vigne plantée aux
alentours de St Romain donnait le vin de Nuyts. Le
vignoble disparut pendant la guerre de 14. Mais en
1997 il fut replanté sur les pentes du pic. Le
Viognier, vin d’apéritif et de dessert, porte le
caractère de son sol basaltique.

Après avoir grimpé le dénivelé du
pic, sous un chaud soleil d’automne, première étape
dans la cour du prieuré. Un peu d’histoire : La
première chapelle fut construite au IVème siècle sur
le piton volcanique de Saint Romain par St Martin de
Tours qui fit remplacer les temples païens et les
mégalithes par des églises. Le prieuré à la même
configuration que la chapelle de Saint-Michel d’Aiguilhe
au Puy en Velay. Aldebertus premier Prieur fit
agrandir l’église vers l’est et construire une
crypte afin de recevoir les reliques de saint
Romain. Les travaux s’achevèrent en 1017, date à
laquelle le nom de Saint-Romain-le-Puy apparut. La
présence de nombreuses pierres de remploi d’origine
gallo-romaine dans la structure même de l’édifice,
des trois enceintes du château ainsi que la
symbolique des chapiteaux tendent à prouver
l’ancienneté du sanctuaire. La chapelle devint vite
populaire, un premier village se construisit à
proximité. La peste noire en 1348, qui ne laissa que
trois habitants dans le bourg puis la guerre de Cent
Ans, affaiblirent le prieuré.

Dans la plaine, le canal du Forez
qui passe sur la commune de St Romain le Puy,
s’étire paresseusement. Indifférents aux
randonneurs, des canards naviguent tranquillement.
Laissant le prieuré, les marcheurs s’en vont sur le
chemin des vignes. Tentateur Bacchus les attend.
Sauront-ils résister au grappillage de raisin ?

Bacchus rit dans sa barbe !
Oubliant le règlement du circuit, des randonneurs
trop gourmands grappillent joyeusement dans les
Vignes du Seigneur.

Pause Pomme, à l’ombre des ceps
les contrôleurs de la randonnée s’interrogent : doit
on disqualifier les marcheurs pour non respect de la
chartre du randonneur ? Oui mais ...La presse
toujours à l’affût, a pris le Président des R2R en
flagrant délit de chapardage ! Dans ces conditions…
laissons les vignes, oublions la cave, en route pour
« le circuit champignon »

Une halte dans la traversée des
bois de Montclavet offrent un bel ombrage. Par ses
jeux de reflets un étang attire l’œil du
photographe. Tandis qu’en bordure de chemin les
"annamites" tue mouche, elles aussi tentatrices par
leur beauté vénéneuse, aguichent les randonneurs qui
prudents ne veulent point boire le bouillon de 11
heures !

Plus loin, « l’étape du champignon
» n’a pas failli, une ramasseuse expérimentée a
trouvé de beaux bolets. Au grand plaisir de son
compagnon qui s’en régale à l’avance.

Sur son pic le prieuré se découpe
dans le ciel bleu. En file, les randonneurs rentrent
sagement dans St Romain… Mais ne serait ce pas
Bacchus qui les poursuit pour une dernière tentative
de corruption. Sacré Bacchus, Il en rit encore dans
sa barbe !

Texte Chantal
Photos - Chantal - Jeannot - Guy - Michel
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Mercredi 10 octobre 2012
Sortie journée
Autour du lac de
Villerest…..à l’heure solaire
28 randonneurs se retrouvent sur le
parking près de la salle polyvalente par un temps
incertain mais qui permet à ceux qui observent les
alentours d'admirer un superbe arc en ciel capté par
notre ami Pierre Bouchet (Il a l'œil et pas que sur les
cartes)

19 km pour une journée entière ce doit
être un programme de vacances, du moins certains le
pensent au départ du barrage de Villerest sous un ciel
incertain.

Nous délaissons provisoirement le lac
pour gagner les hauteurs du site car la vue à découvrir
devrait-être superbe. Mais en attendant nous sommes
contraints de passer par une propriété privée « sous
surveillance vidéo ». Notre sentier a disparu…avalé par
le propriétaire…peut-être que ce camion Berliet s’est
égaré en ces lieux et reste piégé depuis des lustres ?.
Heureusement, le portail d’entrée nous laisse un passage
difficile mais salvateur.

Une fois rassemblé, le groupe se dirige
vers le Pont de Vernay, bel ouvrage semblant fait de
briques. Les « bouquetins du coin » nous ignorent….

Le village de
Villerest nous laisse admiratif. Voûtes
moyenâgeuses, maisons en encorbellement, escaliers
et un cafuron (petite fenêtre en parler Lyonnais et peut-être aussi
Gaga), quand au message présent sur une porte vitrée
comprenne qui pourra !

A la traversée d’une
route , la chapelle de St Sulpice nous laisse
presque indifférent, il faut se hâter ! Il est
midi et demi !! Et bientôt c'est le
casse-croûte-bronzette sur la plage car le soleil
est au rendez-vous. Quelques un(e) s profitent de ce
moment pour partager leurs spécialités…chocolat,
gâteau, vins, verveine..etc.… alors ... il sera
beaucoup pardonné à ceux qui oublient leurs bonnes
résolutions car le moment est très convivial.

Par la rive gauche
nous atteignons le barrage et traversons jusqu'à
l'autre rive. Mais Dominique l'œil frétillant est
le seul à repérer, un peu éloigné du tracé de la
rando un machin ou un truc curieux. S'agit-il d'e la
sculpture d'une dorsale de requin, du départ pour
deux équipes d'une compétition de saut en longueur
pour skateboarders visant l'aire d'atterrissage au
fond ? .............et bien non Quand il approche
c'est pour découvrir un superbe cadran solaire.
Mais que regardent ces compostelloises ? Dominique
qui revient de son escapade
............. là encore les apparences sont
trompeuses elles attirent un R 2 Rien pour prendre
la pose sur la photo pour une photo souvenir. Un
garçon, cinq filles ??

Nous « cheminons »
sur la voie ferrée du petit train de Villerest et
sur quelques hectomètres le photographe semble avoir
beaucoup de mal à suivre le train des R2Riens, après
quelques marches "en voltige" pour quitter la voie
et une petite grimpette nous atteignons le
(deuxième) cadran solaire du Belvédère de Villerest.
Et quelle vue à son pied.

la montre solaire
indique 14h40 alors que nos estomacs nous indiquent
l'heure passée de la "pause pomme", ... hors il est
16h40 à nos montres, ...... Dominique cherche à
comprendre…. en pendant ce temps là certains
s’abreuvent, d’autres admirent les paysages et
d’autres..ramassent les champignons (mousserons),
mais réfléchissez bien .... c'est logique ..... nous
sommes encore à l'heure d'été.

La gare est déserte,
la saison touristique est terminée … alors rentrons
à pieds jusqu'au parking vers le barrage, mais avant
jetons un dernier coup d’œil sur notre vieille
nature à barbe blanche : elle frise.

texte d'après les indications de
Dominique
Photos Dominique & Pierre B
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Vendredi
12 octobre 2012
Sortie journée
à VILLEREST
Oubliant une météo morose, 27
marcheurs se sont retrouvés pou r une journée de
randonnée à Villerest. Avant la traversée du
barrage, une Péronnelle Saint Ramberte attire les
randonneurs. Sur le pont, Dominique nous donne des
explications techniques sur le barrage mis en
service en 1985, d’une hauteur de 59 m, son volume
est de 320 000 m3. La retenue du barrage s‘étend sur
36 km jusqu’à la ville de Feurs. La superficie de
retenue est de 770 ha. Le bassin versant de la Loire
s’étend sur 6500 km2. Il a pour vocation prioritaire
l’écrêtement des crues. Il sert à maintenir le
niveau de la Loire en période de basses eaux pour
satisfaire les différents usages de l’eau.

On grimpe sur les hauteurs, le
sentier se perd et nous oblige à passer devant un
rucher attention aux piqûres d’abeilles ! On passe
un portillon pas de bousculade chacun son tour …
trop tard on soigne les blessés. Sous un ciel gris
et nuageux, chemin de la chapelle St Sulpice on
passe à travers les gouttes !
Les marcheurs passent sur le pont
du Vernay qui relie Villerest à Commelle Vernay.
Inauguré en 1906, Préfet et Sous préfet pourtant
annoncés boycottèrent événement. L’appellation du
pont divisait déjà les habitants de Villerest et
Vernay. Aujourd’hui, rue du pont on assiste à une
tentative de … saut bien réceptionné !

Un petit dénivelé avant d’arriver
à Villerest, deux randonneurs se sont détachés.
Encouragée par son coach Chantal pour la première
…et peut être la dernière fois est en tête. Exploit
inattendu qui méritait une photo pour la postérité !

Situé en hauteur, le bourg
médiéval de Villarys avec ses remparts et sa Porte
de Bise est un site classé. Ses maisons en
encorbellement et à colombages datent des XVe et
XVIe siècles. Il est possible que la vitalité
médiévale de Villerest soit liée à la présence d’une
école de clercs. Tout en conservant une partie de
ses remparts, la bourgade se transformera
progressivement en un village rural dont la vigne,
culture essentielle depuis le Moyen-âge (Les «
Moines Blancs », moines cisterciens de la Bénisson-Dieu
y avaient même un cellier) produit des vins parmi
les plus réputés du Roannais, notamment à Hervest et
au Perron. D’autre part, c’est à Villerest dans un
méandre des gorges de la Loire que se trouvait,
avant la mise en eau du barrage, le seuil rocheux du
saut du Perron à proximité duquel des hommes
préhistoriques avaient établi des campements
importants.

Lors des guerres de religion : la
ville est prise et reprise par les troupes de la
Ligue et les troupes fidèles au Roi. Antoine d’Urfé,
le jeune évêque de Saint-Flour, frère d’Honoré,
mourut d’une arquebusade non pas tirée des remparts
de Villerest comme on l’affirme quelquefois, mais
bien au pied de ces remparts et par un des soldats
de son propre frère, ligueur comme lui, assiégeant
la ville

L’implantation de la papeterie à
Villerest est due à la famille Montgolfier. Un canal
amenait l’eau de la Loire à l’usine. La fabrication
du papier chiffon démarra en 1836. Il s’y ajouta
ensuite celle du papier d’emballage, de pliage puis
de serpentins et de confettis. Les meules servaient
à broyer le papier. L’exploitation cessa à la
construction du barrage. Exposée à la cité des
sciences à la Villette puis rendue à la commune de
Villerest ce patrimoine est classé pièce de musée
industriel.

Les jambes fatiguent, l’estomac
crie famine, il est l’heure du pique nique. Michèle
a trouvé un saloon en bordure du lac à recommander
aux bons randonneurs. Le menu poissons n’étant pas à
la carte ce jour là, les marcheurs ont goûté une
excellente terrine de chevreuil accompagnée de vin
rouge ou rosé, toujours avec modération, un dessert
partagé et pour terminer l’eau de vie du patron.

Bien restaurés les marcheurs sont
attentifs, Josette donne une leçon de botanique sur
les particularités du chêne d’Amérique ou chêne
rouge à croissance rapide d'une hauteur moyenne de
20 à 30 m, il peut atteindre 50 m. Il a une
longévité d’environ 200 ans voir 500 ans dans des
conditions optimales. En automne, les feuilles
virent au rouge et se maintiennent sur l'arbre une
bonne partie de l'hiver. Il fleurit au printemps
(avril-mai) sur les jeunes rameaux de l'année. Les
fruits sont des glands brun-rouge d'environ 2 cm à
cupule. Ils mûrissent sur l'arbre pendant deux ans
avant d'arriver à maturité.

Dominique emmène les marcheurs au
belvédère où le panorama est magnifique. Un long
stationnement photos à la table d’orientation,
désorientées Chantal et Hélène perdent le groupe qui
a pris un petit chemin pour se rendre au cadran
solaire. GPS portable, Pierrot leur indique la bonne
direction et les attend avec Dominique près du
cadran solaire pour les remettre à l’heure !

La randonnée se termine, mais il
n’est pas trop tard pour se rendre en voiture au
château de la Roche édifié sur un ponton rocheux qui
surplombe la Loire à plus de 30 m. Les premiers
écrits sur le château datent de 1260. Au début des
années 1900 un industriel roannais racheta le
château et le restaura dans le style gothique pour
en faire sa résidence secondaire. Le projet de
construction du Barrage de Villerest condamne le
château à disparaitre sous l'eau. Il se dégrade
alors très rapidement avec de nombreux pillages. Il
sera finalement racheté pour un franc symbolique par
la commune. Le château sera le seul édifice épargné
par les eaux. En 1996, Il est entièrement restauré
et la cote d'eau du barrage est revue à la baisse
pour permettre son accès tout au long de l'année. La
régulation du cours de la Loire n'empêche cependant
pas le château de rester inondable : il a été
d'ailleurs touché par des crues en 2003 et 2008.

Texte Chantal
Photos - Chantal - Mireille - Jeannot - Michel
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Mercredi 17 octobre 2012
Bellegarde en Forez entre St Pierre et
la montagne
Longueur
12 Km Dénivelé positif
410 m
Ne marchez pas idiots a toujours
affirmé Dominique. Ce fut le cas ce mercredi avec un
thème pédagogique multiple en suivant le sentier St
Pierre qui donne les clefs de la connaissance.
Pourquoi multiple le thème pédagogique demande
certains randonneurs ? Vous verrez bien au fur et à
mesure et ils baissent la tête comme la balise du
sentier. Balise : d'origine portugaise "baliza"
désigne parfois un "piquet fiché dans le terrain
pour désigner le tracé d'une route, d'un chemin de
fer ou d'un canal en construction" Pourquoi en
construction le canal ? Il faut demander à Larousse
qui a peut-être trop soufflé sur le pissenlit. On
aperçoit le sommet de la tour du château de
Bellegarde construit au 12ème siècle et reconstruit
entre 1810 et 1820.
Dès le départ un
ouvrage d'art (autrement appelé pont) ferroviaire
s'offre à notre vue. A ses pieds (ou piles) un
enclos de volatiles divers qui semblent inquiets du
temps qui court très vite vers les ripailles de
Noël.

Continuons notre
parcours pédagogique (relatif à la
pédagogie, conforme au règles de la pédagogie comme
nous l'indique L...). Les nichoirs : il en existe de
diverses sortes et formes en fonction de la cible
choisi.
ça c'est
le principe marketing qui amène à concevoir des
appartements en fonction de la taille des futurs
locataires : ceux construits pour les hommes sont
plus grands que pour les mésanges charbonnières (non
elles ne vivent pas dans la mine). Donc le trou
d'accès est plus grand pour une chouette que pour
une pipistrelle des murailles (chauve souris
commune) sauf quand elles vivent en colonies
dans un HLM appelé alors grotte.
Dominique un peu
dissipé voit une passerelle dont l'accès semble
barré, alors évidemment il veut aller voir cela de plus
près et les autres R 2 Riens sont partis sur le
chemin. En courant pour les rattraper il veut faire
une photo (floue évidemment).

Continuant par
d'agréables sentiers que " la Fauvette est friande
de sureau dont il existe une espèce à baies rouge et
une à baies noires dont on fait des confitures".
ça c'est de
la culture (sylviculture sans doute). Un poney
semble regarder le bric à brac devant le puits d'une
ferme.

La route campagnarde
nous conduit ensuite jusqu'à une croix rouge et pour
que nul n'en ignore surtout les daltoniens (non ce
ne sont pas ceux qui descendent des Dalton, mais
ceux atteints de daltonisme comme le précise L...)
une pancarte indique qu'il s'agit d'une croix
"rouge". Comment feront les aveugles puisque ce
n'est pas écrit en Braille. Un peu plus loin au fond
d'une grange Dominique a repéré les restes du
châssis d'un ancien char.

Un bouchon dont on
sait que ce terme désigne "tout ce qui obstrue"
selon L... retarde l'avancée de nos marcheurs.
Pierrot ayant appris que l'éducation nationale
manquait de fonds (sauf de culottes) a imaginé une
passerelle à péage. Mais comme il est opportuniste
il se fait payer en "bisous" (nom masculin de bise
dont on dit parfois qu'elle est venue). Dommage sur
la dernière photo une marcheuse ravie nous cache le
patin des deux Pierrots.

Jean Marc dégote
[Larousse ne tranche pas sur l'étymologie :
peut-être de l'angevin got qui indique le trou pour
la balle dans un jeu (essayez d'expliquer à un
golfeur qu'il faut putter en direction du got) ou du
vieux français cote qui désigne une niche] une
remise pour "pause pommer". Jeanne offre ses
loukoums d'origine contrôlée et Renée fait gouter
ses pâtes de coing du coin qui sont d'ailleurs "du
coin". Jean Marie le sculpteur dans un souci
pédagogique nous montre, dans un gala royal, comment
réussir une nature morte "au couteau.

Nous repartons et
chemin faisant nous trouvons : une croix "verte" (
je vous l'ai écrit au cas où ...), une masure
("maison misérable ou délabrée") en pisé (constitué
de terre comprimée selon wiki...) dont l'angle
gauche en cours d'effondrement montre, vu l'état de
la toiture, qu'effectivement le pisé n'aime pas
l'eau (contrairement aux amateurs d'une boisson
anisée célèbre bien que ceci n'ait aucun rapport), un paysage "tondu" de près (ou de
prés) type coupe d'incorporation "que les moins
de vingt ne peuvent pas connaître" (non ce n'est pas
du Larousse), un garde boîte à lettres en bois (le garde pas
la boîte) qui laisse la porte ouverte pour inviter
le courrier à se mettre à l'abri et ...........un
veau affamé tétant le doigt de Danièle (pas très
nourrissant mais ça occupe, et puis ça lui fait
tellement plaisir)

La chenille des
R2Riens s'étire (voluptueusement) sur les chemins
admirant l'air de rien les paysage ennuagés des
monts du Lyonnais. La célèbre carrière Delage et
Monnin qui dévore la montagne ( carrière : trous
faits dans la montagne par de individus
(carriéristes) qui utilisent leurs dents en guise de
pelles et qui concentrés sur leur grignotage
marchent sans vergogne (sans s'en apercevoir) sur
les pieds de leur compagnons de chantier. Ceux de
cette carrière sont avides de microgranite blanc,
diorite marron, leptynite gris clair et amphibolite
gris sombre, quel appétit de pouvoir .... empierrer
les chemins !

Sans doute ayant reçu
le message de la LUMIERE sur leurs têtes nos
randonneurs fonts le détour par la madone de
Bellegarde (construite par un particulier après la
guerre de 1914-1918) au pied de laquelle notre
"abbé" Pierrot se recueille, comme les autres
marcheurs en lisant les exvotos.
La fin du chemin fut
calme pour les méninges et tous arrivèrent à bon
porc !

Les définitions sont tirées du
Larousse et parfois "améliorées" dans un souci
pédagogique
Délire suite à un mot de Dominique
en commentaire d'une photo
Photos Dominique
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Vendredi 19 octobre 2012
Bellegarde en Forez vers la mare aux
diables
Longueur
8,2 Km Dénivelé positif
160 m
Les R2R Emprisonnés à perpétuité pour
vol de paysage délit bon pour « la santé », dans le
château de Bellegarde en Forez cité dès 1173 dans le
traité de la séparation du Lyonnais et du Forez,
n’ont droit qu’à une sortie par semaine le mercredi
ou vendredi, parfois deux pour les plus chanceux. Au
dessus d‘une porte on peut lire "Celui-là que Dieu
garde, il est en belle garde». Féroce, Belle garde
les abords, le périmètre est quadrillé de grilles et
barbelés. Une caméra bien dissimulée assure la
surveillance.
Randonnée obligatoire, chemin des
Mures en file hommes et femmes longent le mur
d’enceinte de la prison. Traversant la voie ferrée
vain rêve d’évasion, ils s’en vont tête baissée
perdus dans leurs pensées, sur les chemins et les
routes avec pour seul avenir l’horizon sans fin.

Passant devant l’ancien bagne « le
cuistot » se rappelle les lieux de sa première
détention où il subit la mise au mitard, la torture,
la cellule d’isolement en fût.

La tentation est grande pour les
détenus de prendre les sentiers battus. Mais les
tentatives d’évasion sont vite avortées. Accompagné
de son adjoint en treillis Le directeur de la prison
reste aux aguets. Les chefs serrent les rangs. Une
caméra de surveillance suit en permanence la
randonnée

« Le Montagnard » multi
récidiviste accusé d’éclaboussures, est encore une
fois pris en flagrant délit par le Directeur de la
Prison. Il a n’a pu résister à la tentation de
nouveaux lancés de pierres. Rue des Pies, son
avocate se refusera à toute déclaration.
Chemin de la Haute Vange, en fin
de rang, « le Montagnard » dénonce au reporter « R2R
enchainé » leurs conditions de vie : un vestiaire en
plein air pour 54 détenus, la soupe au gland servie
chaque jour. Les tentations d’évasion préparées par
le diabolique gardien chef : barrières défoncées,
champ de maïs, mur de meules. Les humiliations et
brimades, cirage de pompe obligatoire du chef, sous
l’œil du Directeur de prison et de sa secrétaire
hilare.

Talonnés par les baroudeurs et le
Basque qui les oblige à chanter « chacun sur son
cochon, le cœur rempli d’émoi d’un p’tit air
folichon, valsons tous à la fois c’est la valse des
cochons d’bois » ils crapahutent dans les sentiers
n’ayant droit qu’à une courte pause banane comme le
constatera le reporter du « R2R enchainé ».

La promenade se termine. Dans un
univers carcéral il faut entretenir discipline et
illusion, sous la haute surveillance du Directeur et
de son gardien chef le regard rivé sur le couteau,
les prisonniers attendent leur part du Pain des
fées.

Mais pour les condamnés R2R la
journée est loin d’être finie. Avant de retrouver
leurs cellules, ils seront escortés rue du calvaire
pour l’entretien du gymnase ou du potager en
chantant, pour se donner du cœur à l’ouvrage, leur
chant de galérien « le R 2 RIEN » (paroles
ci-dessous)

Toute ressemblance avec des
personnes connues serait pure coïncidence. Ce compte
rendu est un détournement de photos. A vous de
rétablir la vérité dans cette randonnée de
Bellegarde à dormir debout avec la complicité des
reporters photographes du « R2R enchaîné » Chantal -
Mireille - Guy
Texte Chantal
Photos : Chantal, Guy, Mireille
LE R 2 RIEN (Sur l’air du
Galérien chant revu et corrigé par Guy )
Je m'souviens qu'ma femme pleurait
Quand j’ai passé la porte
T’inscris pas au R2R
Sinon q’le diable t’emporte
Tu sueras quand tu grimp’ras
Sur les chemins en pente
Sur les ronces t’écorcheras
Ton falzar s’ra à fentes
J’suis venu à la M.D.A.
M’inscrire au R 2 R
Tu verras tu rigoleras
Et tu seras au grand air
Tu suivras les 2 Pierrots
Jo, Henri, Dominique
Tu feras bien le fiérot
Et t’achèteras 2 triques (bâtons
de marche) (variante : et puis t’auras la
trique)
Tu dragu’ras les R 2 Riennes
Tu déclar’ras ta flamme
Tu aimeras toutes nos anciennes
Et tu oublieras ta femme
J’suis devenu un R 2 Rien
Et je m’sentais leur frère
Au départ j’me sentais bien
Et je faisais le fier
J’ai sauté des barbelés
Pour aller prendre l’air
J’ai couru à travers prés
Sans même r’garder derrière
J’ai traversé des ruisseaux
L’Pierrot balançait des pierres
J’ai mouillé mes affutiaux
Et je m’sentais en colère
J’ai sué sur les sentiers
Je m’croyais aux galères
Car j’avais très mal aux pieds
Et j’appelais ma mère
Je suis rentré éreinté
Je n’faisais plus le fier
J’suis rentré dans mon foyer
Et j’ai remis mes fers
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Mercredi 24 octobre 2012
De Marols à
Chenereilles
Longueur
11 Km Dénivelé positif
400 m
Pour innover Pierre (celui qui n'asperge
pas avec son homonyme) a eu une excellente idée
puisqu'elle m'évite du travail de rédaction. Le topo
guide de la rando rappelera aux 48 randonneurs de
ce jour le parcours de la merveilleuse ballade "AUTOUR
DE MAROLS"

et cette idée a mis en joie
particulièrement nos marcheuses qui bien entendu mènent
la danse 
à la pause toujours les mêmes sourires,
Claude et Yvon ont l'air particulièrement contents du bon
tour joué par Pierre, mais que leur a-t-il dit ?

Tiens l'esprit malin, vous savez
celui qui lance ses homonymes, a encore réussi à
effrayer une randonneuse. Mais comment choisit-il
ses victimes car il semble y avoir du
favoritisme......

A propos ce que Pierre a dit aux
48 randonneurs et qui les a tant réjouis c'est qu'il
n'a pas suivi le topo guide et que la rando R2R du
jour est partie de Marols. Ce qui implique que nos R
2 Riens n'ont pas marché autour de Marols. Alors
pour lire le topo guide ..... débrouillez vous !
Merci à Pierre B qui m'a fourni les photos et le
tracé du jour.
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