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    RECITS - PHOTOS : Mois de Septembre 2013 ou Retour Historique

04 septembre, 06 septembre, 11 septembre, 13 septembre, 18 septembre, 20 septembre, 25 septembre, 27 septembre


Mercredi 04 septembre 2013

Estivareilles - la voie Bollène  Longueur 11,8 Km  Dénivelé positif 295 m

Ciel bleu, bleu, bleu et température caniculaire (33°c) pour cette marche de reprise, 27 RdRiens se sont rassemblés au départ de la gare d'Estivareille et le départ se fait d'un pas vif même si des petits malins ont tentés de nous diriger immédiatement vers l'arrivée de leur rando. n l'absence de Président Dominique et des Pierrots, c'est Michel notre guide aujourd'hui bien épaulé par Jo.

Dès la sortie d'Estivareille nous empruntons un chemin spacieux et confortable avec un premier aperçu de Montarcher (au-dessus du piquet et du cheval de droite qui, comme ses compagnons de pré nous tourne le dos et continue de brouter sans daigner nous saluer. Au premier rassemblement au repaire les nouveaux qui me pardonneront d'avoir oublié leur prénom. (Je ferai mieux la prochaine fois).

En suivant le GR3 nous arrivons bientôt en vue du château de la Marandière (plus exactement une maison forte) construit au 15ème siècle par Claude de Rochebaron, seigneur de Montarcher pour ses séjours hivernaux car l'emplacement dans les bois est beaucoup moins exposé aux vents que son château de Montarcher qu'il pouvait voir. Ensuite le chemin se rétrécit et Isabelle et Andrée qui ont pris de l'avance attendent le reste de la troupe en devisant comme il sied à de gentes dames.

En virant à gauche pour prendre la direction d'Egarande le chemin s'élève et nous traversons le bois de La Goutte comme celles que nous suons car l'ombre est rare. Notre caravane de marcheurs s'étire dans la montée et en haut Jo respecte une petite halte rassemblement en admirant le paysage.

En passant à Egarande nous avons à nouveau un aperçu sur Montarcher. la pente se fait plus forte et le groupe s'étire d'autant plus dans le bois de Bransiecq que le chemin le long du parc aux lapins est presque envahi par la végétation.  Parvenu à Bruchet juste avant la sortie du bois pause rassemblement, pomme et infirmerie. Marie étrennais de nouvelles chaussures et bien conseillée par Claudie posa d'une façon magistrale un pansement sur sa superbe ampoule.

Et c'est reparti ! Nous traversons bien groupés une zone en plateau en admirant un petit plan d'eau, une croix qui nous éblouit de sa lumière, sur un chemin qui nous mène à l'orée du bois de Trait que nous traversons en direction du Mas. Nous saluons au pasage des alpagas, cousins des lamas (famille des Camélidés).

Au Mas certains ont cru à une deuxième pause pomme, mais le ravitaillement est prévu pour pour une autre randonnée, dommage. Nous continuons notre parcours tranquillement en admirant les paysages de ce plateau où de nombreuses stèles nous rappellent qu'il fut un haut lieu de la résistance. Françoise, comme à son habitude et grâce à son radar perso a trouvé des champignons (eh oui Dominique même après 6 semaines de sécheresse ele en trouve).

Un temps aussi beau toute la saison cela nous changerai du printemps précédent, n'est-ce pas Mireille!

Texte et photos Guy le revenant

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Vendredi 06 septembre 2013

Estivareilles - la voie Bollène  Longueur 9 Km  Dénivelé positif 265 m

Après ce bel été, il est temps de reprendre nos randos hebdomadaires ; les écoliers n'ont-ils pas fait leur rentrée scolaire ? Il fait beau et nous nous dirigeons à Estivareilles pour un circuit de presque 10 km et 265 m de dénivelé intitulé "la voie Bollène". Nous démarrons du parking de la gare ferroviaire où un train est toujours en attente de voyageurs, et passons devant l'église et les restes des fortifications de cette ville.

En poursuivant, nous longeons le château de Marandière que firent construire au XVè siècles les Seigneurs de Rochebaron. Mais quel est ce pays où les chevaux portent le masque de Zorro, où les Verts se ressourcent au grand air sur un fil d'étendage, ou encore un motard roulant à califourchon sur une balustrade ... Au loin, Montarcher se profile dans les Monts du Forez ; normal lorsqu'on est le plus haut village du département (1160 m).

On se saura jamais pourquoi Jean-Marc, Pierrot et Michel s'amusent autant à regarder le tracé : nous préparent-ils une variante ? ou pensent-ils couper le groupe en deux ? ou prendre l chemin des escargots ? Au bas du bois de Bransiecq, nous sommes accueillis par un gentil lapin et nous peinons à trouver notre chemin au milieu d'une dense végétation mais ce fut la seule difficulté du jour.

Evidemment, en passant devant un bachat, certains ont été aspergés ; Jeanine a, quant à elle, porté son sac à dos alourdi d'une grosse pierre ... et selon vous, qui es le coupable ? Marcher c'est bien, mais marcher en s'amusant c'est mieux ! Le retour par des chemins ombragés fut sans souci, avec une pensée pour notre autre Pierrot en arrivant à Estivareille (tiens j'ai déjà vu une photo du même genre, pourtant ce n'est pas la même).

Texte (presqu'entièrement) et photos Mireille

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                             Mercredi 11 septembre 2013

Courreau la pierre qui sonne  Longueur 13,7 Km  Dénivelé positif 265 m

Pour cette 2ème sortie du mercredi on augmente le kilométrage prévu de 1,9Km en théorie. Par contre on diminue fortement la température puisque au départ avant la jasserie de Garnier le thermomètre affiche 7°c soit 26 de moins que la semaine précédente. Mais il en faut plus pour arrêter nos 37 R2Riens qui prennent le départ rassurés d'avoir retrouver leurs guides Dominique et Pierrot. Démarrage par la route jusqu'à la jasserie de Garnier puis on monte jusqu'à la cote 1395 pour bien sentir le vent qui souffle et admirer le paysage.

On traverse les pâturages sur le plateau en prenant de bien refermer les barrières derrière nous et l'on se réchauffe en marchant d'un bon pas jusqu'au Plan Chevalat où à l'abri d'une jasserie en bien mauvais état il faut faire la pause pomme car il est 16h tapante !

Même sur ce plateau et sur ce GR3 sur le traacè de Compostelle, un panneau d'interdiction a poussé, on repart en direction des Combes, le temps semble vouloir s'éclaicir et au passage dans un petit bois Denise repère "un vieux champignon" sans attrait alors que tout près un autre se cache dans l'herbe en rougissant. Nous passons à proximité de la Grande Pierre Bazane qui culmine à 1394m et continuons sur ce beau chemin en direction de Combes.

1ère hésitation à un carrefour sous l'œil intéressé mais bovin des laitières en pâture, mais Dominique après contrôle au GPS nous met sur le bon chemin. Nous profitons de cette douce marche sur un chemin herbeu et presque plat pour admirer encore les paysages, la jasserie des Uclets, .... et même le ciel qui se dégage pendant quelques minutes.

Nous retrouvons un chemin "roulant" et notre marche se poursuit à bon pas d'autant que la décision a été prise de modifier l'itinéraire pour passer au plus prêt de la Roche Gourgon, autrement dit la "pierre qui sonne", que personne n'a encore vu. Françoise profite bien sur de la traversée d'un bois pour faire le plein de champignons. Nous croyons apercevoir la Roche Gourdon au-dessus de ruches sur notre droite et apprécions le chemin en descente qui doit nous ramener rapidement aux voitures.      Hélas le chemin s'arrête au milieu de nulle part ou plus exactement à une des jasserie de Gourdon. Certes on aperçoit la jasserie de Garnier (proche à vol d'oiseau) mais aucun chemin  possible. Alors, pendant que le groupe attend fraichement, Dominique et Pierrot vont se renseigner auprès des éleveurs qui travaillent à la jasserie et reviennent la tête basse. "Mon pauvre monsieur il y a longtemps que le chemin n'existe plus et vous ne pourrez pas passer. Il faut repartir en sens inverse et prendre le 1er chemin à gauche." 

Alors courageusement après avoir bien regardé le chemin descendu il y a peu nous remontons vers la Roche Gourdon et Dominique fait la circulation au carrefour stratégique. Passée la crête nous nous retrouvons dans un pré avec des vaches, ... l'éleveur de Gourdon ne doit pas faire partie du Syndicat du Tourisme Pédestre ! Nouveau rassemblement en attendant le verdict du GPS et de nos guides.

Décision est prise de continuer par le pré en direction du chemin qui était prévu avant la "variante". Arrivée en bas pas de chemin, on passe à travers les barbelés tenus par le photographe et traversons un bois un peu en désordre^et rapidement même si certain en profite pour goûter les fraises des bois. Nouveaux barbelés et Pierrot et Yvon, qui trouve cela amusant, facilitent le passage aux R2Riens qui travaillent leur souplesse. La suite c'est une tourbière heureusement presque sèche que nous traversons sous l'œil vigilant d'un Dominique perché qui ne veut perdre personne. Derniers barbelés à traverser avec l'aide de Pierrot et René et nous retrouvons le bon chemin. 

Pour se remettre de leurs efforts et de leurs émotions quelques un(e)s profite des myrtilles en bordure de chemin. Nous avons rapidement car les voitures sont encore loin le chemin surveillé par d'étranges chenilles et il faut avancer ave un groupe qui s'étire car certaines jambes deviennent lourdes "dit Dominique elles sont encore loin les voitures" (imaginez la réponse). Une preuve que nous approchons la civilisation un tracteur nous dépasse et retrouvons effectivement un peu plus loin ... le gourdron de la route qui nous ramène au voiture. Ouf nous sommes à bon port il est 19h ett la nuit approche à grand pas, il fait toujours 7°c. Vivement mercredi prochain que l'on recommence.

Texte et photos  Guy

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Vendredi 13 septembre 2013

Courreau roche Gourgon  Longueur 11Km  Dénivelé positif 218 m

28 marcheurs pour cette balade dans les Hautes Chaumes. Nous nous garons le long du ruisseau au bas de la jasserie de Garnier. L'air vif nous surprend et, tout revigorés, nous montons allégrement jusqu'à l'auberge de Garnier. Là, nos cadres étudient avec beaucoup d'attention le parcours afin d'éviter une variante (nous avons eu vent des déboires rencontrés par les randonneurs du mercredi !). A l'initiative de Jean-Marc, le groupe s'immobilise pour rendre hommage à René - président fondateur du club - qui nous a quittés il y a tout juste 3 ans.

La traversée des estives et des enclos où paissent les moutons, nécessite le franchissement de nombreuses barrières qu'il faut veiller à refermer derrière soi pour que les troupeaux ne s'échappent pas. Le chemin à suivre est plus que balisé par les crottes des ovins. En ce vendredi 13, la chance va sourire aux parieurs ...

Puis, les forêts de la montagne Courreau succèdent à ce paysage dénudé composé de landes et de tourbières. Au sorti d'une forêt, nous apercevons la Grande Roche Bazanne : cette pierre volcanique se dresse à 1400 m et voisine avec le pic de Gourgon et sa pierre qui sonne.

Des gourmandes - elles se reconnaitront - ne peuvent résister au plaisir de cueillir quelques myrtilles. Nous avons ensuite assisté à une chasse au trésor à savoir une chasse aux cèpes. A ce jeu, Dominique est soit chanceux, soit doué, mais le soir l'omelette devait être fameuse ... La fin de la balade se termine sans encombre et la distance prévue de 11 kms a été respectée ...

Texte Mireille   photos Mireille et peut-être Michel

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  Mercredi 18 septembre 2013

Valfleury la Font du Loup  Longueur 11,5 Km  Dénivelé positif 430 m

Arriverons nous enfin à faire ce circuit de Valfleury ? ... Rappelez-vous la saison dernière le 17 mai nous avions eu droit à .... la grêle, les éclairs, ... et ... nous avions été contraints de faire demi-tour au bout de 2 Km!

Ce sont tout de même 31 R2Riens qui partent sans appréhension, sûrs d'eux et du temps car, ... les Pierrots, le Jo et autres guides sont présents, ... reste à implorer Ste Rando (c'est une nouvelle!) quelle nous garde un beau temps, nous le ferons bon. Bon présage le premier chemin dit de la côte  Barou nous inspire et nous rassure.

La balade est agréable et fruits sauvages ou de vergers attirent nos randonneurs gourmands. Nous dénonceront Henri et Françoise pour des prunes et Isabelle et Pierrot pour être tombés dans les pommes, mais ce n'était que des prélèvements d'échantillons. Il y aurait de quoi occuper plusieurs jours tous les R2Riens pour la cueillette complète, il suffit de regarder autour de nous le village de Mazenod est cerné par les vergers. Mais nous devons poursuivre ... notre chemin.

Puis nous nous traversons des parties boisées, en côte bien sur, qui nous conduisent vers les Igaux (sans n) où le groupe décide de faire la pause ... au soleil, la grêle et la pluie d'orage sont bien oubliées.

Après la pomme nous repartons vers le fond de la vallée du Font du Loup où Pierrot "le fou" fait le loup ... mais en vain, pas de réponse de la louve (elle est peut-être partie voir une copine). Avant de passer le col de la Gachet qui culmine à 748m, nous admirons (enfin ceux qui le désirent et prennent le temps un très beau paysage sous un ciel finalement bien dégagé

Nous suivons des chemins, presque rectilignes, mais au détour de l'un d'eux les instructions inscrites sur un panneau nous surprennent car nous ne sommes ni rapaces, ni voleurs ... Nous ne faisons que pacer et rapacer ! ais c'est tout. Plus loin au lieu dit  "le grand logis", certains ne les ont pas repérés, nous repérons quelques "bizarreries"

A l'approche de l'arrivée, de nombreux R2Riens, sentant l'écurie, rejoignent directement leurs véhicules, sans nous laisser le temps de jeter de plus près un coup d'œil à la vierge perchée sur les hauteurs du village ... dommage mais  peut-être aurons nous le temps ... vendredi !

Texte et photos Dominique

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Vendredi 20 septembre 2013

Valfleury Col de la Gachet le Rosaire  Longueur 7,5 Km  Dénivelé positif 300 m

« Ah te voilà toi ! Tu prends le train en Marche…fini les vacances » m’aurait dit René notre Président fondateur et ami de longue date, à qui je rends hommage puisque je n’étais pas à la sortie de Garnier et à nos amis(es) marcheurs qui l’ont rejoint sur les sentiers de l’univers. Un petit montage de l’île de Ré, en pensée, d’Ars en Ré à Rivedoux en passant par le bois de Trousse Chemise chanson d’Aznavour que tu aurais sûrement fredonnée. Fleury 1 Pour cette sortie à valfleury, ma plume toujours un peu fantasque, s’est adjointe des Valfleurantins pour vous parler de leur village.

MONTAGE 1

Vafleury séparé de St-Christo par le Col de la Gachet est un petit village de 656 habitants. Jusqu'en 1887, la localité s'appelait St-Christo-Lachal-Fleury. Vous y trouverez fleurs et fruits sauvages ainsi que son sanctuaire où a lieu un pèlerinage.

Vous pourrez vous reposer à l’ombre d’une tonnelle, bien entouré, surveillé de près par un lion paisible. Grappiller quelques grains de raisin et pour ne point vous dépayser vous trouverez des Rey d’ici ou d’ailleurs toujours sympas.

Nos 3 Valfleurantins ont vu passer les 43 randonneurs des 2 rives près de l’église de Valfleury. Ils commençaient leur chemin de croix en direction du rosaire 300 m de dénivelé annoncé. Une courte halte, Dominique conte fleurette à des randonneuses ravies. Michel en serre file encourage une marcheuse « accroche toi Simone la montée est finie » paroles de randonneur, paroles de menteur !

On grimpe encore en admirant le paysage. Les prés ondulent, les nuages moutonnent sur un fond de ciel gris bleu. Les arbres fruitiers dépouillés de leurs fruits n’attirent plus que le regard du photographe !

Les marcheurs arrivent au rosaire où la vierge accueille les pèlerins. MONTAGE 6 Un peu d’histoire en pénitence - Notre Dame de Valfleury a été trouvée, la veille de Noël, un peu avant l'an 800. Un berger vit un genêt en fleurs au milieu d'un champ de neige. En ayant écarté les branches, il trouva la statue de la Vierge assise, tenant son Enfant sur ses genoux. Le curé la transporta dans l'église et le lendemain, elle fut retrouvée dans son buisson où sera érigée une chapelle. Les moines Bénédictins y établirent un prieuré et appelèrent l'endroit "vallée fleurie". En 1625, la Congrégation Saint Vincent de Paul leur succéda. Ils établirent une maison de mission et s'occupèrent du pèlerinage. Les nombreux miracles et guérisons spontanés répertoriés au cours des derniers siècles prouvent l'importance de Valfleury. Les lazaristes ont la charge du sanctuaire avec deux périodes d’absence pendant la Révolution et pendant les années qui suivirent la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat. En 2002 ils quittent le Sanctuaire mais reviennent le 8 septembre 2008, à la demande de Mgr Dominique Lebrun, évêque de Saint-Etienne Maintenant, il n’y a plus qu’à grimper et faire halte dans les grottes du chemin de croix. Par tous les saints chercher l’erreur ! 

Les plus courageux sont arrivés au sommet. Le photographe s’applique, un coucou aux marcheurs restés en bas. Mais qu’elle apparition a pu bien voir Michèle pour être aussi étonnée !

Il est temps de rentrer. Dominique recompte ses ouailles avant le retour sur Valfleury.

Texte Chantal    Photos Chantal - Mireille - Florent Elsen - Michel Chantre

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  Mercredi 25 septembre 2013

Sainte Croix en Jarez  (sortie à la journée) Longueur 15,5 Km  Dénivelé positif 550 m

J'ai des photos, j'attends des éléments de commentaire

 

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Vendredi 27 septembre 2013

Sainte Croix en Jarez  (sortie à la journée) Longueur 8 Km  Dénivelé positif 290 m

Ste Croix en Jarez 9 H 30 du mat, les chatons ont fini leur ronron. La brume s’étire dans la vallée. Myriam n’en fini plus de bailler. Les 22 randonneurs sont équipés. A ce moment là, qu’à dit le chef : bleu blanc rouge va falloir grimper !

Dans son pré Le lapin blanc boudait. La basse cour et les chevaux l’ignoraient. Jean Baptiste marchait en bonne compagnie, un banc les attendait. Marcher ou s’asseoir fallait choisir. A ce moment là, qu’à dit Claudette : chacun fait, ce qu'il lui plaît plaît plaît !

Longes altitude 520 m, les randonneurs grimpent en direction de la croix du Trève, Jean Baptiste est toujours bien accompagné. Ils ont vu la Croix de Marlin face à eux sur le versant opposé. À ce moment là, qu’à dit Pierrot : c’est là bas qu’on va pique niquer, mais on ne peut pas couper à travers pré, va falloir grimper !

Le soleil tapait, ça montait dur pour arriver à Marlin. La terre était chaulée. On a d’abord bu l’apéro, c’était bien mérité. On a pique niqué à l’ombre des Roches de Marlin - phonétique de Merlin l’enchanteur – la légende raconte que le diable fatigué de porter la pierre depuis le Dauphiné la posa là au milieu des genêts. Une autre histoire parle des moines fantômes de la Chartreuse de Ste Croix qui venaient en procession chaque équinoxe d’automne. À ce moment là, qu’à dit Daniel juché sur la Pierre qui Chante : Moi Je fais « le Marlin Costaud ».

Les marcheurs sont montés à la Croix de Marlin. Dominique a dit je veux bien être crucifié. Il s’est hissé sur le socle. À ce moment là, qu’à t-il dit dans le ciel bleu les bras en croix : aidez-moi à redescendre !

Réuni en concile, certains randonneurs délibéraient sur le sujet. Le coq qui ne perdait pas le nord s’énervait. Alors les marcheurs sont repartis. Ils ont fait une pause à la petite chapelle de Jurieux de style roman, avec un clocher carré dont l'accès se fait par un escalier extérieur. Parfois appelée "la Chapelle des fous" en raison de l'influence maléfique des Roches de Marlin. À ce moment là, qu’à dit Dominique à Myriam : soyons fous croquons la pomme !

Une dernière caresse au Chat avant de quitter les lieux. Début d’après midi, auréolés de lumière, les randonneurs entrent dans Ste croix. A ce moment là, qu’à dit Jean Baptiste : le Chat nous a suivi et le chat s’est retourné pour me regarder !

Il est temps d’être sérieux et attentif, la visite commence. La Chartreuse de Sainte-Croix a été fondée en 1277 par Béatrix de la Tour du Pin. Jusqu'en 1792, elle a été administrée par l'ordre des Chartreux. Le Monastère devient entièrement laïc à la révolution. Tous les biens sont vendus en 44 lots. Mais la structure architecturale du monastère est conservée. Le village se crée à l’intérieur même des bâtiments, inscrits au titre des monuments historiques depuis 1946. L’entrée principale est flanquée de deux tours avec le blason de l'ordre des chartreux : le globe surmonté de la Croix. Au dessus du porche sont sculptées les armoiries de la grande Chartreuse, en dessous les armoiries des Chartreux de Ste croix.

Passée la 1ère porte le visiteur entre dans le parloir pour pénétrer dans la première cour des Frères de forme presque carrée d’une surface d'environ 3500 m². Au centre la croix de mission a remplacé une fontaine. C'est l'endroit où se trouvaient les logements des 13 frères et les bâtiments d'exploitation. La Cour des Frères est la cour séculière de la Chartreuse appelée aussi Cour des Obédiences car chaque bâtiment y était destiné à une tâche particulière : menuiserie, buanderie, forge, etc. On y trouvait aussi granges et entrepôts. La cuisine est une grande pièce avec voûtes d’arêtes. La cheminée de style Renaissance occupe tout un mur et fait plus de huit mètres de long. Elle accueillait de part et d’autre les "potagers" qui permettaient de terminer la cuisson et de maintenir les plats au chaud. L’alimentation des Chartreux était constituée de légumes, céréales, châtaignes, fruits, poisson mais pas de viande. Les repas étaient préparés par les frères et portés dans un panier en bois aux ermitages où ils étaient transmis aux pères par l'intermédiaire d'un guichet. Un passage souterrain accède aux potagers l’imposte en fer forgé date de 1692. Les jardins suspendus, adossés aux bâtiments de la cour des pères et protéger par les murs de l’abbaye, sont toujours cultivés

Le corridor marquait la véritable entrée du monastère, les laïcs n’étaient pas autorisés à y pénétrer. Le petit cloître desservait l’église, le réfectoire et la salle capitulaire. Les frères étaient enterrés à même le sol enveloppés dans leur vêtement. La croix en fer forgé (réplique de l’originale déplacée lors de la Révolution à Pavezin) évoque la devise des Chartreux « le monde tourne tandis que la croix demeure ». L’église primitive est ornée de peintures murales exécutées vers 1327, une des fresques le crucifiement.

L’église conventuelle tout d’abord réfectoire est utilisée en tant qu’église au 18ème siècle. Chaque stalle dans laquelle un père venait prier est décorée d’une miséricorde. Ces petites planches sculptées de forme humaine ou animale permettaient aux moines de s’adosser pendant les longues heures de prière débout. Les Armoiries des Chartreux de Ste Croix sculptées sont peintes sur le mur du fond de l’église : croix dentelée cantonnée de fleurs de lys et d’étoiles. La statue de St Bruno fondateur de l’ordre des Chartreux repose sur une corniche.

La cour des pères Chartreux est la deuxième cour du monastère autour de laquelle, ont été bâties les cellules et les ermitages des pères et des novices. Elle est de construction plus tardive que le monastère. Les 14 ermitages des pères étaient desservis par le grand cloître, détruit par les habitants en 1840. Les bâtiments ont été transformés en habitation, aujourd’hui propriétés privés ou bâtiments communaux. Chaque cellule était desservie par 2 portes, aucune fenêtre ne donnait sur cette cour mais sur l’extérieur. Un cartouche, au dessus des portes, permettait d’identifier le moine. Les chartreux vivaient en communauté, mais comme des ermites sans s'adresser la parole, le plus loin possible des agglomérations. Dans la cour, La tour de l’horloge possédait un mécanisme d’une horloge à poids vendu avec l’ensemble des biens à la Révolution.

Fin de la visite, Daniel sagement agenouillé lit les saintes écritures. Souhaiterait-il faire une retraite et vivre au rythme de la cloche des prières, ne sortant qu’une fois par semaine le lundi et n’avoir qu’une correspondance tous les 3 mois. A ce moment là, qu’à dit Daniel cycliste et marcheur : je préfère rentrer à la maison… Mais chacun fait ce qui lui plaît plaît plaît.

Texte Chantal   Photos Chantal - Florent

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