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    RECITS - PHOTOS : Mois de Juin & Juillet 2013 ou Retour Historique

05 juin , 07 juin , 12 juin , 14 juin , 19 juin , 21 juin , 21 juin marche de nuit , 26 juin , 28 juin , 03 juillet , 10 juillet


Mercredi 05 juin 2013

Boën Sur Lignon le circuit Travorche  Longueur 13 Km  Dénivelé positif 430 m

Départ prévu parc de la Sablière, il est difficile à trouver. Accès différents, mauvaises indications...pas grave... près d'une trentaine de R2iens se retrouvent sur le bon parking. La rando démarre sous de bons hospices, malgré les apparences il ne fait pas un temps de cochons IL FAIT BEAU. Enfin sous le soleil , les sacs à dos se sont allégés des capes de pluie et autres ponchos !

De beaux sentiers et quelques petites pauses, à l'ombre... nous ne sommes plus habitués à tant de chaleur! Nos R2R apprécient. Comptage sous un portique naturel, pas de chrono pas de classement... mais certains se prennent au jeu.

Aujourd'hui, , les randonneurs profitent des paysages et des couleurs du printemps. Au loin, le château de Sail sous Couzan dont le site de La Diana nous apprends : "Les premiers seigneurs de Couzan, les Damas , sont issus de la Maison de Semur qui possédait une partie de la Bourgogne, le Brionnais. C' est au XIème siècle que les Semur décident de s' implanter sur les bords du Lignon, à Couzan, un poste avancé aux confins de l' Empire et du Royaume de France. Dés le XIIIème siècle, l'hommage de la seigneurie de Couzan devint un enjeu et une cause de conflits, tant la puissance des Damas était incontestée, même les Sires de Beaujeu échouèrent le siège de la forteresse. Guy II de Couzan , pour avoir vaillamment défendu Bourges contre les Anglais en 1356, puis à Riom en 1359, devint conseiller du Roi, et Maître d' Hôtel de Monseigneur le Roy en 1385 pour être nommé en 1402 grand Chambellan de France. Le château passa ensuite à la puissante famille de Lévis au milieu du XVème siècle, puis à la maison de Luzy en XVIIème siècle, enfin aux Thy de Milly à partir de la fin du XVIIIème siècle. En 1932, la Société La DIANA l' acquiert pour y faire des réparations urgentes. Depuis 1995 de lourds travaux y sont entrepris, avec plusieurs chantiers de restauration et mise en valeur chaque été."

A la pause, la vraie, chacune et chacun prend ses aises, s'installe au mieux d'autant qu'Anne nous offre des Calissons (spécialité d'Aix en Provence), à ne pas confondre avec des Caleçons.

Nous repartons gaillardement et admirons au passage entre autres : des arbres en fleurs, ou à croissance torturée, un puits,...

Le nez en l'air et à bon pas est une façon de marcher à risque et c'est la chute pour Claude qui choit sur son auguste fondement et se râpe le coude sur les graviers : gravement blessé il implore Anne (encore) infirmière de métier, pour des soins de premiers secours prodigués professionnellement avec douceur et dextérité . Grave blessure il est vrai à voir le fond de pantalon. (Pour la petite histoire Claude nous raconta la semaine suivante qu'un bleu gênant pour s'asseoir a joué à l'arc en ciel au fil des jours). Claude remis en état de marche nous avons repris le chemin du retour en prenant garde de ne pas déraper et tout le groupe est arrivé à Boën sain et sauf.

Texte d'après les indications de Dominique         Photos Dominique, Florent

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Vendredi 07 juin 2013

Boën Sur Lignon le circuit Travorche  Longueur 10 Km  Dénivelé positif 340 m

Une croix sur le calendrier il fait beau et chaud. On a retrouvé le soleil kidnappé par Señor Météo. Florent compte ses 27 randonneurs qui passent sur le petit pont de bois du Lignon, c’est parti pour le circuit Travorche

Du chemin bordé de genêts on a une belle vue sur la plaine, le château de Sail sous Couzan, Pierre sur Haute avec un reste de neige. Au XIe siècle, le prieuré de Sail-sous-Couzan appartenait aux barons de Semur et dépendait de l'abbaye de Cluny. Puissant château construit au XIe siècle, par Geoffroy de Semur, premier baron du Forez. Le château sera la possession de la maison de Damas de Couzan jusqu'au milieu du XVe siècle. Il passa ensuite à la puissance famille de Lévis, puis à la maison de Luzy en XVIIe siècle, enfin aux Thy de Milly à partir de la fin du XVIIIe siècle. C'est de cette forteresse que, entre 1180 et 1226, les seigneurs de Couzan défendirent leur indépendance lors d'une longue guerre contre les comtes du Forez.

 

Mais laissons l’histoire, revenons à la réalité enfin presque. Certains travaillent pendant que d’autres se promènent semble penser la biquette… mais après avoir bien descendu va falloir monter bê êê !

Petites pauses entre ombre et soleil avant de repartir à l’assaut du raidillon … ça monte encore ! Fait chaud.

Une arrivée bien méritée sous l’arc de Dame Nature, récompensée quelques kilomètres plus loin par la pause pomme.

Pays de culture, on trouve de vieilles fermes encore habitées

Passage au junchuns , route de la Ravie, Les randonneurs redescendent sur Boën. Jean baptiste un peu fatigué mais ravi voit la vie en rose en compagnie de Claudette, Hélène et Monique.

Texte Chantal    Photos Chantal - Florent

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                             Mercredi 12 juin 2013

Journée et repas de fin de saison au col de la république 

Le matin 2 circuits au choix, l'après-midi 1 circuit ou activités festives

V’la ti pas que Moi la Menie je dois faire le compte rendu de la dernière randonnée de la saison des R2R à la République. Quand cette drôlesse de Chantal vous demande de prendre sa plume, pas moyen de refuser t’es coincée. L’année dernière, c’était la Marie ma copine de la Chapelle St Sabin qui l’avait fait. Sauf que nous, on écrit comme on cause, alors excusez du peu ! Y ce sont tous retrouvés au parking du col de la République : les marcheurs à grande vitesse du mercredi et le petit train de campagne des randonneurs du vendredi, même que la Simone du Daniel était pile poil à l’heure, ni avant comme pour la Jacine ni après et en pleine bourre !

Ici on est en altitude, forcément ça raidillonne aussi les groupes y sont partis chacun de leur côté. On verrait bien qui arriverait les premiers à l’auberge pour le casse croûte, parole de Pierrot !

Sûr que les randonneurs du vendredi y prennent leur temps. D’abord les chefs y étudient la carte des lieux, des fois qui z’en perdraient quéquz’uns. Puis y z’écoutent la leçon de choses de Josette qui en connait un brin sur la famille des Orchidacées, même qu’elle a offert un narcisse à la Chantal qui était toute contente.

Direction la Versanne la Pierre des Trois Evêques, Jean Baptiste, Michel et Paul qui sont pas des saints ! Sous prétexte que leur jacquette avait du violet ont crapahuté sur la pierre. Comme y fallait un gisant, Le Pierrot cet apôtre y s’est pas fait prier.

Michelle qui connait tout sur les croix a raconté leur histoire : La Pierre des Trois Evèques a une forme plate et ronde de 2,50 mètres de diamètre, haute de 40 cm environ. Sur la pierre il y a trois croix gravées, ainsi que des inscriptions faites par des bergers. Très ancienne, elle a toujours servi de borne frontalière. Au Moyen Age, elle marquait la limite entre les archidiocèses catholiques de Lyon, Vienne et Le Puy. Les évêques du Puy, de Lyon et de Vienne pouvaient donc s’y retrouver sans sortir de leur juridiction. Vous voyez donc que les randonneurs s’instrucquent !

C’est pas le tout, mais il a bien fallu recrapahuter et faire quéques haltes pour la pause technique ou pour se requinquer. Pendant ce temps là, les marcheurs du mercredi y perdaient pas le nord pour filer comme le vent.

Enfin bref c’était bien parti, mais arrivé sur les coups de midi, vla t’y pas qu’les marcheuses ont rencontré un berger du Gouet. Elles lui ont fait la causette et comme elles ont pas leurs quinquets dans leur poche, elles z’ont pas regardé qu’les moutons et le chien. La Mireille a dit qu’le berger était un ben beau gars aux yeux bleus. Il s’en est fallu de peu pour qu’les marcheuses gardent les moutons avec lui !

Plus de temps de regarder les champs, les vieilles pierres, les croix et tout le saint frusquin. Il fallait arriver à l’heure pour le repas à l’auberge du col. Ramenez- vous leur a crié le Jeannot !

Fouilla j’vous l’donne en mille, ils sont arrivés les premiers tout mouillé de chaud à l’auberge. Ils en étaient tout barlat. Moi les bras m’en sont tombés des cuisses. L’R2Riens, y ce sont installés sur la terrasse pour appincher l’autre groupe. Y z’en ont piaillé d’affaires. Après leur gueuleton, ils ont liché une ptite channe de gnole ou de verveine. Y’a des marcheurs qui sont retournés chez eux, les autres ont fait une étirée de quéques kilomètres.

Les chefs ont refait le point pour pas s’perdre. Le Dominique a regardé son GPS, vous savez le Guide du Président des Sentiers. Il a donné les consignes pour pas se faire faucher et rouler au pas, des fois que des marcheuses auraient pris la poudre d’escampette.

Et en route pour le Crêt de Chaussitre là où crèche le Firmin. C’lui là, il a pas la langue dans sa poche, faut toujours qui baronte après les marcheurs. Il a dû s’dire : Miladeuz y‘en a qui se promène, y z’en tourne pas une pendant que les autres bossent.

Comme y étaient tous ensemble , les p’tits et grands marcheurs, le groupe s’est un peu étiré. Tiens comme le Tour de France, y’en a qui font la course en tête suivi par le p’loton qui essaie de les rattraper et puis t’a ceux qui lambinent avec les photographes

Et quand y trouvent un bachat le Pierrot se déchaîne. Le Dominique demande pas son reste non plus !

Une bien belle journée avec le soleil qui fait la bobe cette année, même qu’les chemins sont tous bleugés par la pluie. Ils étaient tous francs contents prêts à se retrouver pour la prochaine saison. Bonnes vacances à tous, ménagez vous et à la revoyure. La Menie

Texte : Chantal La Menie                  Photos - Chantal - Mireille - Jeannot - Dominique - Guy

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Vendredi 14 juin 2013

St Martin la Plaine le crêt Féchet   Longueur 10 Km  Dénivelé positif 220 m

Je vous écris de St Martin la Plaine pour vous donner des nouvelles. Cette semaine J’ai vu passer les randonneurs des 2 rives. Ils n’étaient que 13 : 9 femmes pour 4 hommes avec leur orang outan équipé de bâtons de marche ! Leur chef s’est dépoilé en cours de route, pas trop velu, il a une barbichette. Ça doit être une espèce d’homme singe appelé le Dominique.

Ses 12 apôtres cherchaient le bon chemin, par ici, par là, finalement ils prirent le chemin de la Maraude… aux cerises.

Ce sont de joyeux randonneurs qui prennent le temps d’admirer la nature. Le Dominique avait mis bleuet et coquelicot à la bride de son sac à dos. Suzanne, une de ses apôtres, portait sa croix et un silex bijou primitif en pendentif

Cela me distrait de les voir passer. Je les imagine sur le parcours balisé par les Chauskipeux de la MJC en direction du crêt. Longeant les champs de coquelicots, apercevant la chapelle en contre bas du chemin, pour arriver à leur pause pomme

Du crêt Fréchet ils ont une belle vue. Là haut, les arbres fruitiers sont protégés par de grands voiles. Captant la nature, ils photographient les insectes qui volent en toute liberté.

Venant de la Bourdinière, les randonneurs sont passés devant le zoo, suivit du regard par mes compagnons de captivité. Dans le champ voisin, un lièvre se prélassait au soleil en toute liberté. Apeuré il a détalé au passage des marcheurs. La liberté a toujours un prix !

Quant à nous, espèce protégée dans notre espace zoologique, nous avons perdu la liberté ou plutôt nous sommes en liberté conditionnelle. Nous nous accrochons parfois aux barreaux comme le fait mon ami le singe roux au regard triste. Sommes-nous nés ici ou ailleurs ? On ne sait plus. Les visiteurs nous appellent chimpanzé, gibbon, capucin, macaque, gorille. Ils doivent lire les pancartes pour nous reconnaître. Nous retrouvons alors notre véritable identité. Nous nous consolons en faisant l’étonnement et la joie des enfants.

Près de la MJC de St Martin, les hommes ont donné libre cours à leur imagination en peignant des fresques et en sculptant un tronc. Serait-ce leur liberté d’expression ? La nôtre, celle des primates, n’est que cris et mimiques.

Je ne sais pas si je suis heureux, mais je vais bien. Je termine en espérant revoir les randonneurs qui sont nos plus proches parents. Votre dévoué Gorille.

Texte Chantal  Photos Chantal- Florent

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  Mercredi 19 juin 2013

St Martin la Plaine le crêt Féchet   Longueur 12,5 Km  Dénivelé positif 330 m

Chaleur moite, avec 29°C au départ pour les 20 R2riens au départ. Les  R2Riens démarrent à "pas pressés" mais notre photographe prend le temps de faire quelques clichés : champs de blé ou de fleurs, roses parfumées (je sais cela ne sent pas sur le site, mais un peu d'imagination que diable, nos amis marcheurs les ont senties et certifient qu'elles sentent), bachat, couleuvre écrasée ... par accident, Jo et ses p(l)oubelles girls

On apprend que les deux barrages du Bozançon sont démolis pour cause d'absence d'usage, de manque de gestion et d'entretien. ils étaient à l'origine destinés à l'alimentation en eau potable des communes de St martin la Plaine et St Joseph (celui de la vallée du Rhône est alimenté en vin lui quelle chance !)

Sur l'horizon apparaissent des formes étranges silhouettes lointaines faisant penser à des maisons ou autres bâtiments, amis arrivés à proximité nous constatons qu'il s'agit de rouleaux de paille protégés par des tôles ondulées lestées par des roues !!!  Bée ... les moutons pleurent l'arbre mort.

Protestation contre la future construction de l'A45, nuisible pour les uns, salutaire pour les autres chacun affirme son opinion, parfois même avec émotions et des fleurs (Dominique attention a tes réglages normalement on met le premier plan net et le fond flouté, on voit que tu étais ému par le risque de voir abimé le paysage)

Notre photographe a pu, de loin, apercevoir des animaux dans le parc zoologique de St Martin la Plaine, cela l'émeut et Peter paon le constate en le fixant mais le gorille ne veut rien savoir (il y a bien un gorille, on voit bien sa main, pour vous aider j'ai mis un repère)

Texte : d'après les indications de Dominique      Photos Dominique (un peu fébrile ce mercredi)

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Vendredi 21 juin 2013

St Rambert  Longueur 11 Km  Dénivelé positif 100 m

Le 21 Juin, jour le plus long de l'année, on fête l'été et la musique. Alors chantons tous en choeur :

"l'été sera chaud, l'été sera chaud,

dans les t-shirts, dans les maillots,

l'été sera chaud, l'été sera chaud,

sur tous les chemins de rando".

Cet après-midi, 16 marcheurs partent du parking de la salle polyvalente en reconnaissance d'un des parcours du 3 Novembre 2013 de près de 12 kms.

En traversant Saint-Rambert, Michèle nous prodigue d'intéressants commentaires sur le riche passé historique de notre ville: Porte Franchise, Eglise romane, Chapelle Saint-Jean, Porte du Poyet avec la statue de Notre-Dame de Pitié ....

Nous arrivons au Domaine de l'Etang David qui s'étend sur une superficie de 27 hectares environ. Cet espace naturel est exceptionnel grâce à sa diversité de faune et de flore. La balade se poursuit le long du Canal du Forez

Une halte est bienvenue à Chavagneux où certains sont heureux de se rafraîchir avec l'eau du bachat (mais oui nous avons enfin une température de saison !). La Reine Maryse a pris place sur un trône en bois, ses sujets pouvant se reposer sur des chaises en plastique délaissées par les joueurs de boules.

Nous marchons tout en prenant le temps d'admirer la nature en ce début d'été : des roses rouges ou blanches exhalent leur parfum, l'herbe des prés coupée sèche avant la récolte du fourrage, des bleuets et des coquelicots égaient les champs de blés ...

Rappelons que Saint-Rambert est réputé pour ses cultures maraîchères : champs de salades, de choux, abondamment arrosés avec l'eau du Canal du Forez.

Retour par le chemin de la Côte, la rue du Port Haut (île du Rossignol) et le chemin de la Croix Blanche.  Notre balade terminée nous souhaitons un joli clair de lune à ceux qui feront la marche de nuit.

Texte et photos Mireille

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Vendredi 21 juin 2013 Marche de nuit 

Marche de nuit  Longueur 8,3 Km  Dénivelé positif 290 m

1er jour de l’été, en attendant la tombée du jour, 19 R’2RIENS ce sont retrouvés à l’auberge des trabuches pour une marche de nuit.

 Le ciel s’est peu à peu drapé d’or et de gris découpant dans l’ombre le prieuré

La lune s’est noyée dans les nuages. C’est alors que le prieuré fantomatique a vu l’astre lunaire se colorer à l’appel du loup Asgard.

Le ciel s’est fondu dans le canal. Les chevaux, oreilles dressées, sont restés aux aguets.

La nuit tombait, les R’2RIENS étaient prêts pour leur rendez vous. Ils se mirent en route vers une destination qu’eux seuls connaissaient pour LES rencontrer. Les Romanais intrigués virent des points lumineux serpenter sur les chemins aux alentours de St Romain le Puy. Étaient ce des Ovnis, des phénomènes paranormaux ? Les plus initiés pensèrent aux petits hommes fluo de la planète RD’iens

Sous couvert dans les bois, les R’2RIENS attendent patiemment, s’interrogent… vont-ILS venir ?

Des nuages libèrent la lune qui apparait dans toute sa splendeur. Au dessus du clocher de St Romain illuminé le ciel s’embrase à nouveau. Tout à coup, l’Ami Pierrot qui scrute l’horizon croit LES apercevoir.

Fausse alerte, le prieuré reste dans l’ombre tandis que St Romain resplendit de mille feux

Le lieu du rendez-vous ayant changé, revenus du prieuré, Les marcheurs attendent sur le pont du canal. Claire et Simone sont chargées de faire le guet

Les voilà ! Rendez vous d’un soir, la rencontre a lieu. Mission accomplie.

Le prieuré s’illumine

A ce jour, le mystère reste entier. Et Les R’2RIENS ne vous diront RIEN.

Texte  Chantal       Photos Chantal - Jeannot Bachelard avec la participation d’Asgard son Husky - Florent Elsen - Jean Marie Peault

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Mercredi 26 juin 2013

Sortie journée Richard de Bas  le chemin des Papetiers

Pour la partie culturelle voir le 28 le compte rendu de Chantal. Pour la parrtie marche et éléments admirable (hors Moulin) voir les photos ci-dessous.

Un élément important ce mercredi il fait beau et le photographe a profité du soleil pour nous nous montrer de belles couleurs, merci Florent.

Photos Florent

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Vendredi 28 juin 2013

Sortie journée Richard de Bas  le chemin des Papetiers

Monsieur Richard de Bas, les randonneurs des 2 rives ont visité votre Moulin situé près d’Ambert dans la vallée de Laga, classé de nos jours monument historique tant il est réputé depuis le 15ème siècle pour la fabrication de son papier. Il pleuvait encore ce jour là, les transformant en escargots encapés pour ne pas dire bossus, trouvant refuge dans des abris de fortune. Suivant le chemin des papetiers, ils ont pris le Petit Vimal balise du papillon, sous le regard de bovins hostiles et pancarte d’avertissement au voleur de montons dont ils ne sont point, pas plus que voleurs de poules.

La pluie battait son plein. Sur le seuil de sa porte un personnage peu affable attifé comme un épouvantail, pesant le pour et le contre ne leur proposa pas l’hospitalité le temps d’une éclaircie. Ils se résignèrent donc à poursuivre leur chemin.

Une autre vieille bâtisse, écussonnée de deux cœurs, semblait plus hospitalière. Leur guide suivit la flèche toqua aux carreaux mais portes et fenêtres restèrent closes. Ils reprirent donc leur randonnée sous la pluie.

Ciel gris, pluie, brume, accompagnèrent leur chemin de croix. Ils ont suivi le ruisseau de Goure, franchi un petit pont de pierre. Arrivés près d’une cascade, sautant de pierre en pierre ils firent l’aller retour d’un bord à l’autre, le chemin étant sans issue. Un paysage qui les aurait ravis sous le soleil.

Après avoir parcouru quelques kilomètres, ils sont arrivés en contre bas de votre moulin. Dans le parc de la Combe Basse où a été reconstitué l’Atelier chinois de l’époque de Tsai-Lun (an 105 de notre ère). On y découvre un jardin botanique d’arbres et d’herbes à papier ainsi que du matériel du début du siècle.

Deux sympathiques marcheuses firent quelques étirements prêtes à faire la cuisine ! Mais la chaudière n’étant point alimentée, les randonneurs se sont contentés d’un pique nique agrémenté d’une petite liqueur maison offerte par leur ami Jeannot

En attendant l’heure de la visite, dans l’une des salles de votre moulin, ils ont veillé au repos du bienheureux Pierrot. Soyez rassuré Monsieur Richard de Bas il s’agissait encore d’une facétie de leur ami randonneur peu à peu ressuscité sous l’injonction de Michel hilare.

Ils commencèrent par la visite commentée de l’habitation. Le mobilier appartient au dernier occupant, mort en 1937. La salle commune servait de cuisine et de salle à manger. Autour de la table se réunissaient pour les repas sept ou huit personnes : le gouverneur, sa famille, son ouvrier et son apprenti. Les femmes mangeaient debout. On remarque les poêles ou "padelles" dans lesquelles était cuite la "pandale" (râpée de pomme de terre) et un grugeoir meule à sel en forme de renard couché en rond. La chambre à coucher comporte trois lits encastrés, dont un entièrement clos. Le lit clos (un vasistas assure la circulation de l'air) était réservé aux apprentis, qui commençaient leur formation vers l'âge de 7- 8 ans. Le carreau de la dentellière, exposé sur la table, était éclairé par une doulie, boule de verre remplie d'eau qui augmentait la lueur de la chandelle.

Sachez Monsieur de Bas que votre moulin est le témoin des premiers âges de l’industrie française du papier. Ses collections comportent des documents historiques, du matériel et des objets qui retracent l’histoire du papier et son cheminement depuis les confins de la Chine jusqu’en Europe. En effet, la salle Tsaï-Loun retrace l'historique du papier depuis son invention par les Chinois qui s'inspirèrent de nids de guêpes. En 1326, trois Auvergnats qui avaient été faits prisonniers à Damas l'introduisent dans la région d'Ambert et utilisent les sources d'eau acide des monts de Forez.

Depuis près de 700 ans les roues des moulins sont entraînées par l’eau pure des ruisseaux. Cette énergie naturelle contribue à un artisanat ayant à cœur de transmettre les secrets d’une fabrication de qualité. Les chiffons de coton et de lin lacérés sont déposés dans les piles, sorte d’auges en pierre. Des maillets en bois de pin terminés par des dents en acier sont actionnés alternativement réduisant le tissu en bouillie. D’autres décrivent inlassablement un mouvement vertical pour rendre la pâte homogène. Trente-six heures sont nécessaires pour obtenir une belle pâte. Durant la dernière heure, on ajoute à la pâte une sorte de colle à base de résine de pin. Une fois la pâte versée dans une grande cuve remplie d’eau tiède, c'est à ce stade que l'on pratique les inclusions de pétales, fougères et graminées, les papetiers la puisent dans une forme pour donner naissance à la feuille proprement dite. Ce geste précis de va-et-vient doit être parfaitement maîtrisé pour obtenir une feuille au grammage voulu

D’autres opérations conduisent la feuille fraîche à l’égouttage à travers un tamis en fil de laiton (la "forme", sur laquelle le filigrane, la signature du Moulin Richard-de-Bas, est cousue en relief). La feuille encore humide est intercalée entre deux tissus de feutre. Un cabestan exerce une pression de 40 tonnes sur cent feuilles. Ces dernières seront suspendues dans les étendoirs puis au laminage. Aujourd’hui encore, votre moulin perpétue la tradition du papier, fabriqué feuille à feuille à la main, en préservant le savoir-faire des compagnons papetiers. Il produit 20 à 25 kg de papier soit quelques 200 feuilles de papier par jour destiné aux artistes peintres, graveurs, relieurs ou restaurateurs de livres rares. Depuis 1950, votre papier est également apprécié pour ses inclusions de fleurs.

Malgré la pluie, ce fut une belle journée de découverte. Les randonneurs ayant beaucoup appris sur le fonctionnement du moulin et la fabrication de votre papier.

Texte Chantal        Photos Chantal - Mireille

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Mercredi 03 juillet 2013

Sortie journée La Bâtie d'Urfée

Notre Journée à la Bâtie commence par une randonnée sur le chemin de Cléontine qui longe le Drugent, ruisseau qui prend naissance au col de la pelletière près de St Bonnet le Courreau. Il sillonne la plaine d’Astrée pour se jeter dans le Lignon à Montverdun.

Attention, il y a de la concurrence sur le parcours. Le Chef passe en tête, allongez la foulée les marcheurs. Dame tortue qui connait bien la fable conseille son ami l’Escargot Il faut partir à point !

La campagne est belle, le Lignon roule sur les cailloux. En parcourant les chemins de l’Astrée, les randonneurs arrivent au prieuré du pic de Montverdun formation volcanique vieille de plus de 20 millions d'années.

Franchissons le portail, découvrons l’histoire des lieux. Fondé au début du VIIIème siècle par des bénédictins, cet antique Prieuré s'élève au cœur de la Plaine du Forez dans le Pays d'Astrée sur la route du basalte. Monastère habillé de pierres cendrées, la pierre noire basaltique, les premiers écrits datent du XIe siècle. Dès le XIIIe siècle, il devint avec 20 moines un des principaux sites casadéens en Forez. Les bâtiments actuels restaurés datent des XIIème et XVème siècles. Après une période faste puis une autre de déclin, le monastère est devenu la propriété de la commune. Il est classé monument historique depuis 1981.

L’église du XIIe siècle - XVe siècle et ses fresques du XVIIe siècle, découvertes au cours de travaux archéologiques en 1986, a conservé sa vocation de lieu de culte. Plus de cloître, mais une cour qui est le cœur du prieuré. Une magnifique galerie datant de 1442 avec ses sept piliers de chêne reposant sur des pierres et dont le colombage de la partie supérieure est composé de fragments de tuile, de basalte, de chêne. Un four à pain utilisé chaque année pour les Journées Européennes du Patrimoine. Protégé par son enceinte, le monastère présente un aspect sévère, vite atténué par le panorama sur le Forez.

Retour dare dare à la Bâtie par St Clément. Quelques cerises à marauder. L’horloge du clocher indique qu’il est grand temps de pique niquer d’autant que Dominique n’a pas oublié l’apéro !

Une petite promenade digestive aux alentours de la Bâtie où les randonneurs découvrent amusés quelques extraits de l’Astrée d’Honoré D’Urfé parlant de Céladon. Récit à double sens ou sous entendus, comme il vous plaira de le lire, qui en son temps à dû faire sourire plus d’un gentilhomme et quelques libertines. C’est en ce lieu plein de charme bucolique que fut écrit l’Astrée, ouvrage souvent qualifié de premier roman pastoral. Véritable livre fleuve de plus de 5 000 pages regroupées en une douzaine de volumes.

Retour à la Bâtie, où quelques dissipées s’en donnent à cœur joie dans la boutique des souvenirs. Tandis que d’autres se prélassent dans les beaux jardins du XVIe siècle qui entourent le château bordés par un canal en amont du Lignon. Aujourd’hui reconstitués comme aux origines, de parterres de buis divisés en seize compartiments géométriques et symétriques, une rotonde, une fontaine de marbre blanc fontaine de la vérité d’amour, un dédale, une pergola et un bassin.

Grange monastique installée sur les bords du Lignon par les moines du prieuré de Champdieu à l’origine du domaine de la Bâtie au XIe siècle, elle devient ensuite une maison forte avec son pont levis et ses fossés. La famille d’Urfé, descendue de sa forteresse des Cornes d’Urfé à Champoly, près de St Just en Chevalet, s’installe à la Bâtie à partir du XIIIe siècle. À l’origine entouré de douves, le château est constitué d’un bâtiment central et de deux ailes. Entre cour et jardins, l’aile occidentale présente une rampe et une galerie à l’italienne avec de fines colonnes corinthiennes. Le Gardien des secrets du château, le sphinx de la Bâtie est indissociable du monument. Depuis le 16ème siècle, il protège l’accès à l’ancienne bibliothèque, lieu d’humanisme et de savoir. Il porte sur sa poitrine l’inscription : "Sphingem habe domi" qui peut être interprété comme "Garde la connaissance en ta demeure".

la Bâtie à l’origine de style médiéval a par la suite été transformée par Claude d'Urfé ambassadeur de François Ier à Rome pour le concile de Trente. Il s'inspira de ses séjours en Italie pour aménager dès 1535 sa demeure en un joyau de la Renaissance italienne et française pour devenir le fleuron du Forez.

Claude d'Urfé a voulu exprimer à travers l’architecture et les décors de la Bâtie, différentes idées : son amour pour sa femme, sa passion pour les arts ainsi que pour la connaissance et sa pensée philosophique. Il a fait appel aux plus grands artistes italiens (G. Siciolante, Fra Damiano da Bergamo, F. Orlandini) et français (Masséot Abaquesne) pour l’embellir. Sauvé de la ruine en 1909 par la Société Historique et Archéologique du Forez, la Diana, il est classé monument historique depuis 1912.

Du 16ème siècle, on conserve le bâti, une grotte artificielle « une salle de rocailles » décorée de coquillages et de figures païenne et des décors de la chapelle : les peintures de l’artiste maniériste italien Gerolamo Siciolante et une magnifique voûte en stuc rehaussée de dorures.

 

Après une visite agréable bien commentée, les marcheurs se sont rendus dans les coulisses des marionnettes afin de proposer deux de leurs « pantins » pour un spectacle hilarant intitulé « Nos Monstres n‘ont pas l’ R 2 RIENS » Qui sait … nous les verrons peut être en scène un soir à l’Estivale de la Bâtie ! Ainsi se tourne une page d’histoire des randonneurs des 2 rives .

Texte Chantal   Photos - Chantal - Dominique - Florent

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Mercredi 10 juillet 2013

Le lac d'Issarlès   Longueur au choix  Dénivelé positif au choix

Leur venue était annoncée dans la petite gazette R2R’iens pour une journée sport détente au lac d’Issarlès, le soleil était au rendez vous. Les randonneurs ont commencé par une petite grimpette, un saut de barrière franchit avec souplesse par les marcheuses, des « reposettes» agrémentées de petites causettes. Juste ce qu’il faut pour être « en jambe » et continuer tranquillement la randonnée. Ohé ! un coucou pour la photo de presse.

 

Le lac droite ou gauche…. Vous n’avez qu’à suivre les flèches ! Le lac d'Issarlès est un lac volcanique naturel de cratère situé à 1 000 mètres d'altitude dans le département de l'Ardèche. Sa profondeur moyenne est de 138 mètres, pour une circonférence de 5 kilomètres et une superficie de 90 hectares. Le lac est utilisé par EDF pour alimenter la centrale hydroélectrique de Montpezat-sous-Bauzon. Il est relié via des galeries souterraines aux retenues sur la Loire (barrage de la Palisse) et deux de ses affluents du plateau ardéchois, le Gage (barrage du Moulin de Peyron) et la Veyradeyre (barrage de la Grange). Les eaux du versant atlantique sont ainsi détournées vers la rivière Fontaulière, affluent de l'Ardèche (versant méditerranéen).

Près du lac, deux grottes ont été creusées dans la falaise. La grotte supérieure a servi d'habitation au garde du lac jusqu'au début du 20ème siècle. Elle est aujourd'hui aménagée en musée relatant l'histoire de ses habitats troglodytes. Quant à la grotte inférieure, elle est restée en l'état. C’est par un chemin ménagé qui après 300 mètres de marche amène les visiteurs aux fameuses habitations. Son dernier locataire a été été Zéphirin Gardès qui a quitté les lieux en 1928. Quelques écriteaux, accrochés au dessus de la porte vitrée d'entrée appelaient les passants à la générosité : "Soyez généreux, le garde sera gracieux" "La fortune du garde est dans la poche du visiteur". La pièce au dessus, à laquelle on accédait par une échelle de bois posée à l'extérieur, servait de grenier et d'atelier de travail. Le garde y tenait son foin et son banc de sabotier. Les deux ouvertures, pratiquées dans l'épaisseur du plafond rocheux séparant les deux pièces, servaient de cheminées : l'une au foyer et l'autre au four installé dans la pièce supérieure. L'autre grotte située en dessous de la première, servait de cave au garde. Il y stockait ses filets et ses autres outils de pêche. Aujourd’hui la montée est interdite… mais tout ce qui est interdit est permis pour notre Ami Pierrot ! Envisagerait-il de succéder au garde du lac ?

L’heure du pique nique au bord du lac, où l’on déguste avec modération vin blanc rosé rouge offert par chacun, tradition de partage des randonneurs.

La température étant clémente, les plus téméraires se jetèrent à l’eau. Une marcheuse fit une tentative …. d’éclaboussure, mais c’était sans compter sur la rapidité de Pierrot …l’arroseuse fut arrosée !

On vit les Stars de la croisette sur la plage. Les Dames de la Côte accompagnées de leur garde du corps firent le tour du lac. Empruntèrent sans le savoir le chemin le plus difficile pour arriver au sphinx.

En début d’après midi, malgré un temps incertain, un petit groupe de marcheurs partit en randonnée. Ils essuyèrent une pluie diluvienne et arrivèrent au parking dégoulinant. Il fallu changer de chaussures, essorer les chaussettes, changer de teeshirt. L’occasion pour certains de montrer dos et pectoraux !

Retour par le viaduc de Recoumène construit en 1925 pour la ligne de chemin de fer dite « la transcévenole » qui devait relier le Puy à Aubenas . Cette ligne n'ayant pas été achevée, le viaduc n'a jamais été mis en service. C’est aujourd’hui un centre touristique rendu célèbre par Robert-Louis Stevenson. Il franchit la Gazeille, petit affluent de la Loire descendant du mont Mézenc et la route départementale 535 qui relie le Puy à Privas.

On y pratique le saut à l’élastique, Le Président des randonneurs voulant tenter l’aventure fit une préparation sous l’égide de Pierrot promu pour la circonstance moniteur de saut. Tentative qui n’a pas abouti. Interviewé par la « presse » le moniteur jugea la préparation un peu légère pour une sensation extrême de 65 m ! Rassuré le groupe pu repartir sans quota de perte.

Texte Chantal        Photos Chantal - Alain Forest

 

 

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