
RECITS
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: Mois de Juin & Juillet 2013
ou
Retour Historique
05 juin
, 07 juin
,
12 juin ,
14 juin
, 19 juin
,
21 juin ,
21 juin
marche de nuit ,
26 juin ,
28 juin
, 03
juillet ,
10 juillet
Mercredi 05 juin 2013
Boën Sur Lignon le
circuit Travorche
Longueur
13 Km Dénivelé positif
430 m
Départ prévu parc de
la Sablière, il est difficile à trouver. Accès
différents, mauvaises indications...pas grave...
près d'une trentaine de R2iens se retrouvent sur le
bon parking. La rando démarre sous de bons hospices,
malgré les apparences il ne fait pas un temps de
cochons IL
FAIT BEAU. Enfin sous
le soleil , les sacs à dos se sont allégés des
capes de pluie et autres ponchos !

De beaux sentiers et
quelques petites pauses, à l'ombre... nous ne sommes
plus habitués à tant de chaleur! Nos R2R apprécient.
Comptage sous un portique naturel, pas de chrono pas
de classement... mais certains se prennent au jeu.

Aujourd'hui, , les
randonneurs profitent des paysages et des couleurs
du printemps. Au loin, le château de Sail sous
Couzan dont le site de La Diana nous apprends : "Les
premiers seigneurs de Couzan, les Damas , sont issus
de la Maison de Semur qui possédait une partie de la
Bourgogne, le Brionnais. C' est au XIème siècle que
les Semur décident de s' implanter sur les bords du
Lignon, à Couzan, un poste avancé aux confins de l'
Empire et du Royaume de France. Dés le XIIIème
siècle, l'hommage de la seigneurie de Couzan devint
un enjeu et une cause de conflits, tant la puissance
des Damas était incontestée, même les Sires de
Beaujeu échouèrent le siège de la forteresse. Guy II
de Couzan , pour avoir vaillamment défendu Bourges
contre les Anglais en 1356, puis à Riom en 1359,
devint conseiller du Roi, et Maître d' Hôtel de
Monseigneur le Roy en 1385 pour être nommé en 1402
grand Chambellan de France. Le château passa ensuite
à la puissante famille de Lévis au milieu du XVème
siècle, puis à la maison de Luzy en XVIIème siècle,
enfin aux Thy de Milly à partir de la fin du
XVIIIème siècle. En 1932, la Société La DIANA l'
acquiert pour y faire des réparations urgentes.
Depuis 1995 de lourds travaux y sont entrepris, avec
plusieurs chantiers de restauration et mise en
valeur chaque été."

A la pause, la vraie,
chacune et chacun prend ses aises, s'installe au
mieux d'autant qu'Anne nous offre des Calissons
(spécialité d'Aix en Provence), à ne pas confondre
avec des Caleçons.

Nous repartons
gaillardement et admirons au passage entre autres :
des arbres en fleurs, ou à croissance torturée, un
puits,...

Le nez en l'air et à
bon pas est une façon de marcher à risque et c'est
la chute pour Claude qui choit sur son auguste
fondement et se râpe le coude sur les graviers :
gravement blessé il implore Anne (encore) infirmière
de métier, pour des soins de premiers secours
prodigués professionnellement avec douceur et
dextérité . Grave blessure il est vrai à voir le
fond de pantalon. (Pour la petite histoire Claude
nous raconta la semaine suivante qu'un bleu gênant
pour s'asseoir a joué à l'arc en ciel au fil des
jours). Claude remis en état de marche nous avons
repris le chemin du retour en prenant garde de ne
pas déraper et tout le groupe est arrivé à Boën sain
et sauf.

Texte d'après les indications de
Dominique
Photos Dominique, Florent
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Vendredi
07 juin 2013
Boën Sur Lignon le
circuit Travorche
Longueur
10 Km Dénivelé positif
340 m
Une croix sur le calendrier il
fait beau et chaud. On a retrouvé le soleil kidnappé
par Señor Météo. Florent compte ses 27 randonneurs
qui passent sur le petit pont de bois du Lignon,
c’est parti pour le circuit Travorche

Du chemin bordé de genêts on a une
belle vue sur la plaine, le château de Sail sous
Couzan, Pierre sur Haute avec un reste de neige. Au
XIe siècle, le prieuré de Sail-sous-Couzan
appartenait aux barons de Semur et dépendait de
l'abbaye de Cluny. Puissant château construit au XIe
siècle, par Geoffroy de Semur, premier baron du
Forez. Le château sera la possession de la maison de
Damas de Couzan jusqu'au milieu du XVe siècle. Il
passa ensuite à la puissance famille de Lévis, puis
à la maison de Luzy en XVIIe siècle, enfin aux Thy
de Milly à partir de la fin du XVIIIe siècle. C'est
de cette forteresse que, entre 1180 et 1226, les
seigneurs de Couzan défendirent leur indépendance
lors d'une longue guerre contre les comtes du Forez.

Mais laissons l’histoire, revenons
à la réalité enfin presque. Certains travaillent
pendant que d’autres se promènent semble penser la
biquette… mais après avoir bien descendu va falloir
monter bê êê !

Petites pauses entre ombre et
soleil avant de repartir à l’assaut du raidillon …
ça monte encore ! Fait chaud.
Une arrivée bien méritée sous
l’arc de Dame Nature, récompensée quelques
kilomètres plus loin par la pause pomme.

Pays de culture, on trouve de
vieilles fermes encore habitées

Passage au junchuns , route de la
Ravie, Les randonneurs redescendent sur Boën. Jean
baptiste un peu fatigué mais ravi voit la vie en
rose en compagnie de Claudette, Hélène et Monique.

Texte Chantal Photos Chantal -
Florent
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Mercredi
12 juin 2013
Journée et repas de fin de saison au col de la
république
Le
matin 2 circuits au choix, l'après-midi 1 circuit ou
activités festives
V’la ti pas que Moi la Menie je
dois faire le compte rendu de la dernière randonnée
de la saison des R2R à la République. Quand cette
drôlesse de Chantal vous demande de prendre sa
plume, pas moyen de refuser t’es coincée. L’année
dernière, c’était la Marie ma copine de la Chapelle
St Sabin qui l’avait fait. Sauf que nous, on écrit
comme on cause, alors excusez du peu ! Y ce sont
tous retrouvés au parking du col de la République :
les marcheurs à grande vitesse du mercredi et le
petit train de campagne des randonneurs du vendredi,
même que la Simone du Daniel était pile poil à
l’heure, ni avant comme pour la Jacine ni après et
en pleine bourre !
Ici on est en altitude, forcément
ça raidillonne aussi les groupes y sont partis
chacun de leur côté. On verrait bien qui arriverait
les premiers à l’auberge pour le casse croûte,
parole de Pierrot !

Sûr que les randonneurs du
vendredi y prennent leur temps. D’abord les chefs y
étudient la carte des lieux, des fois qui z’en
perdraient quéquz’uns. Puis y z’écoutent la leçon de
choses de Josette qui en connait un brin sur la
famille des Orchidacées, même qu’elle a offert un
narcisse à la Chantal qui était toute contente.

Direction la Versanne la Pierre
des Trois Evêques, Jean Baptiste, Michel et Paul qui
sont pas des saints ! Sous prétexte que leur
jacquette avait du violet ont crapahuté sur la
pierre. Comme y fallait un gisant, Le Pierrot cet
apôtre y s’est pas fait prier.

Michelle qui connait tout sur les
croix a raconté leur histoire : La Pierre des Trois
Evèques a une forme plate et ronde de 2,50 mètres de
diamètre, haute de 40 cm environ. Sur la pierre il y
a trois croix gravées, ainsi que des inscriptions
faites par des bergers. Très ancienne, elle a
toujours servi de borne frontalière. Au Moyen Age,
elle marquait la limite entre les archidiocèses
catholiques de Lyon, Vienne et Le Puy. Les évêques
du Puy, de Lyon et de Vienne pouvaient donc s’y
retrouver sans sortir de leur juridiction. Vous
voyez donc que les randonneurs s’instrucquent !
C’est pas le tout, mais il a bien
fallu recrapahuter et faire quéques haltes pour la
pause technique ou pour se requinquer. Pendant ce
temps là, les marcheurs du mercredi y perdaient pas
le nord pour filer comme le vent.

Enfin bref c’était bien parti,
mais arrivé sur les coups de midi, vla t’y pas
qu’les marcheuses ont rencontré un berger du Gouet.
Elles lui ont fait la causette et comme elles ont
pas leurs quinquets dans leur poche, elles z’ont pas
regardé qu’les moutons et le chien. La Mireille a
dit qu’le berger était un ben beau gars aux yeux
bleus. Il s’en est fallu de peu pour qu’les
marcheuses gardent les moutons avec lui !

Plus de temps de regarder les
champs, les vieilles pierres, les croix et tout le
saint frusquin. Il fallait arriver à l’heure pour le
repas à l’auberge du col. Ramenez- vous leur a crié
le Jeannot !

Fouilla j’vous l’donne en mille,
ils sont arrivés les premiers tout mouillé de chaud
à l’auberge. Ils en étaient tout barlat. Moi les
bras m’en sont tombés des cuisses. L’R2Riens, y ce
sont installés sur la terrasse pour appincher
l’autre groupe. Y z’en ont piaillé d’affaires. Après
leur gueuleton, ils ont liché une ptite channe de
gnole ou de verveine. Y’a des marcheurs qui sont
retournés chez eux, les autres ont fait une étirée
de quéques kilomètres.

Les chefs ont refait le point pour
pas s’perdre. Le Dominique a regardé son GPS, vous
savez le Guide du Président des Sentiers. Il a donné
les consignes pour pas se faire faucher et rouler au
pas, des fois que des marcheuses auraient pris la
poudre d’escampette.

Et en route pour le Crêt de
Chaussitre là où crèche le Firmin. C’lui là, il a
pas la langue dans sa poche, faut toujours qui
baronte après les marcheurs. Il a dû s’dire :
Miladeuz y‘en a qui se promène, y z’en tourne pas
une pendant que les autres bossent.

Comme y étaient tous ensemble ,
les p’tits et grands marcheurs, le groupe s’est un
peu étiré. Tiens comme le Tour de France, y’en a qui
font la course en tête suivi par le p’loton qui
essaie de les rattraper et puis t’a ceux qui
lambinent avec les photographes

Et quand y trouvent un bachat le
Pierrot se déchaîne. Le Dominique demande pas son
reste non plus !

Une bien belle journée avec le
soleil qui fait la bobe cette année, même qu’les
chemins sont tous bleugés par la pluie. Ils étaient
tous francs contents prêts à se retrouver pour la
prochaine saison. Bonnes vacances à tous, ménagez
vous et à la revoyure. La Menie

Texte : Chantal La Menie
Photos - Chantal - Mireille - Jeannot - Dominique -
Guy
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Vendredi
14 juin 2013
St Martin la
Plaine le crêt Féchet
Longueur
10 Km Dénivelé positif
220 m
Je vous écris de St Martin la
Plaine pour vous donner des nouvelles. Cette semaine
J’ai vu passer les randonneurs des 2 rives. Ils
n’étaient que 13 : 9 femmes pour 4 hommes avec leur
orang outan équipé de bâtons de marche ! Leur chef
s’est dépoilé en cours de route, pas trop velu, il a
une barbichette. Ça doit être une espèce d’homme
singe appelé le Dominique.

Ses 12 apôtres cherchaient le bon
chemin, par ici, par là, finalement ils prirent le
chemin de la Maraude… aux cerises.

Ce sont de joyeux randonneurs qui
prennent le temps d’admirer la nature. Le Dominique
avait mis bleuet et coquelicot à la bride de son sac
à dos. Suzanne, une de ses apôtres, portait sa croix
et un silex bijou primitif en pendentif

Cela me distrait de les voir
passer. Je les imagine sur le parcours balisé par
les Chauskipeux de la MJC en direction du crêt.
Longeant les champs de coquelicots, apercevant la
chapelle en contre bas du chemin, pour arriver à
leur pause pomme

Du crêt Fréchet ils ont une belle
vue. Là haut, les arbres fruitiers sont protégés par
de grands voiles. Captant la nature, ils
photographient les insectes qui volent en toute
liberté.

Venant de la Bourdinière, les
randonneurs sont passés devant le zoo, suivit du
regard par mes compagnons de captivité. Dans le
champ voisin, un lièvre se prélassait au soleil en
toute liberté. Apeuré il a détalé au passage des
marcheurs. La liberté a toujours un prix !

Quant à nous, espèce protégée dans
notre espace zoologique, nous avons perdu la liberté
ou plutôt nous sommes en liberté conditionnelle.
Nous nous accrochons parfois aux barreaux comme le
fait mon ami le singe roux au regard triste.
Sommes-nous nés ici ou ailleurs ? On ne sait plus.
Les visiteurs nous appellent chimpanzé, gibbon,
capucin, macaque, gorille. Ils doivent lire les
pancartes pour nous reconnaître. Nous retrouvons
alors notre véritable identité. Nous nous consolons
en faisant l’étonnement et la joie des enfants.

Près de la MJC de St Martin, les
hommes ont donné libre cours à leur imagination en
peignant des fresques et en sculptant un tronc.
Serait-ce leur liberté d’expression ? La nôtre,
celle des primates, n’est que cris et mimiques.

Je ne sais pas si je suis heureux,
mais je vais bien. Je termine en espérant revoir les
randonneurs qui sont nos plus proches parents. Votre
dévoué Gorille.

Texte Chantal Photos Chantal- Florent
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Mercredi
19 juin 2013
St Martin la Plaine le crêt Féchet
Longueur
12,5 Km Dénivelé positif
330 m
Chaleur moite, avec
29°C au départ pour les 20 R2riens au départ. Les
R2Riens démarrent à "pas pressés" mais notre
photographe prend le temps de faire quelques clichés
: champs de blé ou de fleurs, roses parfumées (je
sais cela ne sent pas sur le site, mais un peu
d'imagination que diable, nos amis marcheurs les ont
senties et certifient qu'elles sentent), bachat,
couleuvre écrasée ... par accident, Jo et ses p(l)oubelles
girls

On apprend que les deux barrages
du Bozançon sont démolis pour cause d'absence
d'usage, de manque de gestion et d'entretien. ils
étaient à l'origine destinés à l'alimentation en eau
potable des communes de St martin la Plaine et St
Joseph (celui de la vallée du Rhône est alimenté en
vin lui quelle chance !)

Sur l'horizon apparaissent des
formes étranges silhouettes lointaines faisant penser
à des maisons ou autres bâtiments, amis arrivés à
proximité nous constatons qu'il s'agit de rouleaux
de paille protégés par des tôles ondulées lestées
par des roues !!! Bée ... les moutons pleurent
l'arbre mort.

Protestation contre la
future construction de l'A45, nuisible pour les uns,
salutaire pour les autres chacun affirme son opinion,
parfois même avec émotions et des fleurs (Dominique
attention a tes réglages normalement on met le premier
plan net et le fond flouté, on voit que tu étais ému
par le risque de voir abimé le paysage)

Notre photographe a pu,
de loin, apercevoir des animaux dans le parc zoologique
de St Martin la Plaine, cela l'émeut et Peter paon le
constate en le fixant mais le gorille ne veut rien
savoir (il y a bien un gorille, on voit bien sa main,
pour vous aider j'ai mis un repère)

Texte : d'après les indications de
Dominique Photos Dominique
(un peu fébrile ce mercredi)
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Vendredi
21 juin 2013
St Rambert
Longueur
11 Km Dénivelé positif
100 m
Le 21 Juin, jour le plus long de
l'année, on fête l'été et la musique. Alors chantons
tous en choeur :
"l'été sera chaud, l'été sera
chaud,
dans les t-shirts, dans les
maillots,
l'été sera chaud, l'été sera
chaud,
sur tous les chemins de rando".
Cet après-midi, 16 marcheurs
partent du parking de la salle polyvalente en
reconnaissance d'un des parcours du 3 Novembre 2013
de près de 12 kms.
En traversant Saint-Rambert,
Michèle nous prodigue d'intéressants commentaires
sur le riche passé historique de notre ville: Porte
Franchise, Eglise romane, Chapelle Saint-Jean, Porte
du Poyet avec la statue de Notre-Dame de Pitié ....

Nous arrivons au Domaine de
l'Etang David qui s'étend sur une superficie de 27
hectares environ. Cet espace naturel est
exceptionnel grâce à sa diversité de faune et de
flore. La balade se poursuit le long du Canal du
Forez

Une halte est bienvenue à
Chavagneux où certains sont heureux de se rafraîchir
avec l'eau du bachat (mais oui nous avons enfin une
température de saison !). La Reine Maryse a pris
place sur un trône en bois, ses sujets pouvant se
reposer sur des chaises en plastique délaissées par
les joueurs de boules.

Nous marchons tout en prenant le
temps d'admirer la nature en ce début d'été : des
roses rouges ou blanches exhalent leur parfum,
l'herbe des prés coupée sèche avant la récolte du
fourrage, des bleuets et des coquelicots égaient les
champs de blés ...

Rappelons que Saint-Rambert est
réputé pour ses cultures maraîchères : champs de
salades, de choux, abondamment arrosés avec l'eau du
Canal du Forez.

Retour par le chemin de la Côte,
la rue du Port Haut (île du Rossignol) et le chemin
de la Croix Blanche. Notre balade terminée
nous souhaitons un joli clair de lune à ceux qui
feront la marche de nuit.
Texte et photos Mireille
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Vendredi
21 juin 2013
Marche de nuit
Marche de nuit
Longueur 8,3 Km
Dénivelé positif
290 m
1er jour de l’été, en attendant la
tombée du jour, 19 R’2RIENS ce sont retrouvés à
l’auberge des trabuches pour une marche de nuit.

Le ciel s’est peu à peu
drapé d’or et de gris découpant dans l’ombre le
prieuré

La lune s’est noyée dans les
nuages. C’est alors que le prieuré fantomatique a vu
l’astre lunaire se colorer à l’appel du loup Asgard.
Le ciel s’est fondu dans le canal.
Les chevaux, oreilles dressées, sont restés aux
aguets.

La nuit tombait, les R’2RIENS
étaient prêts pour leur rendez vous. Ils se mirent
en route vers une destination qu’eux seuls
connaissaient pour LES rencontrer. Les Romanais
intrigués virent des points lumineux serpenter sur
les chemins aux alentours de St Romain le Puy.
Étaient ce des Ovnis, des phénomènes paranormaux ?
Les plus initiés pensèrent aux petits hommes fluo de
la planète RD’iens
Sous couvert dans les bois, les
R’2RIENS attendent patiemment, s’interrogent…
vont-ILS venir ?
Des nuages libèrent la lune qui
apparait dans toute sa splendeur. Au dessus du
clocher de St Romain illuminé le ciel s’embrase à
nouveau. Tout à coup, l’Ami Pierrot qui scrute
l’horizon croit LES apercevoir.

Fausse alerte, le prieuré reste
dans l’ombre tandis que St Romain resplendit de
mille feux
Le lieu du rendez-vous ayant
changé, revenus du prieuré, Les marcheurs attendent
sur le pont du canal. Claire et Simone sont chargées
de faire le guet
Les voilà ! Rendez vous d’un soir,
la rencontre a lieu. Mission accomplie.
Le prieuré s’illumine

A ce jour, le mystère reste
entier. Et Les R’2RIENS ne vous diront RIEN.
Texte Chantal
Photos Chantal - Jeannot Bachelard avec la
participation d’Asgard son Husky - Florent Elsen -
Jean Marie Peault
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Mercredi
26 juin 2013
Sortie journée
Richard de Bas le chemin des Papetiers
Pour la partie
culturelle voir le 28 le compte rendu de Chantal.
Pour la parrtie marche et éléments admirable (hors
Moulin) voir les photos ci-dessous.
Un élément important ce mercredi il
fait beau et le photographe a profité du soleil pour
nous nous montrer de belles couleurs, merci Florent.



Photos Florent
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Vendredi
28 juin 2013
Sortie journée Richard de Bas
le chemin des Papetiers
Monsieur Richard de Bas, les
randonneurs des 2 rives ont visité votre Moulin
situé près d’Ambert dans la vallée de Laga, classé
de nos jours monument historique tant il est réputé
depuis le 15ème siècle pour la fabrication de son
papier. Il pleuvait encore ce jour là, les
transformant en escargots encapés pour ne pas dire
bossus, trouvant refuge dans des abris de fortune.
Suivant le chemin des papetiers, ils ont pris le
Petit Vimal balise du papillon, sous le regard de
bovins hostiles et pancarte d’avertissement au
voleur de montons dont ils ne sont point, pas plus
que voleurs de poules.

La pluie battait son plein. Sur le
seuil de sa porte un personnage peu affable attifé
comme un épouvantail, pesant le pour et le contre ne
leur proposa pas l’hospitalité le temps d’une
éclaircie. Ils se résignèrent donc à poursuivre leur
chemin.

Une autre vieille bâtisse,
écussonnée de deux cœurs, semblait plus
hospitalière. Leur guide suivit la flèche toqua aux
carreaux mais portes et fenêtres restèrent closes.
Ils reprirent donc leur randonnée sous la pluie.

Ciel gris, pluie, brume,
accompagnèrent leur chemin de croix. Ils ont suivi
le ruisseau de Goure, franchi un petit pont de
pierre. Arrivés près d’une cascade, sautant de
pierre en pierre ils firent l’aller retour d’un bord
à l’autre, le chemin étant sans issue. Un paysage
qui les aurait ravis sous le soleil.

Après avoir parcouru quelques
kilomètres, ils sont arrivés en contre bas de votre
moulin. Dans le parc de la Combe Basse où a été
reconstitué l’Atelier chinois de l’époque de Tsai-Lun
(an 105 de notre ère). On y découvre un jardin
botanique d’arbres et d’herbes à papier ainsi que du
matériel du début du siècle.

Deux sympathiques marcheuses
firent quelques étirements prêtes à faire la cuisine
! Mais la chaudière n’étant point alimentée, les
randonneurs se sont contentés d’un pique nique
agrémenté d’une petite liqueur maison offerte par
leur ami Jeannot

En attendant l’heure de la visite,
dans l’une des salles de votre moulin, ils ont
veillé au repos du bienheureux Pierrot. Soyez
rassuré Monsieur Richard de Bas il s’agissait encore
d’une facétie de leur ami randonneur peu à peu
ressuscité sous l’injonction de Michel hilare.

Ils commencèrent par la visite
commentée de l’habitation. Le mobilier appartient au
dernier occupant, mort en 1937. La salle commune
servait de cuisine et de salle à manger. Autour de
la table se réunissaient pour les repas sept ou huit
personnes : le gouverneur, sa famille, son ouvrier
et son apprenti. Les femmes mangeaient debout. On
remarque les poêles ou "padelles" dans lesquelles
était cuite la "pandale" (râpée de pomme de terre)
et un grugeoir meule à sel en forme de renard couché
en rond. La chambre à coucher comporte trois lits
encastrés, dont un entièrement clos. Le lit clos (un
vasistas assure la circulation de l'air) était
réservé aux apprentis, qui commençaient leur
formation vers l'âge de 7- 8 ans. Le carreau de la
dentellière, exposé sur la table, était éclairé par
une doulie, boule de verre remplie d'eau qui
augmentait la lueur de la chandelle.

Sachez Monsieur de Bas que votre
moulin est le témoin des premiers âges de
l’industrie française du papier. Ses collections
comportent des documents historiques, du matériel et
des objets qui retracent l’histoire du papier et son
cheminement depuis les confins de la Chine jusqu’en
Europe. En effet, la salle Tsaï-Loun retrace
l'historique du papier depuis son invention par les
Chinois qui s'inspirèrent de nids de guêpes. En
1326, trois Auvergnats qui avaient été faits
prisonniers à Damas l'introduisent dans la région
d'Ambert et utilisent les sources d'eau acide des
monts de Forez.

Depuis près de 700 ans les roues
des moulins sont entraînées par l’eau pure des
ruisseaux. Cette énergie naturelle contribue à un
artisanat ayant à cœur de transmettre les secrets
d’une fabrication de qualité. Les chiffons de coton
et de lin lacérés sont déposés dans les piles, sorte
d’auges en pierre. Des maillets en bois de pin
terminés par des dents en acier sont actionnés
alternativement réduisant le tissu en bouillie.
D’autres décrivent inlassablement un mouvement
vertical pour rendre la pâte homogène. Trente-six
heures sont nécessaires pour obtenir une belle pâte.
Durant la dernière heure, on ajoute à la pâte une
sorte de colle à base de résine de pin. Une fois la
pâte versée dans une grande cuve remplie d’eau
tiède, c'est à ce stade que l'on pratique les
inclusions de pétales, fougères et graminées, les
papetiers la puisent dans une forme pour donner
naissance à la feuille proprement dite. Ce geste
précis de va-et-vient doit être parfaitement
maîtrisé pour obtenir une feuille au grammage voulu

D’autres opérations conduisent la
feuille fraîche à l’égouttage à travers un tamis en
fil de laiton (la "forme", sur laquelle le
filigrane, la signature du Moulin Richard-de-Bas,
est cousue en relief). La feuille encore humide est
intercalée entre deux tissus de feutre. Un cabestan
exerce une pression de 40 tonnes sur cent feuilles.
Ces dernières seront suspendues dans les étendoirs
puis au laminage. Aujourd’hui encore, votre moulin
perpétue la tradition du papier, fabriqué feuille à
feuille à la main, en préservant le savoir-faire des
compagnons papetiers. Il produit 20 à 25 kg de
papier soit quelques 200 feuilles de papier par jour
destiné aux artistes peintres, graveurs, relieurs ou
restaurateurs de livres rares. Depuis 1950, votre
papier est également apprécié pour ses inclusions de
fleurs.

Malgré la pluie, ce fut une belle
journée de découverte. Les randonneurs ayant
beaucoup appris sur le fonctionnement du moulin et
la fabrication de votre papier.
Texte Chantal
Photos Chantal - Mireille
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Mercredi
03 juillet 2013
Sortie journée
La Bâtie d'Urfée Notre
Journée à la Bâtie commence par une randonnée sur le
chemin de Cléontine qui longe le Drugent, ruisseau
qui prend naissance au col de la pelletière près de
St Bonnet le Courreau. Il sillonne la plaine
d’Astrée pour se jeter dans le Lignon à Montverdun.

Attention, il y a de la
concurrence sur le parcours. Le Chef passe en tête,
allongez la foulée les marcheurs. Dame tortue qui
connait bien la fable conseille son ami l’Escargot
Il faut partir à point !

La campagne est belle, le Lignon
roule sur les cailloux. En parcourant les chemins de
l’Astrée, les randonneurs arrivent au prieuré du pic
de Montverdun formation volcanique vieille de plus
de 20 millions d'années.

Franchissons le portail,
découvrons l’histoire des lieux. Fondé au début du
VIIIème siècle par des bénédictins, cet antique
Prieuré s'élève au cœur de la Plaine du Forez dans
le Pays d'Astrée sur la route du basalte. Monastère
habillé de pierres cendrées, la pierre noire
basaltique, les premiers écrits datent du XIe
siècle. Dès le XIIIe siècle, il devint avec 20
moines un des principaux sites casadéens en Forez.
Les bâtiments actuels restaurés datent des XIIème et
XVème siècles. Après une période faste puis une
autre de déclin, le monastère est devenu la
propriété de la commune. Il est classé monument
historique depuis 1981.

L’église du XIIe siècle - XVe
siècle et ses fresques du XVIIe siècle, découvertes
au cours de travaux archéologiques en 1986, a
conservé sa vocation de lieu de culte. Plus de
cloître, mais une cour qui est le cœur du prieuré.
Une magnifique galerie datant de 1442 avec ses sept
piliers de chêne reposant sur des pierres et dont le
colombage de la partie supérieure est composé de
fragments de tuile, de basalte, de chêne. Un four à
pain utilisé chaque année pour les Journées
Européennes du Patrimoine. Protégé par son enceinte,
le monastère présente un aspect sévère, vite atténué
par le panorama sur le Forez.

Retour dare dare à la Bâtie par St
Clément. Quelques cerises à marauder. L’horloge du
clocher indique qu’il est grand temps de pique
niquer d’autant que Dominique n’a pas oublié l’apéro
!

Une petite promenade digestive aux
alentours de la Bâtie où les randonneurs découvrent
amusés quelques extraits de l’Astrée d’Honoré D’Urfé
parlant de Céladon. Récit à double sens ou sous
entendus, comme il vous plaira de le lire, qui en
son temps à dû faire sourire plus d’un gentilhomme
et quelques libertines. C’est en ce lieu plein de
charme bucolique que fut écrit l’Astrée, ouvrage
souvent qualifié de premier roman pastoral.
Véritable livre fleuve de plus de 5 000 pages
regroupées en une douzaine de volumes.

Retour à la Bâtie, où quelques
dissipées s’en donnent à cœur joie dans la boutique
des souvenirs. Tandis que d’autres se prélassent
dans les beaux jardins du XVIe siècle qui entourent
le château bordés par un canal en amont du Lignon.
Aujourd’hui reconstitués comme aux origines, de
parterres de buis divisés en seize compartiments
géométriques et symétriques, une rotonde, une
fontaine de marbre blanc fontaine de la vérité
d’amour, un dédale, une pergola et un bassin.

Grange monastique installée sur
les bords du Lignon par les moines du prieuré de
Champdieu à l’origine du domaine de la Bâtie au XIe
siècle, elle devient ensuite une maison forte avec
son pont levis et ses fossés. La famille d’Urfé,
descendue de sa forteresse des Cornes d’Urfé à
Champoly, près de St Just en Chevalet, s’installe à
la Bâtie à partir du XIIIe siècle. À l’origine
entouré de douves, le château est constitué d’un
bâtiment central et de deux ailes. Entre cour et
jardins, l’aile occidentale présente une rampe et
une galerie à l’italienne avec de fines colonnes
corinthiennes. Le Gardien des secrets du château, le
sphinx de la Bâtie est indissociable du monument.
Depuis le 16ème siècle, il protège l’accès à
l’ancienne bibliothèque, lieu d’humanisme et de
savoir. Il porte sur sa poitrine l’inscription : "Sphingem
habe domi" qui peut être interprété comme "Garde la
connaissance en ta demeure".

la Bâtie à l’origine de style
médiéval a par la suite été transformée par Claude
d'Urfé ambassadeur de François Ier à Rome pour le
concile de Trente. Il s'inspira de ses séjours en
Italie pour aménager dès 1535 sa demeure en un joyau
de la Renaissance italienne et française pour
devenir le fleuron du Forez.

Claude d'Urfé a voulu exprimer à
travers l’architecture et les décors de la Bâtie,
différentes idées : son amour pour sa femme, sa
passion pour les arts ainsi que pour la connaissance
et sa pensée philosophique. Il a fait appel aux plus
grands artistes italiens (G. Siciolante, Fra Damiano
da Bergamo, F. Orlandini) et français (Masséot
Abaquesne) pour l’embellir. Sauvé de la ruine en
1909 par la Société Historique et Archéologique du
Forez, la Diana, il est classé monument historique
depuis 1912.

Du 16ème siècle, on conserve le
bâti, une grotte artificielle « une salle de
rocailles » décorée de coquillages et de figures
païenne et des décors de la chapelle : les peintures
de l’artiste maniériste italien Gerolamo Siciolante
et une magnifique voûte en stuc rehaussée de
dorures.

Après une visite agréable bien
commentée, les marcheurs se sont rendus dans les
coulisses des marionnettes afin de proposer deux de
leurs « pantins » pour un spectacle hilarant
intitulé « Nos Monstres n‘ont pas l’ R 2 RIENS » Qui
sait … nous les verrons peut être en scène un soir à
l’Estivale de la Bâtie ! Ainsi se tourne une page
d’histoire des randonneurs des 2 rives .

Texte Chantal Photos - Chantal -
Dominique - Florent
haut de page
Mercredi
10 juillet 2013
Le lac d'Issarlès
Longueur
au choix Dénivelé positif
au choix
Leur venue était annoncée dans la
petite gazette R2R’iens pour une journée sport
détente au lac d’Issarlès, le soleil était au rendez
vous. Les randonneurs ont commencé par une petite
grimpette, un saut de barrière franchit avec
souplesse par les marcheuses, des « reposettes»
agrémentées de petites causettes. Juste ce qu’il
faut pour être « en jambe » et continuer
tranquillement la randonnée. Ohé ! un coucou pour la
photo de presse.

Le lac droite ou gauche…. Vous
n’avez qu’à suivre les flèches ! Le lac d'Issarlès
est un lac volcanique naturel de cratère situé à 1
000 mètres d'altitude dans le département de
l'Ardèche. Sa profondeur moyenne est de 138 mètres,
pour une circonférence de 5 kilomètres et une
superficie de 90 hectares. Le lac est utilisé par
EDF pour alimenter la centrale hydroélectrique de
Montpezat-sous-Bauzon. Il est relié via des galeries
souterraines aux retenues sur la Loire (barrage de
la Palisse) et deux de ses affluents du plateau
ardéchois, le Gage (barrage du Moulin de Peyron) et
la Veyradeyre (barrage de la Grange). Les eaux du
versant atlantique sont ainsi détournées vers la
rivière Fontaulière, affluent de l'Ardèche (versant
méditerranéen).

Près du lac, deux grottes ont été
creusées dans la falaise. La grotte supérieure a
servi d'habitation au garde du lac jusqu'au début du
20ème siècle. Elle est aujourd'hui aménagée en musée
relatant l'histoire de ses habitats troglodytes.
Quant à la grotte inférieure, elle est restée en
l'état. C’est par un chemin ménagé qui après 300
mètres de marche amène les visiteurs aux fameuses
habitations. Son dernier locataire a été été
Zéphirin Gardès qui a quitté les lieux en 1928.
Quelques écriteaux, accrochés au dessus de la porte
vitrée d'entrée appelaient les passants à la
générosité : "Soyez généreux, le garde sera
gracieux" "La fortune du garde est dans la poche du
visiteur". La pièce au dessus, à laquelle on
accédait par une échelle de bois posée à
l'extérieur, servait de grenier et d'atelier de
travail. Le garde y tenait son foin et son banc de
sabotier. Les deux ouvertures, pratiquées dans
l'épaisseur du plafond rocheux séparant les deux
pièces, servaient de cheminées : l'une au foyer et
l'autre au four installé dans la pièce supérieure.
L'autre grotte située en dessous de la première,
servait de cave au garde. Il y stockait ses filets
et ses autres outils de pêche. Aujourd’hui la montée
est interdite… mais tout ce qui est interdit est
permis pour notre Ami Pierrot ! Envisagerait-il de
succéder au garde du lac ?

L’heure du pique nique au bord du
lac, où l’on déguste avec modération vin blanc rosé
rouge offert par chacun, tradition de partage des
randonneurs.

La température étant clémente, les
plus téméraires se jetèrent à l’eau. Une marcheuse
fit une tentative …. d’éclaboussure, mais c’était
sans compter sur la rapidité de Pierrot …l’arroseuse
fut arrosée !

On vit les Stars de la croisette
sur la plage. Les Dames de la Côte accompagnées de
leur garde du corps firent le tour du lac.
Empruntèrent sans le savoir le chemin le plus
difficile pour arriver au sphinx.

En début d’après midi, malgré un
temps incertain, un petit groupe de marcheurs partit
en randonnée. Ils essuyèrent une pluie diluvienne et
arrivèrent au parking dégoulinant. Il fallu changer
de chaussures, essorer les chaussettes, changer de
teeshirt. L’occasion pour certains de montrer dos et
pectoraux !

Retour par le viaduc de Recoumène
construit en 1925 pour la ligne de chemin de fer
dite « la transcévenole » qui devait relier le Puy à
Aubenas . Cette ligne n'ayant pas été achevée, le
viaduc n'a jamais été mis en service. C’est
aujourd’hui un centre touristique rendu célèbre par
Robert-Louis Stevenson. Il franchit la Gazeille,
petit affluent de la Loire descendant du mont Mézenc
et la route départementale 535 qui relie le Puy à
Privas.

On y pratique le saut à
l’élastique, Le Président des randonneurs voulant
tenter l’aventure fit une préparation sous l’égide
de Pierrot promu pour la circonstance moniteur de
saut. Tentative qui n’a pas abouti. Interviewé par
la « presse » le moniteur jugea la préparation un
peu légère pour une sensation extrême de 65 m !
Rassuré le groupe pu repartir sans quota de perte.

Texte Chantal
Photos Chantal - Alain Forest
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