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Mercredi 04 septembre 2013
Estivareilles - la voie Bollène
Longueur
11,8 Km Dénivelé positif
295 m
Ciel bleu, bleu, bleu
et température caniculaire (33°c) pour cette marche
de reprise, 27 RdRiens se sont rassemblés au départ
de la gare d'Estivareille et le départ se fait d'un
pas vif même si des petits malins ont tentés de nous
diriger immédiatement vers l'arrivée de leur rando.
n l'absence de Président Dominique et des Pierrots,
c'est Michel notre guide aujourd'hui bien épaulé par
Jo.

Dès la sortie
d'Estivareille nous empruntons un chemin spacieux et
confortable avec un premier aperçu de Montarcher
(au-dessus du piquet et du cheval de droite qui,
comme ses compagnons de pré nous tourne le dos et
continue de brouter sans daigner nous saluer. Au
premier rassemblement au repaire les nouveaux qui me
pardonneront d'avoir oublié leur prénom. (Je ferai
mieux la prochaine fois).

En suivant le GR3 nous arrivons
bientôt en vue du château de la Marandière (plus
exactement une maison forte) construit au 15ème
siècle par Claude de Rochebaron, seigneur de
Montarcher pour ses séjours hivernaux car
l'emplacement dans les bois est beaucoup moins
exposé aux vents que son château de Montarcher qu'il
pouvait voir. Ensuite le chemin se rétrécit et
Isabelle et Andrée qui ont pris de l'avance
attendent le reste de la troupe en devisant comme il
sied à de gentes dames.

En virant à gauche
pour prendre la direction d'Egarande le chemin
s'élève et nous traversons le bois de La Goutte
comme celles que nous suons car l'ombre est rare.
Notre caravane de marcheurs s'étire dans la montée
et en haut Jo respecte une petite halte
rassemblement en admirant le paysage.

En passant à Egarande
nous avons à nouveau un aperçu sur Montarcher. la
pente se fait plus forte et le groupe s'étire
d'autant plus dans le bois de Bransiecq que le
chemin le long du parc aux lapins est presque envahi
par la végétation. Parvenu à Bruchet juste
avant la sortie du bois pause rassemblement, pomme
et infirmerie. Marie étrennais de nouvelles
chaussures et bien conseillée par Claudie posa d'une
façon magistrale un pansement sur sa superbe
ampoule.

Et c'est reparti !
Nous traversons bien groupés une zone en plateau en
admirant un petit plan d'eau, une croix qui nous
éblouit de sa lumière, sur un chemin qui nous mène à
l'orée du bois de Trait que nous traversons en
direction du Mas. Nous saluons au pasage des
alpagas, cousins des lamas (famille des Camélidés).

Au Mas certains ont
cru à une deuxième pause pomme, mais le
ravitaillement est prévu pour pour une autre
randonnée, dommage. Nous continuons notre parcours
tranquillement en admirant les paysages de ce
plateau où de nombreuses stèles nous rappellent
qu'il fut un haut lieu de la résistance. Françoise,
comme à son habitude et grâce à son radar perso a
trouvé des champignons (eh oui Dominique même après
6 semaines de sécheresse ele en trouve).

Un temps aussi beau
toute la saison cela nous changerai du printemps
précédent, n'est-ce pas Mireille!
Texte et photos Guy le revenant
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Vendredi
06 septembre 2013
Estivareilles - la voie Bollène
Longueur
9 Km Dénivelé positif
265 m
Après ce bel été, il est temps de
reprendre nos randos hebdomadaires ; les écoliers
n'ont-ils pas fait leur rentrée scolaire ? Il fait
beau et nous nous dirigeons à Estivareilles pour un
circuit de presque 10 km et 265 m de dénivelé
intitulé "la voie Bollène". Nous démarrons du
parking de la gare ferroviaire où un train est
toujours en attente de voyageurs, et passons devant
l'église et les restes des fortifications de cette
ville.

En poursuivant, nous longeons le
château de Marandière que firent construire au XVè
siècles les Seigneurs de Rochebaron. Mais quel est
ce pays où les chevaux portent le masque de Zorro,
où les Verts se ressourcent au grand air sur un fil
d'étendage, ou encore un motard roulant à
califourchon sur une balustrade ... Au loin,
Montarcher se profile dans les Monts du Forez ;
normal lorsqu'on est le plus haut village du
département (1160 m).

On se saura jamais pourquoi
Jean-Marc, Pierrot et Michel s'amusent autant à
regarder le tracé : nous préparent-ils une variante
? ou pensent-ils couper le groupe en deux ? ou
prendre l chemin des escargots ? Au bas du bois de
Bransiecq, nous sommes accueillis par un gentil
lapin et nous peinons à trouver notre chemin au
milieu d'une dense végétation mais ce fut la seule
difficulté du jour.

Evidemment, en passant devant un
bachat, certains ont été aspergés ; Jeanine a, quant
à elle, porté son sac à dos alourdi d'une grosse
pierre ... et selon vous, qui es le coupable ?
Marcher c'est bien, mais marcher en s'amusant c'est
mieux ! Le retour par des chemins ombragés fut sans
souci, avec une pensée pour notre autre Pierrot en
arrivant à Estivareille (tiens j'ai déjà vu une
photo du même genre, pourtant ce n'est pas la même).

Texte (presqu'entièrement) et photos
Mireille
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Mercredi
11 septembre 2013
Courreau la pierre qui sonne Longueur
13,7 Km Dénivelé positif
265 m
Pour cette 2ème
sortie du mercredi on augmente le kilométrage prévu
de 1,9Km en théorie. Par contre on diminue fortement
la température puisque au départ avant la jasserie
de Garnier le thermomètre affiche 7°c soit 26 de
moins que la semaine précédente. Mais il en faut
plus pour arrêter nos 37 R2Riens qui prennent le
départ rassurés d'avoir retrouver leurs guides
Dominique et Pierrot. Démarrage par la route jusqu'à
la jasserie de Garnier puis on monte jusqu'à la cote
1395 pour bien sentir le vent qui souffle et admirer
le paysage.

On traverse les pâturages sur le
plateau en prenant de bien refermer les barrières
derrière nous et l'on se réchauffe en marchant d'un
bon pas jusqu'au Plan Chevalat où à l'abri d'une
jasserie en bien mauvais état il faut faire la pause
pomme car il est 16h tapante !

Même sur ce plateau et sur ce GR3
sur le traacè de Compostelle, un panneau
d'interdiction a poussé, on repart en direction des
Combes, le temps semble vouloir s'éclaicir et au
passage dans un petit bois Denise repère "un vieux
champignon" sans attrait alors que tout près un
autre se cache dans l'herbe en rougissant. Nous
passons à proximité de la Grande Pierre Bazane qui
culmine à 1394m et continuons sur ce beau chemin en
direction de Combes.

1ère hésitation à un
carrefour sous l'œil intéressé mais bovin des
laitières en pâture, mais Dominique après contrôle
au GPS nous met sur le bon chemin. Nous profitons de
cette douce marche sur un chemin herbeu et presque
plat pour admirer encore les paysages, la jasserie
des Uclets, .... et même le ciel qui se dégage
pendant quelques minutes.

Nous retrouvons un
chemin "roulant" et notre marche se poursuit à bon
pas d'autant que la décision a été prise de modifier
l'itinéraire pour passer au plus prêt de la Roche
Gourgon, autrement dit la "pierre qui sonne", que
personne n'a encore vu. Françoise profite bien sur
de la traversée d'un bois pour faire le plein de
champignons. Nous croyons apercevoir la Roche
Gourdon au-dessus de ruches sur notre droite et
apprécions le chemin en descente qui doit nous
ramener rapidement aux voitures.
Hélas le chemin s'arrête au milieu de nulle part ou
plus exactement à une des jasserie de Gourdon.
Certes on aperçoit la jasserie de Garnier (proche à
vol d'oiseau) mais aucun chemin possible.
Alors, pendant que le groupe attend fraichement,
Dominique et Pierrot vont se renseigner auprès des
éleveurs qui travaillent à la jasserie et reviennent
la tête basse. "Mon pauvre monsieur il y a longtemps
que le chemin n'existe plus et vous ne pourrez pas
passer. Il faut repartir en sens inverse et prendre
le 1er chemin à gauche."

Alors courageusement
après avoir bien regardé le chemin descendu il y a
peu nous remontons vers la Roche Gourdon et
Dominique fait la circulation au carrefour
stratégique. Passée la crête nous nous retrouvons
dans un pré avec des vaches, ... l'éleveur de
Gourdon ne doit pas faire partie du Syndicat du
Tourisme Pédestre ! Nouveau rassemblement en
attendant le verdict du GPS et de nos guides.

Décision est prise de
continuer par le pré en direction du chemin qui
était prévu avant la "variante". Arrivée en bas pas
de chemin, on passe à travers les barbelés tenus par
le photographe et traversons un bois un peu en
désordre^et rapidement même si certain en profite
pour goûter les fraises des bois. Nouveaux barbelés
et Pierrot et Yvon, qui trouve cela amusant,
facilitent le passage aux R2Riens qui travaillent
leur souplesse. La suite c'est une tourbière
heureusement presque sèche que nous traversons sous
l'œil vigilant d'un Dominique perché qui ne veut
perdre personne. Derniers barbelés à traverser avec
l'aide de Pierrot et René et nous retrouvons le bon
chemin.

Pour se remettre de
leurs efforts et de leurs émotions quelques un(e)s
profite des myrtilles en bordure de chemin. Nous
avons rapidement car les voitures sont encore loin
le chemin surveillé par d'étranges chenilles et il
faut avancer ave un groupe qui s'étire car certaines
jambes deviennent lourdes "dit Dominique elles sont
encore loin les voitures" (imaginez la réponse). Une
preuve que nous approchons la civilisation un
tracteur nous dépasse et retrouvons effectivement un
peu plus loin ... le gourdron de la route qui nous
ramène au voiture. Ouf nous sommes à bon port il est
19h ett la nuit approche à grand pas, il fait
toujours 7°c. Vivement mercredi prochain que l'on
recommence.

Texte et photos Guy
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Vendredi 13
septembre 2013
Courreau roche
Gourgon Longueur
11Km Dénivelé positif
218 m
28 marcheurs pour cette balade
dans les Hautes Chaumes. Nous nous garons le long du
ruisseau au bas de la jasserie de Garnier. L'air vif
nous surprend et, tout revigorés, nous montons
allégrement jusqu'à l'auberge de Garnier. Là, nos
cadres étudient avec beaucoup d'attention le
parcours afin d'éviter une variante (nous avons eu
vent des déboires rencontrés par les randonneurs du
mercredi !). A l'initiative de Jean-Marc, le groupe
s'immobilise pour rendre hommage à René - président
fondateur du club - qui nous a quittés il y a tout
juste 3 ans.

La traversée des estives et des
enclos où paissent les moutons, nécessite le
franchissement de nombreuses barrières qu'il faut
veiller à refermer derrière soi pour que les
troupeaux ne s'échappent pas. Le chemin à suivre est
plus que balisé par les crottes des ovins. En ce
vendredi 13, la chance va sourire aux parieurs ...

Puis, les forêts de la montagne
Courreau succèdent à ce paysage dénudé composé de
landes et de tourbières. Au sorti d'une forêt, nous
apercevons la Grande Roche Bazanne : cette pierre
volcanique se dresse à 1400 m et voisine avec le pic
de Gourgon et sa pierre qui sonne.

Des gourmandes - elles se
reconnaitront - ne peuvent résister au plaisir de
cueillir quelques myrtilles. Nous avons ensuite
assisté à une chasse au trésor à savoir une chasse
aux cèpes. A ce jeu, Dominique est soit chanceux,
soit doué, mais le soir l'omelette devait être
fameuse ... La fin de la balade se termine sans
encombre et la distance prévue de 11 kms a été
respectée ...

Texte Mireille photos Mireille et
peut-être Michel
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Mercredi
18 septembre 2013
Valfleury la Font du
Loup Longueur
11,5 Km Dénivelé positif
430 m
Arriverons nous enfin
à faire ce circuit de Valfleury ? ... Rappelez-vous
la saison dernière le 17 mai nous avions eu droit à
.... la grêle, les éclairs, ... et ... nous avions
été contraints de faire demi-tour au bout de 2 Km!

Ce sont tout de même
31 R2Riens qui partent sans appréhension, sûrs d'eux
et du temps car, ... les Pierrots, le Jo et autres
guides sont présents, ... reste à implorer Ste Rando
(c'est une nouvelle!) quelle nous garde un beau
temps, nous le ferons bon. Bon présage le premier
chemin dit de la côte Barou nous inspire et
nous rassure.

La balade est agréable et fruits
sauvages ou de vergers attirent nos randonneurs
gourmands. Nous dénonceront Henri et Françoise pour
des prunes et Isabelle et Pierrot pour être tombés
dans les pommes, mais ce n'était que des
prélèvements d'échantillons. Il y aurait de quoi
occuper plusieurs jours tous les R2Riens pour la
cueillette complète, il suffit de regarder autour de
nous le village de Mazenod est cerné par les
vergers. Mais nous devons poursuivre ... notre
chemin.

Puis nous nous traversons des parties boisées, en
côte bien sur, qui nous conduisent vers les Igaux
(sans n) où le groupe décide de faire la pause ...
au soleil, la grêle et la pluie d'orage sont bien
oubliées.

Après la pomme nous
repartons vers le fond de la vallée du Font du Loup où
Pierrot "le fou" fait le loup ... mais en vain, pas de
réponse de la louve (elle est peut-être partie voir une
copine). Avant de passer le col de la Gachet qui culmine
à 748m, nous admirons (enfin ceux qui le désirent et
prennent le temps un très beau paysage sous un ciel
finalement bien dégagé

Nous suivons des chemins,
presque rectilignes, mais au détour de l'un d'eux les
instructions inscrites sur un panneau nous surprennent
car nous ne sommes ni rapaces, ni voleurs ... Nous ne
faisons que pacer et rapacer ! ais c'est tout. Plus loin
au lieu dit "le grand logis", certains ne les ont
pas repérés, nous repérons quelques "bizarreries"

A l'approche de
l'arrivée, de nombreux R2Riens, sentant l'écurie,
rejoignent directement leurs véhicules, sans nous
laisser le temps de jeter de plus près un coup d'œil à
la vierge perchée sur les hauteurs du village ...
dommage mais peut-être aurons nous le temps ...
vendredi !

Texte et photos Dominique
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Vendredi 20
septembre 2013
Valfleury Col de la
Gachet le Rosaire Longueur
7,5 Km Dénivelé positif
300 m
« Ah te voilà toi ! Tu prends le
train en Marche…fini les vacances » m’aurait dit
René notre Président fondateur et ami de longue
date, à qui je rends hommage puisque je n’étais pas
à la sortie de Garnier et à nos amis(es) marcheurs
qui l’ont rejoint sur les sentiers de l’univers. Un
petit montage de l’île de Ré, en pensée, d’Ars en Ré
à Rivedoux en passant par le bois de Trousse Chemise
chanson d’Aznavour que tu aurais sûrement fredonnée.
Fleury 1 Pour cette sortie à valfleury, ma plume
toujours un peu fantasque, s’est adjointe des
Valfleurantins pour vous parler de leur village.
MONTAGE
1
Vafleury séparé de St-Christo par
le Col de la Gachet est un petit village de 656
habitants. Jusqu'en 1887, la localité s'appelait
St-Christo-Lachal-Fleury. Vous y trouverez fleurs et
fruits sauvages ainsi que son sanctuaire où a lieu
un pèlerinage.

Vous pourrez vous reposer à
l’ombre d’une tonnelle, bien entouré, surveillé de
près par un lion paisible. Grappiller quelques
grains de raisin et pour ne point vous dépayser vous
trouverez des Rey d’ici ou d’ailleurs toujours
sympas.


Nos 3 Valfleurantins ont vu passer
les 43 randonneurs des 2 rives près de l’église de
Valfleury. Ils commençaient leur chemin de croix en
direction du rosaire 300 m de dénivelé annoncé. Une
courte halte, Dominique conte fleurette à des
randonneuses ravies. Michel en serre file encourage
une marcheuse « accroche toi Simone la montée est
finie » paroles de randonneur, paroles de menteur !

On grimpe encore en admirant le
paysage. Les prés ondulent, les nuages moutonnent
sur un fond de ciel gris bleu. Les arbres fruitiers
dépouillés de leurs fruits n’attirent plus que le
regard du photographe !

Les marcheurs arrivent au rosaire
où la vierge accueille les pèlerins. MONTAGE 6 Un
peu d’histoire en pénitence - Notre Dame de
Valfleury a été trouvée, la veille de Noël, un peu
avant l'an 800. Un berger vit un genêt en fleurs au
milieu d'un champ de neige. En ayant écarté les
branches, il trouva la statue de la Vierge assise,
tenant son Enfant sur ses genoux. Le curé la
transporta dans l'église et le lendemain, elle fut
retrouvée dans son buisson où sera érigée une
chapelle. Les moines Bénédictins y établirent un
prieuré et appelèrent l'endroit "vallée fleurie". En
1625, la Congrégation Saint Vincent de Paul leur
succéda. Ils établirent une maison de mission et
s'occupèrent du pèlerinage. Les nombreux miracles et
guérisons spontanés répertoriés au cours des
derniers siècles prouvent l'importance de Valfleury.
Les lazaristes ont la charge du sanctuaire avec deux
périodes d’absence pendant la Révolution et pendant
les années qui suivirent la loi de séparation de
l’Eglise et de l’Etat. En 2002 ils quittent le
Sanctuaire mais reviennent le 8 septembre 2008, à la
demande de Mgr Dominique Lebrun, évêque de
Saint-Etienne Maintenant, il n’y a plus qu’à grimper
et faire halte dans les grottes du chemin de croix.
Par tous les saints chercher l’erreur !

Les plus courageux sont arrivés au
sommet. Le photographe s’applique, un coucou aux
marcheurs restés en bas. Mais qu’elle apparition a
pu bien voir Michèle pour être aussi étonnée !


Il est temps de
rentrer. Dominique recompte ses ouailles avant le
retour sur Valfleury.

Texte Chantal Photos Chantal -
Mireille - Florent Elsen - Michel Chantre
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Mercredi
25 septembre 2013
Sainte Croix en Jarez
(sortie à la journée) Longueur
15,5 Km Dénivelé positif
550 m
J'ai des
photos, j'attends des éléments de commentaire
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Vendredi 27
septembre 2013
Sainte Croix en Jarez
(sortie à la journée) Longueur
8 Km Dénivelé positif
290 m
Ste Croix en Jarez 9 H 30 du mat,
les chatons ont fini leur ronron. La brume s’étire
dans la vallée. Myriam n’en fini plus de bailler.
Les 22 randonneurs sont équipés. A ce moment là,
qu’à dit le chef : bleu blanc rouge va falloir
grimper !

Dans son pré Le lapin blanc
boudait. La basse cour et les chevaux l’ignoraient.
Jean Baptiste marchait en bonne compagnie, un banc
les attendait. Marcher ou s’asseoir fallait choisir.
A ce moment là, qu’à dit Claudette : chacun fait, ce
qu'il lui plaît plaît plaît !
Longes
altitude 520 m, les randonneurs grimpent en
direction de la croix du Trève, Jean Baptiste est
toujours bien accompagné. Ils ont vu la Croix de
Marlin face à eux sur le versant opposé. À ce moment
là, qu’à dit Pierrot : c’est là bas qu’on va pique
niquer, mais on ne peut pas couper à travers pré, va
falloir grimper !
Le
soleil tapait, ça montait dur pour arriver à Marlin.
La terre était chaulée. On a d’abord bu l’apéro,
c’était bien mérité. On a pique niqué à l’ombre des
Roches de Marlin - phonétique de Merlin l’enchanteur
– la légende raconte que le diable fatigué de porter
la pierre depuis le Dauphiné la posa là au milieu
des genêts. Une autre histoire parle des moines
fantômes de la Chartreuse de Ste Croix qui venaient
en procession chaque équinoxe d’automne. À ce moment
là, qu’à dit Daniel juché sur la Pierre qui Chante :
Moi Je fais « le Marlin Costaud ».
Les
marcheurs sont montés à la Croix de Marlin.
Dominique a dit je veux bien être crucifié. Il s’est
hissé sur le socle. À ce moment là, qu’à t-il dit
dans le ciel bleu les bras en croix : aidez-moi à
redescendre !
Réuni
en concile, certains randonneurs délibéraient sur le
sujet. Le coq qui ne perdait pas le nord s’énervait.
Alors les marcheurs sont repartis. Ils ont fait une
pause à la petite chapelle de Jurieux de style
roman, avec un clocher carré dont l'accès se fait
par un escalier extérieur. Parfois appelée "la
Chapelle des fous" en raison de l'influence
maléfique des Roches de Marlin. À ce moment là, qu’à
dit Dominique à Myriam : soyons fous croquons la
pomme !

Une dernière caresse
au Chat avant de quitter les lieux. Début d’après
midi, auréolés de lumière, les randonneurs entrent
dans Ste croix. A ce moment là, qu’à dit Jean
Baptiste : le Chat nous a suivi et le chat s’est
retourné pour me regarder !
Il est temps d’être sérieux et
attentif, la visite commence. La Chartreuse de
Sainte-Croix a été fondée en 1277 par Béatrix de la
Tour du Pin. Jusqu'en 1792, elle a été administrée
par l'ordre des Chartreux. Le Monastère devient
entièrement laïc à la révolution. Tous les biens
sont vendus en 44 lots. Mais la structure
architecturale du monastère est conservée. Le
village se crée à l’intérieur même des bâtiments,
inscrits au titre des monuments historiques depuis
1946. L’entrée principale est flanquée de deux tours
avec le blason de l'ordre des chartreux : le globe
surmonté de la Croix. Au dessus du porche sont
sculptées les armoiries de la grande Chartreuse, en
dessous les armoiries des Chartreux de Ste croix.

Passée la 1ère porte le visiteur
entre dans le parloir pour pénétrer dans la première
cour des Frères de forme presque carrée d’une
surface d'environ 3500 m². Au centre la croix de
mission a remplacé une fontaine. C'est l'endroit où
se trouvaient les logements des 13 frères et les
bâtiments d'exploitation. La Cour des Frères est la
cour séculière de la Chartreuse appelée aussi Cour
des Obédiences car chaque bâtiment y était destiné à
une tâche particulière : menuiserie, buanderie,
forge, etc. On y trouvait aussi granges et
entrepôts. La cuisine est une grande pièce avec
voûtes d’arêtes. La cheminée de style Renaissance
occupe tout un mur et fait plus de huit mètres de
long. Elle accueillait de part et d’autre les
"potagers" qui permettaient de terminer la cuisson
et de maintenir les plats au chaud. L’alimentation
des Chartreux était constituée de légumes, céréales,
châtaignes, fruits, poisson mais pas de viande. Les
repas étaient préparés par les frères et portés dans
un panier en bois aux ermitages où ils étaient
transmis aux pères par l'intermédiaire d'un guichet.
Un passage souterrain accède aux potagers l’imposte
en fer forgé date de 1692. Les jardins suspendus,
adossés aux bâtiments de la cour des pères et
protéger par les murs de l’abbaye, sont toujours
cultivés

Le corridor marquait la véritable
entrée du monastère, les laïcs n’étaient pas
autorisés à y pénétrer. Le petit cloître desservait
l’église, le réfectoire et la salle capitulaire. Les
frères étaient enterrés à même le sol enveloppés
dans leur vêtement. La croix en fer forgé (réplique
de l’originale déplacée lors de la Révolution à
Pavezin) évoque la devise des Chartreux « le monde
tourne tandis que la croix demeure ». L’église
primitive est ornée de peintures murales exécutées
vers 1327, une des fresques le crucifiement.

L’église conventuelle tout d’abord
réfectoire est utilisée en tant qu’église au 18ème
siècle. Chaque stalle dans laquelle un père venait
prier est décorée d’une miséricorde. Ces petites
planches sculptées de forme humaine ou animale
permettaient aux moines de s’adosser pendant les
longues heures de prière débout. Les Armoiries des
Chartreux de Ste Croix sculptées sont peintes sur le
mur du fond de l’église : croix dentelée cantonnée
de fleurs de lys et d’étoiles. La statue de St Bruno
fondateur de l’ordre des Chartreux repose sur une
corniche.

La cour des pères Chartreux est la
deuxième cour du monastère autour de laquelle, ont
été bâties les cellules et les ermitages des pères
et des novices. Elle est de construction plus
tardive que le monastère. Les 14 ermitages des pères
étaient desservis par le grand cloître, détruit par
les habitants en 1840. Les bâtiments ont été
transformés en habitation, aujourd’hui propriétés
privés ou bâtiments communaux. Chaque cellule était
desservie par 2 portes, aucune fenêtre ne donnait
sur cette cour mais sur l’extérieur. Un cartouche,
au dessus des portes, permettait d’identifier le
moine. Les chartreux vivaient en communauté, mais
comme des ermites sans s'adresser la parole, le plus
loin possible des agglomérations. Dans la cour, La
tour de l’horloge possédait un mécanisme d’une
horloge à poids vendu avec l’ensemble des biens à la
Révolution.
Fin de la visite, Daniel sagement
agenouillé lit les saintes écritures.
Souhaiterait-il faire une retraite et vivre au
rythme de la cloche des prières, ne sortant qu’une
fois par semaine le lundi et n’avoir qu’une
correspondance tous les 3 mois. A ce moment là, qu’à
dit Daniel cycliste et marcheur : je préfère rentrer
à la maison… Mais chacun fait ce qui lui plaît plaît
plaît.
Texte Chantal Photos Chantal -
Florent
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